H.P. Lovecraft | L’ombre qui prit Innsmouth, §78

un récit essentiel de H.P. Lovecraft, en présentation bilingue


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One detail that annoyed me was the distribution of the few faint sounds I heard. They ought naturally to have come wholly from the visibly inhabited houses, yet in reality were often strongest inside the most rigidly boarded-up facades. There were creakings, scurryings, and hoarse doubtful noises ; and I thought uncomfortably about the hidden tunnels suggested by the grocery boy. Suddenly I found myself wondering what the voices of those denizens would be like. I had heard no speech so far in this quarter, and was unaccountably anxious not to do so.


Un détail qui me tracassait, c’était la répartition de ces quelques faibles sons que j’entendais. Ils auraient naturellement dû provenir des maisons visiblement inhabitées, mais en réalité ils étaient souvent plus forts derrière les façades les plus solidement condamnées. Il y avait des craquements, des frottements, et des cris rauques ; je pensais avec malaise aux tunnels cachés dont m’avait parlé l’employé de l’épicerie. Et soudain j’étais pris à me demander moi-même de quels citoyens ce pouvait être les voix. Je n’avais pas entendu de paroles dans ce quartier éloigné, et cela me provoquait une anxiété sans pareille.

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1ère mise en ligne et dernière modification le 24 décembre 2017
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