Apprendre à écrire

Dans le cadre de l’atelier, je m’appelle « Ista Pouss », ou Istapouss pour les intimes. Mon vrai nom est Hervé Agnoux. J’ai l’habitude de prendre un nouveau pseudonyme à chaque site web où je m’inscris pour une raison ou pour une autre. Ista Pouss était pour gmail ; je l’avais pris bien des années avant, et je l’avais transformé par erreur en « istaous » pour l’adresse mail.

Sur mon blog, Les dérives de rue, je m’appelle Réan Fénine ; sur Wikipédia, je m’appelle Touam ; sur Youtube j’ai ma chaîne (50 abonnés ! ) où je suis Ista Pouss, puisque Youtube c’est Google alias Gmail ; sur Facebook, je m’appelle Hervé LLoire ; mon nom de domaine est drivrsdu.

Écrire ?… Mais tout vient d’abord du théâtre, dans son aspect utile. Je participais à quelque « recherche-action », comme disent les gens qui parlent, j’avais proposé des choses, et il fallait que j’écrive les textes supports car c’était trop urgent pour prendre le temps de chercher dans la littérature et… ça a marché.

J’étais troublé de voir les gens, les inconnus, prendre mes textes pour leur propre compte, prendre un beau visage en les écoutant. J’avais l’impression, mais dans des circonstances infiniment moins tragiques, d’être comme Anna Akhmatova, à qui on demandait : « Pouvez-vous raconter ça ? « … et cette étrange réponse de la poétesse : « Oui, je le peux. »

Je ne sais pas comment faisait Anna Akhmatova, mais j’ai trouvé dans les ateliers le moyen de ce pouvoir. Pouvoir que j’avais déjà, apparemment, mais on n’est pas toujours dans la féerie des « recherches-actions », alors il faut trouver une autre créativité.

Le théâtre continue de me donner une forme de recommencement, de jeu, de maquillage, de distance, de corps, d’adresse, qui ouvre ces textes, même s’ils n’existent pas, ou pas encore, ou ceux d’autres, parce que il m’arrive d’avoir le temps de chercher dans la littérature, et vendre à tous et toutes une vibration.

4 commentaires à propos de “Apprendre à écrire”

    • Oui oui, mais finalement je me suis dit qu’avec l’accompagnement c’était quand même bien. C’était un des trucs qui m’embêtait le plus, d’écrire et de ne pas avoir de retour, même si je comprenais que ça se comprenait… Donc, voilà, j’ai changé d’avis.

      • Bon il me reste à trouver comment on fait pour avoir sa photo sur les commentaires, ahem.

  1. Ouf ! Il en sera ! pour la photo peux pas aider, ai pas choisi, ai rien compris!