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ou un autreTumulte au hasard  : rêver

Règle : ne pas biffer un article sous prétexte qu'il a été rédigé, ou qu'on ne le rédigera pas. Accumuler en haut de la liste, à mesure qu'elles viennent, en conduisant, en s'endormant, les idées qu'on souhaite ajouter à l'arborescence mobile du livre. - A la banque, pendant je remplis mes borderaux de dépôt, la vieille dame qui examine ce qu'ont déboursé pour elle ceux qui lui avaient volé sa carte bleue dans son sac. Le code était avec, dans un petit porte-monnaire : « écrit en minuscule, minuscule ». Le vol accompli vers onze heures, elle avait bloqué la carte vers quinze heures. Ce qui surprenait, finalement, c'est comment les voleurs s'étaient contentés d'une randonnée dans un centre-commercial des plus banals, en bord de ville. Des fringues, quelques disques, des accessoires de sport. - Données concernant le bénéfice net l'an passé des entreprises répertoriées au CAC 40 : 84 milliards, en augmentation de près d'un tiers en trois ans. Ces bénéfices étant répartis entre actionnaires, plus d'un quart (24 milliards) était retourné à des fonds de pension anglo-saxons. - Dans le train en pleine journée, je m'endors. Je comprends que deux types près de moi s'enquièrent de l'heure, je sursaute et me prépare à leur répondre mais non, je suis seul. - Ce peintre et caricaturiste vivant dans ce pavillon près de Melun, entre rocade et rien, un chat et une poule dans son jardin, expliquant toutes les persécutions et jalousies constamment subies : et les appliquant si vite à votre prorpre relation. Jamais revu depuis. - La fille entendue dans le train qui avait accompagné son ex copain à ce concours international de faux solo de guitare : on mime en play-back toutes les postures, le gagnant allait en finale à Helsinki (en prime, on gagnait une vraie guiatre électrique : pour quoi faire, demandait-elle ?). Ce que serait l'équivalent d'un tel concours pour la chose littéraire (à considérer que Goncourt et autres prix ne soient pas autre chose déjà). - De la théorie plausible qui cherche à montrer, livre après livre, mois après mois, que Maurice Blanchot et Henri Michaux sont deux hétéronymes d'un auteur considérable, à l'aborder par son double visage. - Quand j'ai éliminé des dossiers entiers de vieilles lettres, et m'être aperçu ensuite que celles que j'avais cru mettre à part, de Maurice Blanchot ou Claude Simon, étaient restées dans le paquet détruit : et aujourd'hui plus jamais de lettres, rien que ce flux électronique, qu'on n'archive pas. - De cette habitude d'Henri Michaux de garder le silence complet un jour par semaine : périodes dans ma vie où c'était des jours entiers. - Du projet Google d'indexer et rendre consultable à distance la totalité des disques durs d'un ordinateur : que trouverait-il dans le mien, que je ne souhaite pas qu'on lise ? - Club des dormeurs : maintenant que la SNCF a déclassé de première à seconde le petit bout extrême du TGV, mais qu'on est peu à le savoir, chaque matin à 8h20 y retrouver les mêmes têtes. Gens qui dorment, et moi j'écris. - Un texte uniquement sur une couleur (pas rouge ni bleu, trop forts : peut-être juste l'emploi de nuances jaunes dans un ensemble monochrome). - La fréquentation que j'ai eue, à intervalles rares mais réguliers, d'intelligences nettement supérieures à ce que je pouvais moi atteindre, dans la résolution ou l'expression de problème mathématique, dans l'analyse philosophique. Ajouter l'intuition politique. Le profit que j'en ai tiré : Michel Quintard, Jean-Claude Lesueur, maintenant peut-être Stiegler. Comment apprendre que ce n'est pas à cet endroit-là qu'on travaille côté littérature : les écrivains intelligents se détruisent (Koltès, Emaz ?). Cas de Boltanski, ma non rencontre avec Deleuze, la fois que j'ai été pendant une heure près de Michel Foucault et qu'il ne m'a même pas adressé la parole. Comment Bourdieu vous désamorçait toute velléité d'écart au labour, qu'on sortait en rage mais que c'était son meilleur cadeau. Est-il légitime de ne pas craindre les jeunes qu'on perçoit comment dans une intelligence très brillante, mais bien moins forts qu'on a appris à l'être, avec d'autres techniques ? - Vie des gens : Michel Ravitsky, volet 2, le journal qu'il envoie chaque deux mois d'un peu tous les pays du monde, avec ses gosses et son bateau. - Vie des gens : le bassiste des Thugs (ses autres copains aussi, reconvertis). - Rêves avec peur : inventaire. De quoi témoignent-ils ? - Ne pas avoir fait