lectures | William S. Burroughs, Le métro blanc

Fiction & Cie republie « Le métro blanc », une plongée dans l’univers des récits, dérives, cut-ups du gigantesque Burroughs, ici en 15 samples



 


William Burroughs, Le métro blanc, achetez-le ici...

 

 

Et si désormais nous étions capables de lire autrement William S Burroughs ?

Et si nous étions capables maintenant de percevoir autrement la radicalité de sa tentative ?

Une écriture liée à ces revues, éphémères, provocations ou actions, reprenant chaque fois par une autre entrée le charroi de violence et de corps (le sien, et celui de l’Amérique tout court), les dérives, voyages, villes...

Et si nous étions capables aujourd’hui de placer et de lire ces fictions brèves, ces bulles formelles radicales comme de bien plus d’importance que ses roman-flux ?

Le « métro blanc » de Burroughs ce n’est pas un livre, c’est une plongée dans ce monde grouillant de tentatives, slogans, récits coupés, modes d’emploi pour l’écriture. Et quand on s’y plonge on ne peut plus s’en défaire.

Écrits principalement fin des années 60, ces textes avaient été publiés chez Christian Bourgois (traduction Mary Beach et Claude Pélieu-Washburn) en 1976 – ils viennent d’être repris au Seuil dans la collection Fiction & Cie.

Et ça déménage. Mode de lecture adopté ici : j’ai ouvert 15 fois le livre au hasard, et lu chaque fois les 3, 5, 10 ou 15 lignes maximum du récit. Et c’est un drôle d’exercice.


 pas vraiment de lien direct à proposer, mais quand même 2 fortes suggestions : chez Claro, son hommage à Denis Roche, et remonter son site, masse d’articles sur traduction et littérature américaine ; et puis les ressources (sonores, visuelles, textuelles) sur William Burroughs dans la grande malle à trésor d’UbuWeb.

responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne 10 octobre 2015 et dernière modification le 20 mai 2016
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