H.P. Lovecraft | Ténèbre sur Innsmouth, §217

un récit essentiel de H.P. Lovecraft, en présentation bilingue


présentation et début _ précédent _ suivant

It seemed that a maternal uncle of mine had been there many years before on a quest much like my own ; and that my grandmother’s family was a topic of some local curiosity. There had, Mr. Peabody said, been considerable discussion about the marriage of her father, Benjamin Orne, just after the Civil War ; since the ancestry of the bride was peculiarly puzzling. That bride was understood to have been an orphaned Marsh of New Hampshire — a cousin of the Essex County Marshes — but her education had been in France and she knew very little of her family. A guardian had deposited funds in a Boston bank to maintain her and her French governess ; but that guardian’s name was unfamiliar to Arkham people, and in time he dropped out of sight, so that the governess assumed his role by court appointment. The Frenchwoman — now long dead — was very taciturn, and there were those who said she could have told more than she did.


Il semblait qu’une de mes oncles maternels était venu ici quelques années auparavant pour des requêtes semblables aux miennes ; et que la famille de ma grand-mère était ici un sujet de curiosité. M Peabody me dit qu’ils avaient eu une importante discussion à propos du mariage de son père, Benjamin Orne, juste après la guerre de Sécession ; parce que l’origine de la mariée était particulièrement déroutante. On avait établi que l’épouse était une Marsh, orpheline du New Hampshire – une cousine des Marsh du comté de l’Essex – mais que son éducation s’était faite en France qu’on en savait très peu sur sa famille. Un légataire avait déposé des fonds dans une banque de Boston pour subvenir à ses besoins et ceux de sa gouvernante ; mais le nom de ce légataire était inconnu aux gens d’Arkham, bientôt il disparut de la ville et après jugement du tribunal le rôle en échut à l’État. La jeune Française, maintenant décédée de longtemps, était quelqu’un de très taciturne, et certains prétendaient qu’elle aurait pu en dire plus qu’elle ne l’avait fait.

responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 1er janvier 2018
merci aux 128 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page