#histoire #08 (intro) I Schrödinger et porte d’après Laura Vazquez

Il y aura donc, cette avancée de cette femme vers cette porte, ses hésitations peurs et autres doutes.
Il faudra dire sans dire (Robert : suggérer = faire penser (qqch.) sans exprimer). L’idéal serait une forme de silence méchant qui se dégagerait de la porte même, mais je déteste l’anthropomorphisme. Enfin, pas toujours, mais j’évite, sans m’interdire.
Éviter la métaphore, aussi, autant que possible. Parce que.
Il y aurait de la tragédie dans l’air, là encore, juste un truc qui flotte. On se dirait : ce que cache cette porte, ce n’est pas du bon, mais on n’aurait pas grand chose à quoi s’accrocher.

Mise en conditions :

Une porte
Tant qu’elle est fermée
Si tu réfléchis bien
Vraiment bien
Ne peut être que
Schödingerienne
Et celle qui se tient
Face à la porte schrödingerienne
Et qui pour son malheur
Espère
Dépend du monde
Là derrière
À pile ou face
Devient elle-même
Chat.

Alors, voilà, je crois qu’elle est prête, je suis prête, à faire un pas, car suffisamment peu d’elle, de moi, subsiste, pour que tout, absolument tout, misérablement tout, soit remis en jeu.

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