1— Philippe L. s’étonne que je connaisse la marque des torchons de ma mère.
2— je sais bien que c’est toute une histoire qu’il ne peut pas connaître comme il ne peut pas savoir que j’ai conservé tous les torchons de ma mère et même écrit à leur propos, toutes les serviettes de toilette aussi. Certaines simplement en souvenir à grosses bandes blanches et vertes.
3- J’utilise les torchons de ma mère. Je n’en ai jamais retrouvé de la même qualité. Solfin, c’est leur marque : en coton épais ou fin, en lin, nid d’abeille ou lisse, quadrillé ou juste bordé d’un liséré de couleur, de couleur ou blanc, j’en ai toute une collection ; les torchons de ma mère serviront encore à ma fille. C’est le seul trousseau que j’ai reçu et le seul que je lèguerai. Mon frère réclame une petite part de cet héritage en torchon, deux torchons, les meilleurs pour traiter parfaitement le pare-brise de sa voiture (il est pourtant très pointu en innovations de toutes marques). Ils ne sont pas neufs et c’est une grande partie de leur exceptionnelle qualité.
4- Bien sûr que tout m’est revenu en lisant que le père d’Olivia Rosenthal était ingénieur textile chez Solfin chargé de la vente par correspondance et du choix des couleurs.
5— Tout et bien plus. Les torchons de ma mère, c’était la fierté d’une ménagère moderne des années 50 qui achetait à un vendeur à domicile du linge de qualité. Sans doute, à l’époque, un représentant passait-il dans les maisons pour proposer sa marchandise.
6- Tout et bien plus, car c’est toute l’histoire de l’industrie textile française, sa progression et son déclin, que peut raconter Solfin. La maison Solfin existe encore et raconte son histoire sur internet. Les fibres produites en France, les rachats d’entreprise, les savoir-faire, les valeurs, la vente à domicile, la vente par correspondance, la vente via internet.
7— Les voyageurs de commerce, les entreprises textiles qui n’ont pas survécu. La fibre tribo active, Rasurel, Lejaby et tous ces petits ateliers normands de confection pour les grandes marques qui n’ont pas survécu comme l’atelier Gautier de la Ferté-Macé, un bout de la famille.
8— Qui n’a pas dans sa famille des ancêtres originaires d’ailleurs ( des colonies ou de Pologne ou du Liban), des industriels d’industries disparues, des paysans d’une polyculture-élevage qui n’existe plus ?
9- J’ai aussi dans ma famille une Zoé qui a cherché à échapper aux mains baladeuses de son beau-père sans y parvenir.
10— quand sa mère est morte, elle a osé porter plainte. Quand les enquêteurs sont venus, il s’est suicidé.
11— jamais elle ne lui échappera totalement.
12— je ne crois pas avoir le droit d’écrire à sa place, du moins ne me l’a-t-elle pas donné
13— il faut pourtant que cela s’écrive, car dans toutes les familles, car toutes les petites filles, car toutes les femmes ont eu à un moment ou à un autre besoin de se méfier, de tenter d’échapper à des mains baladeuses et insistantes.
14- Envie de fermer les yeux de ne pas voir. Peur de montrer qu’elle voudrait être ailleurs pas là dehors sur la plage de Cassis en vacances. Main qui se pose sur son genou. Tremblement. La main remonte sur sa cuisse sous sa jupe. Ne dis rien tétanisée ferme les yeux. Monte encore plus haut. Touche et caresse s’insinuent s’immobilise reste. Ça dure longtemps. Écran noir. Ne t’en fais pas il n’y a rien de mal juste un câlin.
15— En 2003 Solfin a été racheté par les établissements Bernard créés en 1930 par un jeune agriculteur éleveur en Vendée de Lapins angora et de moutons. Ils tricotent et confectionnent à la demande. Devient Bernard solfin, puis B. Solfin.
16— C’est en 1976 que les établissements Bernard avaient créé leur premier catalogue de vente par correspondance anpncé dans Le Pélerin.