l'armée, d'accord. Mais le service militaire obligatoire existait encore : les feuilletons qu'on se faisait de comment on échapperait, ou de ce qui se passerait au contraire si. Changement que tout cela implique. Rapport avec cette fois que monté dans petit avion larguant ami parachutiste (Jacques Laffite). - Profession : promeneur de cartable dans les trains. Faire de l'ordinateur comme on tricote. - L'Irlande qui réclame à la France restitution de la dépouille de Beckett. Le transfert. Questions. - Parmi les images de rêve, cette nuit : se couper lentement les ongles à la pointe d'un couteau. - Pourquoi aucun fabricant d'appareil photonumérique à proposer un appareil à images carrées par défaut ? - En voiture dans la nuit, en ville, on cherche une pharmacie, on ne trouve pas la rue, on a l'impression qu'on n'y arrivera jamais : retrouver les occurrences réelles. - Ce type, directeur de théâtre connu, qui nous avait sorti il y a deux ans, quand on cherchait à jouer Daewoo à Paris : « Le réalisme, ça ennuie les gens. » Ce vendredi il est avec Volodine au Zimmer, on s'embrasse, on se parle avec Volodine. Est-ce que j'aurais dû l'avertir ? - Souvenir des nuits blanches à Angers puis Bordeaux, à l'aube surveiller passage des marchands de lait, piquer une bouteille et en boire, c'était devenu comme un rite : le goût du lait bu à la bouteille depuis lors associé aux nuits sans dormir. - Du surgissement et de l'envahissement de l'expression « Il n'y a pas de souci », on l'entend partout, dans les gares, au travail, et même les enfants. Autre grand diffuseur : finir une phrase par « point barre ». Faire attention à noter quand cela commencera de s'affaiblir et disparaître. - Ce qu'on connaît de quelques hétéronymes sur Internet, comment blog, site et forums avec photos contribuent à créer un personnage réel, puisqu'on le voit agir exactement comme nous dans l'univers virtuel. - Mes trois jours à Charleroi, probablement octobre 1978. A toutes les sauces, le Rimbaud. Dans cette usine il s'agisssait de changer et régler une série de cartes analogiques de circuits de puissance. - Coupeur de queues de chiens pour métier. La Belgique avait interdit il y a deux ans qu'on retaille et brûle les oreilles des chiens, elle vient d'interdire qu'on leur coupe la queue pour raison esthétique. Ce qui veut dire : en France bien sûr on continue. Imaginer les tas de queues coupées. Ma relation aux chiens. Les rêves avec chiens. Imaginer l'officine du coupeur de queues de chiens (oreilles en prime) _ [fait->370]. - Le voyage de Paris jusqu'à Metz avec Cazeneuve pour rencontrer le responsable régional de la communication SNCF : on part à huit heures, on arrive à midi, et le type nous dit qu'il avait bien reçu notre lettre, mais que seul pouvait nous donner l'autorisation son propre supérieur, service communication SNCF, à Paris gare Montparnasse. Le rendez-vous était terminé, à treize heures nous reprenions le train pour Paris. Finalement un bon souvenir : qu'est-ce qu'on avait parlé. Maintenant, en plus, on en rit. - L'usine atelier de Melik Ouzani. La développer encore plus à l'infini (et qu'il va en être exproprié) _ [fait->364]. - Scène de rue, avant-hier soir. Des pompiers accroupis près d'un type de vingt ans, assis sur le trottoir. Ils lui donnent des claques, gentilles, mais fermes : - Allez, on se réveille, voilà, on y arrive... Arrive un car de commissariat, les flics qui déboulent à trois : - Il se passe quoi, là, qui c'est ? Je m'en vais. Je suis au coin de la rue Beautreillis, puisque c'est là que je vais. Au fait, c'est là qu'est mort Jim Morrison. - Rêves où j'ai du sperme vert. - Il s'appelait Jean-Pierre Marielle, homonyme d'un acteur de cinéma. On était proche dans les années Angers, il s'occupait de l'Unef à Nantes. Puis il est parti voyager en Inde, a été tué d'un coup de couteau dans un train entre Bombay et Goa. Comme j'ai pensé à lui plus tard, faisant les mêmes trajets. - Du jeu auquel se livriaent dans les années 80 les lecteurs de Géronimo, libraire à Metz, avec la complicité du libraire. - Claude Simon enfermé à cause de la salle de bain de New York, mais transposer : surtout oui, transposer. - Sur l'idée d'un livre unique, qu'on développerait toute sa vie, et rendu possible par l'évolution des moyens techniques. - Reprendre le texte intitulé [L'Intérieur de ma tête->52] et plutôt que de le retravailler en faire des variations à contrainte (même syntaxe, même nombre de signes, même liste de verbes etc.) et les disperser à intervalles réguliers dans