les silences d’Eugène Savitzkaya

un auteur rare et intense, pour une fois croisé de près


Les livres d’Eugène Savitzkaya, nous les connaissons, denses et brefs, précision mais dans un écart brutal à la vie rugissante et bruyante, aux démons faibles du présent. Lui, je l’ai déjà croisé plusieurs fois, mais allez engager la conversation avec ce taiseux (et je dis ce mot au haut sens du terme, l’ai déjà employé pour Bergounioux). À Saint-Nazaire, c’est plus difficile, la mise à distance. Et quand on s’explique sur scène, c’est de son écriture.

Ci-dessous deux moments de la rencontre avec Savitzkaya animée par Pascal Jourdana. Pascal anime fréquemment des rencontres littéraires, à Marseille, mais aussi à Manosque ou Saint-Malo et ailleurs – disons que dans ces moments il arrive armé.

Je n’ai pas osé, quand nous parlions, sortir mon appareil à tirer le portrait – ci-dessus la photographie (de Boris Lehman) d’Eugène en son jardin, qui me semble juste par rapport à son corps, son regard, sa présence. Pas osé non plus me mettre à lui expliquer publie.net et combien j’y aimerais sa participation mais sait-on, s’il passe là...

L’écouter. Il parle par exemple (2ème vidéo) de sa découverte du Tombeau pour 500 0000 soldats de Guyotat ou de Michaux. Ses livres sont chez Minuit. Voir aussi sur Poezibao.

Suivre le site de la MEET et MEETING 2010 pour vidéo intégrale de la rencontre.

 

 


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1ère mise en ligne et dernière modification le 24 novembre 2010
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