17— en 1958, c’est en vélo que les enfants du fondateur faisaient de la vente à domicile.
18— en 2018, la maison Solfin développe la vente par correspondance et par internet. On peut s’abonner à son blog https://www.maisonsolfin.fr/blog-b-solfin/made-in-france/l-importance-du-made-in-france-dans-le-pret-a-porter
19-LA FRANÇAISE est lancée en 2019 en vente à domicile grâce à l’acquisition par la société B.SOLFIN, des ateliers tricots Philips, implantés à Villers-Bocage depuis 1923 sur les terres de Normandie. La société sauve ainsi de la liquidation cet atelier de confection, un riche patrimoine industriel français dans le textile ainsi que 30 emplois.
19— je n’achète pas chez Shein ou Temu, mais pas encore chez maison Solfin ou La Française.
20— Il faudra que j’y vienne. C’est réparable à vie. Chez LAFRANÇAISE, nous croyons qu’un vêtement bien fait mérite de durer. Toutes nos pièces tricotées dans notre atelier de Villers-Bocage sont non seulement conçues avec soin, mais aussi réparables à vie. C’est notre façon de défendre une mode responsable, attachée à la qualité, à l’émotion que vous mettez dans vos vêtements… et au lien que vous créez avec eux.
21- Il est difficile de se défaire des habitudes de consommation jetable.
22— peut-on en dire autant des livres ? Ne devrait-on pas se contenter de ce qui a déjà été publié et ne pas courir chaque année pour essayer d’absorber la rentrée littéraire ?
23— l’été je m’approvisionne souvent dans les greniers des maisons de campagne des amis ou dans les boites à livres des bourgades de campagne. Il y a des tonnes de littérature encore consommable.
22— C’est là que j’ai lu Marc Chadourne Et Dieu créa d’abord Lilith, Maurice Sachs La chasse à courre, Colette l’ingénue libertine (encore publiée sous le double nom de Colette Willy), Maxence Van der Meersch L’empreinte du Dieu, Léo Dartey Mais l’amour…, Claude Farrère Les civilisés
23— Certains ont été republiés, les autres se trouvent sur Gallica, presque tous.
24— Si un jour, il devenait interdit de publier de nouveaux livres (comme interdit de produire du plastique) que perdrions-nous à nous contenter de ce stock considérable ?
25— L’air du temps, le contexte n’a plus grand-chose à voir avec le monde que nous connaissons, mais la forme, la langue sont là avec du très bon et du passable. Rien ne change.
26— Les écrivains sont-ils des créateurs de contenu ? Quelle différence entre un blogueur, un streamer et un influenceur ?
27— qu’est-ce qui rend un livre durable, lisible à vie ?
28 — on ne lit plus l’Astrée, mais Rohmer en avait fait un film
29 — on ne lit plus non plus du verdier (que j’ai trouvé cité dans un livre tout récent Vachette de Suzanne Duval; il faut dire qu’elle est spécialiste de la littérature du 17e siècle) ni Tristram Schandy, mais toujours Orgueil et préjugé
30— j’en veux aux bibliothèques municipales qui ne cessent de désherber leurs collections.
31— Nous croulons sous la nouveauté, le jetable
32 — Pourquoi lit-on encore Rhum de Blaise Cendrars et pas Jean Galmot ou Louis Chadourne ?
33 — Bien sûr comme chaque année, je ne manquerai pas de lire des nouveautés, e t d’être bien souvent déçue, regrettant en plus l’argent que j’y ai consacré
34 — En ne lisant plus aucune parution nouvelle, je peux m’acheter tous les pulls de La Française.
35— Que lit-elle ma Zoé ? Elle avait un oncle écrivain et même bon écrivain Henri Michel Gautier La traversée dde la Manche, le journal d’un traitre, EDEN qui s’est suicidé à 40 ans. Il y a des vies bien plus terribles que les romans les plus noirs.
