Écrire, c’est se lancer dans des montagnes russes : osciller, selon les jours, entre la gloire et le désespoir.
entrée proposée par Barbara Elster
2
Écrire comme être là. Être au présent. Être au présent traversé par
tous les temps. Comme Être là absolument et absolument déplacé.
entrée proposée par Nathalie Holt
3
Doute, réflexion, recul, distance : c’est toute la question de la pertinence, de la faiblesse et/ou de la force du premier jet que posent ces différentes attitudes ciblant autant le produit fini que le producteur à l’œuvre, le texte écrit que le scripteur. Si je doute, je suis, certes. Mais si je doute de ce que je viens d’écrire — et surtout si j’en doute en permanence, à outrance— n’est-ce pas que je doute de moi ? Et le recul, la distance, indispensables à prendre avec ce que j’écris que mesurent-ils de moi ? De mon passé ? De mon présent ? Qui suis-je et que suis-je pour écrire ? À la différence de la peinture, le premier jet de l’écriture ne relève pas du croquis ou de l’esquisse. Il est souvent, avant le passage même à l’acte d’écrire, le résultat d’une préparation mentale faite de doutes, de réflexions, de recul et de distance. Ainsi est-il possible, sans jamais cesser de douter de soi, de faire un peu confiance aux premiers mots que l’on jette.
entrée proposée par Ugo Pandolfi
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Droits & copyrights réservés à l'auteur du texte, qui reste libre en permanence de son éventuel retrait.
1ère mise en ligne 13 avril 2021 et dernière modification le 16 avril 2021.
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doute
Écrire, c’est se lancer dans des montagnes russes : osciller, selon les jours, entre la gloire et le désespoir.
Écrire comme être là. Être au présent. Être au présent traversé par
tous les temps. Comme Être là absolument et absolument déplacé.
Doute, réflexion, recul, distance : c’est toute la question de la pertinence, de la faiblesse et/ou de la force du premier jet que posent ces différentes attitudes ciblant autant le produit fini que le producteur à l’œuvre, le texte écrit que le scripteur. Si je doute, je suis, certes. Mais si je doute de ce que je viens d’écrire — et surtout si j’en doute en permanence, à outrance— n’est-ce pas que je doute de moi ? Et le recul, la distance, indispensables à prendre avec ce que j’écris que mesurent-ils de moi ? De mon passé ? De mon présent ? Qui suis-je et que suis-je pour écrire ? À la différence de la peinture, le premier jet de l’écriture ne relève pas du croquis ou de l’esquisse. Il est souvent, avant le passage même à l’acte d’écrire, le résultat d’une préparation mentale faite de doutes, de réflexions, de recul et de distance. Ainsi est-il possible, sans jamais cesser de douter de soi, de faire un peu confiance aux premiers mots que l’on jette.
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