TEXTE N°3 : il y a la vie : Josette
« Il y a » = recto
Il y a la petite en moi
Il y a dans la vie des hauts- des bas
Il y a des moments où je pleure, je ne sais pas pourquoi je pleure
Il y a, j’attends ce qui ne viendra pas
Il y a tant d’imbéciles, j’ai mal à mon cœur
Il y a la guerre qui tue les innocents, qui détruit,
Il y a que nous sommes impuissants face au carnage des politiques
Il y a à qui profite la guerre
Il y a trop de gens à la rue qui crient « misère »
Il y a des peuples oppressés
Il y a gaza dans l’horreur
Il y a des injustices sociales
Il y a la religion qui interdit
Il y a la beauté du cœur
Il y a la nature généreuse
Il y a des moments joyeux
Il y a des gens biens pas assez nombreux
Il y a juste des hommes et des femmes et des enfants qui espèrent un monde meilleur
Il y a des trumpistes qui se croient au dessus de tout
Il y a la monté du fascisme dans le monde
Il y a pour certains l’avoir est plus important que l’être
Il y a l’argent qui régit le monde depuis tous les temps, stop
Il y a toi, moi, les autres, singuliers, pluriels,
Il y a arrêtons de nous croire supérieur à l’autre, de vouloir toujours plus,
Il y a juste le soleil qui brille pour tous,
Il y a peu importe qui tu es, pourvu que tu sois toi,
Il y a carnage maltraitance de Dame Nature
il y a juste besoin de vivre sans haine.
Il y a la décadence
TEXTE N°3 : Josette « oui » = verso
Dire oui !
Comment dire oui ?
Ce n’est pas facile pour toi de dire ce oui assassin. Tu luttes.
Tu le dis tout bas, brièvement, du bout des lèvres pincées. On pourrait entendre au fond de toi ce « non » condamné.
Il faut leur dire oui. Tu ne peux pas leur résister. Ils t’ont formaté.
Depuis longtemps tu t’es résigné. Juste oui et rien d’autre, parce qu’ils t’obligent. Tu as appris à aller dans leur sens, à dire ce qu’ils veulent entendre de ta bouche.
Dis « oui ». Ils sont exigeants
Oui, ça les rassure peut-être ou bien tout simplement sont-ils dominateurs ? Tu ne sais pas trop… Qu’ils l’entendent ! Ce oui qui te glace. ,
Tu as envie d’oser dire, oui. Ce oui qui t’appartient, que tu gardes bien au chaud.
Oui, tu ne peux pas leur dire non. Quand y seras- tu prêt ?
Le oui aliénant qui t’interdit, te prive de liberté, dont il faudra un jour briser les chaines. ? Quand te débarrasseras-tu de ton enferment, couperas-tu avec ces injonctions familiales qui te collent à la peau ? Le temps peut être long… Pas coupable.
Tu pourrais enfin le dire ce OUI, le vrai !
OUI tu serais LIBRE.
OUI tu serais TOI.