
Se méfier de « Histoire de la littérature récente », sous ses airs de rien ça envoie du lourd
à propos d’« Histoire de la littérature récente, tome 1 »
60 micro-chapitres ayant tous à voir avec une facette différente de l’art d’écrire, s’y préparer, le tenir, imaginer le livre et le rejoindre.
L’art profond de Cadiot passe par une apparence de légèreté, ce petit sourire qu’il a toujours (voir les vidéos ci-dessous).
Mais, plus j’avance dans ces micro-chapitres, plus je les relis, plus ils m’inquiètent : une inquiétude non pas sur écrire : on fait le job. Mais sur le monde qui tout autour s’en éloigne, et qui pourrait bien être ce que Cadiot ici prend à bras-le-corps.
Reste cette fierté. À écrire, justement. À savoir mettre de l’air dans les mots. À aimer Racine.
Et une chose qui pour moi est unique, spécifique à Olivier : le rôle dans son écriture, à peau de phrase, du mouvement et de la vitesse – une écriture cinétique ?
Avant-dernière phrase du livre : « Lisons à haute voix ». Alors c’est ce que j’ai fait, 3 des petits chapitres, et quelques mots à suivre.
– sur le site de POL, un entretien vidéo d’Olivier Cadiot et Jean-Paul Hirsch, indispensable.
– page Cadiot et extraits sur site éditions POL
– photo haut de page : le « Voyager golden record » placé par la NASA dans une de ses sondes vers Saturne.
1ère mise en ligne 23 février 2016 et dernière modification le 16 mars 2016
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