J’aime les mots pour ce qu’ils évoquent, j’aime les verbes pour ce qu’ils agissent, j’aime les phrases pour ce qu’elles mettent en mouvement, j’aime les histoires pour ce qu’elles déclenchent dans la réalité.
J’aime l’écriture dans ce qu’elle n’a pas besoin de coller au réel, mais peut le précéder, l’anticiper, le faire advenir. I have a dream.
J’aime l’écriture qui me change, qui change mon rapport au monde, qui change le monde.
Parfois, ce n’est presque rien, juste faire advenir des émotions oubliées, réorganiser mon livre intérieur ; parfois c’est beaucoup plus.
entrée proposée par Danièle Godard-Livet
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« Après la publication d’un de mes livres, dans lequel je parlais aussi des sauniers, de leur salaire et de leurs conditions de vie, leur sort a commencé à s’améliorer, à tel point qu’aujourd’hui leur salaire a doublé par rapport à 1956, et qu’ils travaillent réglementairement huit heures. C’est pourquoi je pense que ces pages sur les sauniers sont les meilleures que j’aie jamais écrites ». Leonardo Sciasca
entrée proposée par Danièle Godard-Livet
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Droits & copyrights réservés à l'auteur du texte, qui reste libre en permanence de son éventuel retrait.
1ère mise en ligne et dernière modification le 7 mai 2021.
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– index général du dictionnaire
– index des auteurs
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performatif
J’aime les mots pour ce qu’ils évoquent, j’aime les verbes pour ce qu’ils agissent, j’aime les phrases pour ce qu’elles mettent en mouvement, j’aime les histoires pour ce qu’elles déclenchent dans la réalité.
J’aime l’écriture dans ce qu’elle n’a pas besoin de coller au réel, mais peut le précéder, l’anticiper, le faire advenir. I have a dream.
J’aime l’écriture qui me change, qui change mon rapport au monde, qui change le monde.
Parfois, ce n’est presque rien, juste faire advenir des émotions oubliées, réorganiser mon livre intérieur ; parfois c’est beaucoup plus.
« Après la publication d’un de mes livres, dans lequel je parlais aussi des sauniers, de leur salaire et de leurs conditions de vie, leur sort a commencé à s’améliorer, à tel point qu’aujourd’hui leur salaire a doublé par rapport à 1956, et qu’ils travaillent réglementairement huit heures. C’est pourquoi je pense que ces pages sur les sauniers sont les meilleures que j’aie jamais écrites ».
Leonardo Sciasca
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