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dictionnaire | bref, court, brièveté

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bref, court, brièveté


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1

M’exercer au texte court. 800 à 1000 mots c’est la contrainte. Qu’une histoire se déploie dans cet espace temps réduit. Ecriture de cagibi. Depuis plus d’un an je m’y exerce ( à côté de la reprise du texte : récit/roman/western, long).

entrée proposée par Nathalie Holt

2

Dans la presse écrite où « faire court » est un impératif catégorique, on ne peut pas écrire 50 lignes sans rien. Dans la presse audiovisuelle où, aujourd’hui, la durée moyenne d’un sujet est de l’ordre d’une minute quinze secondes, c’est l’inverse : avec moins que rien on peut faire 2 minutes d’antenne et beaucoup plus si affinités et micro-trottoirs. L’immense liberté qu’il y a à écrire pour soi, sans contrainte particulière, quel que soit le genre choisi, incite trop souvent à « tirer à la ligne », à en dire trop, à trop en mettre, en particulier lors de son premier ouvrage. Commencer par la « short-littérature » serait, sans doute, plus pertinent. Du haïku aux micro-nouvelles, la bonne école ?

entrée proposée par Ugo Pandolfi

3

Faire court –- une préférence marquant un manque de souffle, une crainte de creuser trop ou décision ? Mais en ce cas assumer et vouloir que « cela se tienne » ou maintenir le flash déconnecté de tout, isolé ? Si oui, essayer de lui assurer cependant la perfection d’un caillou bien clos sur lui-même ou alors tenter l’imprécision, l’ouverture sur des prémices, un prolongement qui ne soit pas explicité ? Ce qui nécessite que ce fragment ouvert puisse se suffire à soi-même, ait un semblant de nécessité qui justifie son existence... ce que j’aurais aimé je crois –- besoin tout de même non d’une chute mais d’un point, d’un accord (au sens musical) final.

entrée proposée par Brigitte Célérier

4

Court : rêvé d’un flot mais incapable de tenir la longueur. Sentiment de vide à essayer d’aligner les phrases. Lourdes, se cassent la gueule. Tomber avec. En rester aux mots. Lapidaire. « J’en suis venu à considérer qu’un seul mot, placé sur une feuille blanche, constitue déjà un poème, et qu’y ajouter un deuxième mot précis représente déjà un processus poétique extrêmement délicat ». Franz Mon, Autoportrait, catalogue Écouter, Lire, Regarder, Hören, Lesen, Sehen, Munich, Goethe-Institut, 1983, p.12

entrée proposée par Jérôme Cé


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1ère mise en ligne 11 avril 2021 et dernière modification le 17 avril 2021.
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