36 — Porte d’un bureau celui de son beau-père refermée sans bruit mère absente.Tétanisée ferme les yeux le laisse faire avance frôle mains doigts en elle. Traquée porte de son bureau piscine. Ferme les yeux tétanisée. Se sent comme une proie. Traquée. Avoir honte se sentir sale peur de faire mal peur de mal faire. Colère. Le laisser faire ne pas y penser fermer les yeux s’absenter être ailleurs. Douze ans treize ans toujours ça dure toujours. Se laver se baigner c’est l’été. S’habiller comme en hiver pour se cacher. Colère si on lui pose la question. Tu es jolie pourquoi toute cette colère. Si triste.
37— A dix-sept ans parle enfin à un oncle il se suicide peu après. Coupable se sentit coupable ne plus rien dire à personne. Jamais ferait trop de peine. Peut porter seule le fardeau alors que se déclare en plus la maladie de sa mère. Porte de la chambre d’hôpital où sa mère meurt. Parle enfin. Porte plainte vingt-trois ans plus tard. Porte de la gendarmerie. Porte de l’avocat. Porte du juge d’instruction se déclare incompétent. C’est le confinement pas de nouvelles.Dit enfin haut et fort l’inceste.
38— Ne cache plus rien a réussi à faire paraître un article dans Le Monde où elle s’appelle Jeanne P. « le parcours du comabattant de Jeanne P. victime d’inceste, sans nouvelles de la justice depuis deux ans ». Porte du deuxième juge d’instruction. Témoins parler raconter avoir mal soutiens avoir mal malgré les soutiens. Témoins la femme de ménage qui partaient en vacances avec la famille le frère qui était très petit le notaire l’ami de la famille. Ceux qui veulent bien parler et ceux qui ne veulent pas. Parler encore. Redire toujours les mêmes choses. Porte du tribunal qui ne s’ouvrira pas. L’homme s’est suicidé après avoir reconnu les faits. Cherche à comprendre son histoire et à se reconstruire. Elle a quarante et un ans. Elle vit et travaille hors de France désormais.
39— Le dernier descendant de Louis Neyron, fondateur de Rasurel, dont il avait hérité la maison de campagne est mort l’an dernier. Il ne voulait pas que je raconte l’histoire sulfureuse du fils du fondateur qui avait repris la firme à la mort du père et le nom de sa mère Neyron de champollon et que les Lyonnais connaissaient sous le nom de docteur Rasurel.
40 Resté célibataire, il avait tout légué à sa maîtresse. Une fille illégitime m’ a contactée il y a quelques mois pour savoir si je pouvais la mettre en contact avec d’autres descendants illégitimes.
41— Des drames, des cargaisons de souffrance endurées se perdent. Seuls surnagent les choses qui nous submergent.
42— fil narratif ou pas, l’important c’est de ne pas perdre le lecteur.
43— perdre au sens où il pose le livre
44 — perdre au sens où il se pose des questions, c’est autre chose et cela peut servir à relancer l’intérêt
45— bien sûr on ne répondra pas à la question d’à quoi sert la littérature
46— certains disent que le plus important est de susciter l’émotion. Pour moi, ce n’est pas du tout le plus important, sauf si l’on inclut dans les émotions, les émotions intellectuelles qui vont du plaisir de découvrir au plaisir d’élucider (pour faire court)
47— le suicide du beau père violeur, je comprends maintenant que c’est ce qui pouvait arriver de pire. Au début, j’ai pensé que c’était une belle fin, une fin qui donnait raison à ma Zoé, qui prouvait la culpabilité. Je m’aperçois aujourd’hui de deux choses. D’une part, que c’était douter d’elle qu’avoir besoin de prouver. D’autre part, qu’il n’y a rien de plus terrible que de ne pas pouvoir obtenir la confrontation. La fuite dans la mort a permis au criminel d’échapper à tout. Au regret, au regard, au pardon.
48-la colère et le désespoir voilà des émotions que la littérature est bien incapable de rendre, de faire éprouver au lecteur.
49— Nous lecteurs restons des spectateurs, des voyeurs.
50— des voyeurs à la recherche de spectacles de résilience.
51— c’est fou comme on aime la résilience, la capacité à surmonter le pire, la capacité à l’oublier, à l’enterrer, à le dissimuler comme on enfouit nos rebuts, nos ordures, nos produits jetables, nos excès, notre démesure
52— je connais une chercheuse qui depuis des décennies cherche à faire reconnaître les morts du massacre de Thiaroye, des tirailleurs sénégalais rentrés de captivité en Allemagne en 1943 auxquels la France a refusé leur solde. 35 morts avoués, 400 morts soupçonnés et toujours aucune vérité. Il est vrai que petit à petit la question a pris corps, qu’on en parle, qu’on s’en saisit, que l’État sénégalais a entrepris des fouilles.
53— Ce que j’écris me met mal à l’aise, car je sais qu’il n’y aura pas de fin, pas de point final, d’aboutissement. Tout cela restera en suspens. Je suis sceptique.
54— Je suis d’accord avec le fait que l’auteur doit être remué par son texte, positivement (joie) ou négativement (malaise). Tout de même l’étape de la fin, c’est une chose à laquelle on n’échappe pas. Trouver une fin, être déçu par la fin.
55— ma Zoé ne me répond pas. J’ai peur qu’elle aille très mal. J’imagine comme la douleur doit revenir par à-coups de son histoire qui n’aura pas d’achèvement, pas de procès, pas de condamnation. Elle ne saura rien de l’enquête, des témoignages recueillis, de tout ce passé qui ne passe pas.
56— À côté des livres, il y a des hommes et des femmes, auteurs ou personnages, qui ont ou ont eu une vie dont rien ne reste. Van der Meersch prix Goncourt mort de la tuberculose pour avoir préféré les médecines naturelles aux antibiotiques. Louis Chadourne secrétaire de Jean Galmot, frère de Marc Chadourne ne s’est jamais remis des heures passées enterré sous les décombres d’un obus de la Première Guerre mondiale, Jean Galmot empoisonné, Claude Farrère prix Goncourt 1905 mort dans son lit, le seul qui donne encore lieu à des critiques passionnées sur Babelio.
57— Jean Hougron, Georges Conchon, j’ai de la nostalgie pour ces auteurs, leurs vies, leurs textes. Bien sûr , il y a Duras ou Sagan qui leur ont survécu. Encore que, qui lit encore Sagan ?
58— Ce qui m’étonne le plus dans la littérature d’aujourd’hui, c’est le succès de la romance; même chez les jeunes qui ne lisent pas la romance a du succès.
59- Dans la romance comme dans tous les genres, il y a des degrés. Sally Rooney c’est le degré élaboré de la romance
60- Tout cela est bien mystérieux
Pas de fin, mais les contours dessinés de ces non dits.
La lectrice que je suis, reçoit.
Merci Yaël. Ma Zoé ne répond toujours pas et cela m’inquiète.
Le malaise oui
Petit témoignage qui vaut ce qu’il vaut
J’étais intervenue il y a longtemps dans un lieu d’accueil pour femmes ayant vécu des violences conjugales, avec la commande de créer une forme théâtrale (et musicale et picturale) avec un groupe de femmes intéressées.
Introduite par l’équipe des professionnelles, j’avais dans un premier temps discuté avec elles. Au delà de ma sidération à écouter leurs propos, j’ai été frappée de leur besoin de dire.
Mais je questionnais ma légitimité, le sens de ce projet.
Je me suis confiée à l’équipe qui m’a convaincue de continuer. Ce « pas de côté » devait soutenir leurs prises de paroles, leurs nécessaires confrontations avec les policiers, les juges, leurs agresseurs, et faciliter les relations avec leurs enfants.
Le malaise s’est dissipée grâce à une forme trouvée ensemble. Jamais je n’ai été aussi émue d’un résultat de travail.
Les femmes ont inventé avec les intérieurs de leurs maisons, ce qui s’y vivait, s’y disait, les plis de leurs silences, chagrins, haines, souffrances, le trop plein de la violence, parfois hurlée, parfois susurrée. Elles étaient dedans, et dehors, ont trouvé la juste distance.
Juste pour dire, que la malaise n’est peut être pas ce qui doit nous faire perdre le fil même s’ils proviennent de torchons sales, et que les laver en famille relève de l’indicible.
Quant au « désir », plutôt qu’au « pouvoir », mon texte n’est encore pas assez mûr. Oh que bien sûr, ce n’est pas du même ordre. C’est ce creux parfois exploité entre les deux que je veux raconter, un peu.
Merci pour votre retour en tout cas
Le malaise oui
Petit témoignage qui vaut ce qu’il vaut
J’étais intervenue il y a longtemps dans un lieu d’accueil pour femmes ayant vécu des violences conjugales, avec la commande de créer une forme théâtrale (et musicale et picturale).
Introduite par l’équipe des professionnelles, j’avais dans un premier temps discuté avec le groupe des personnes intéressées. Au delà de ma sidération à écouter leurs propos, j’ai été frappée de leur besoin de dire.
Mais je questionnais ma légitimité, le sens de ce projet.
Je me suis confiée à l’équipe qui m’a convaincue de continuer. Ce « pas de côté » devait soutenir leurs prises de paroles, leurs nécessaires confrontations avec les policiers, les juges, leurs agresseurs, et faciliter les relations avec leurs enfants.
Le malaise s’est dissipée grâce à une forme trouvée ensemble. Jamais je n’ai été aussi émue d’un résultat de travail.
Les femmes ont inventé avec les intérieurs de leurs maisons, ce qui s’y vivait, s’y disait, les plis de leurs silences, chagrins, haines, souffrances, le trop plein de la violence, parfois hurlée, parfois susurrée. Elles étaient dedans, et dehors, ont trouvé la juste distance.
Juste pour dire, que la malaise n’est peut être pas ce qui doit nous faire perdre le fil même s’il provient d’un torchon sale, et que le laver en famille relève de l’indicible.
Quant au « désir », plutôt qu’au « pouvoir », mon texte n’est encore pas assez mûr. Oh que bien sûr, ce n’est pas du même ordre. C’est ce creux parfois exploité entre les deux que je veux raconter, un peu.
Merci pour votre retour en tout cas
Pardon texte réecrit un peu car parti trop vite
On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Comme quoi en partant quasiment de rien, une remarque anecdotique sur une marque de torchons, on peut écrire jusqu’à 60 fragments et sûrement plus avec le temps. Il va falloir essorer les souvenirs. Et par un habile raccourci, on pourrait écrire que les torchons de famille mènent au degré élaboré de la romance. Moi ça m’amuse. Merci Danièle.
J’aime ta sérénité. ce texte m’a vraiment mise mal à l’aise en l’écrivant, puis heureusement ça passe. définitivement, je n’aime pas la romance…trompeuse.
J’ai vu que tu avais été jury du livre Inter et pour le très beau livre de Bélézi. Des livres qui comptent et servent vraiment à qqch.
Oh merci ! Sort aujourd’hui Cantique du chaos du même Belezi.
Pourquoi n’essayerais-tu pas d’écrire les tâtonnements à écrire que tu livres à Yael dans 1000 fragments faisant avancer l’écriture comme le fait Olivia Rosenthal ?
J’aime ces formes nouvelles que proposent les ateliers (particulièrement cette année), mais je doute de leur possibilité d’être reçues par des lecteurs hors atelier sauf à avoir déjà une notoriété établie. Ou alors au prix d’un travail considérable au-delà du surgissement que permet l’atelier.
En revanche, j’ai fait ma liste de leccture à partir d’Olivia : Pyreire, Nelson, Obiegly, taïeb, Lefebvre