la totalité du manuscrit. - Je connais très peu la ville de Dijon : rassembler tout ce dont je dispose concernant Dijon. - Développement sur une idée du bonheur : la trattoria Grazioso père, mère et fils piazza del Popolo à Rome en 1984, et vie de Romeo Lucchese. - Liste avec description de toutes maisons et appartements ou chambres visités dans les périodes où chercher une location (Montpellier, Tours, Paris, autres). - Angers, l'appartement de Didier L. et Claudie au-dessus de l'avenue, long couloir inutile, et ses parents en lotissement à la Roseraie. Les avoir revus un jour, eux deux, bien plus tard, à Dijon : pareils. - Idée très sérieuse pour les lectures publiques : présence de bornes interactives, on peut me demander de lire à voix haute tel ou tel article, n'importe lequel, mais surtout on peut choisir un item dans cette liste des « articles à faire » et me demander sur le champ d'improviser ce qu'en serait le texte. - Puisque je n'y reviens plus depuis au moins 3 mois, expliquer pourquoi je n'ai pas pu écrire un ultime texte sur ma période plate-formes pétrolières : ce qui s'était passé à ce dernier voyage, est-ce que j'aurai le culot un jour. - Détails concernant mon séjour à Göteborg, décembre 1979 (suite autobiographique) : mais ça pourrait faire tout un petit livre? - Ça devait être dans le Parisien Libéré ou un journal de ce genre-là, moi je l'entends via conversation de bistrot. Le gosse avait 12 ans : aujourd'hui il dénonce sa mère et son amant, parce que « à l'époque ils avaient tué un mec, attaché sur le plumard, il vivait chez eux, ils voulaient le virer, ils l'ont découpé en morceau ». C'était selon eux il y a 15 ans, le gosse en a 27 aujourd'hui : combien de fois il y a pensé ? quelles images, quel bruit ? Et pourquoi maintenant ? - Retour sur le bug de l'an 2000 : on dit que ce n'est pas fini, qu'il y aura un grand coincement. - L'ordinateur mental (vous pensez, il écrit). - Invention d'un faux Olivier Cadiot identique en gros à l'original et ce qu'on pourrait en faire : prolongement de ce principe ou pas à différents atypiques (non, cela ne fonctionnerait qu'avec lui, Cadiot). - Le train s'arrête parfois dans une petite ville inconnue. Alors je descends _ [fait->321]. - Avoir à l'instant décliné la proposition amie de rédiger un texte [j'aime | je n'aime pas->http://desordre.net/blog/blog.php3?debut=2005-11-27&fin=2005-12-03#218] à la façon de Perec : ce n'est pas dans le projet ici (aussi, ai trop vu ce texte utilisé par les spécialistes des ateliers pour pauvres). - {Nuit des longs couteaux} : c'est l'expression qui me revient, pour anticiper ce moment où il faudra bien que j'élimine de ce site les articles qui ont vieilli, ou bien sont comme des branches sans fruit. Intuition que ça se fera de nuit, très tard, avec un peu d'alcool, et que les archives seront effacées aussi pour sûreté. Ai toujours procédé comme ça. - De l'importance de dormir dans les théâtres _ [fait->340]. - Anecdotes vécues concernant Dominique Grandmont (et comment on peut penser toute sa vie à un ami rien que pour une image : {les pigeons volaient à l'horizontale} à chaque traversée de gare). - Souvenirs réels concernant le buffet de la gare d'Angoulême, et l'acteur dont toute la vie était résumée dans son coffre de voiture _ [fait->313]. - "J'aurais besoin d'assistance." Comment quelqu'un prendrait en charge tous les aspects concrets et administratifs de ma vie. - Récits de brimades avec types nus dans l'armée anglaise, et le scandale qui en découle : que c'était le même jeu aux Arts et Métiers, que cela y dure encore dans leurs bizutages, mon refus l'an dernier d'aller y parler, parce que ces humiliations en moi n'ont pas faibli au bout de trente ans. - Faire versions scène, pour lecture avec Pifarély, de quelques textes trop longs pour être dits en public : l'homme sur l'armoire, le mort qui explose, et celui de la fête foraine. Cette réflexion qu'on m'a faite vendredi après lecture : « Tu ne te fuis plus toi-même. » Que pourtant si, encore, bien trop. - De pourquoi Nicolas Bouvier me fascine autant. - Quoi faire de l'astrologie ? Elle se propage même sur Internet. - Ce type qui à Angers suivait une formation commando et comment on l'avait adopté, il nous racontait, chaque semaine quand on le revoyait, à quoi on les formait, les missions qu'on leur donnait, en plein dans notre monde ordinaire. Jusqu'à le découvrir une nuit seul farfouillant à la fédé du Parti : on faisait partie de sa mission, on s'était laissé prendre à une histoire qui nous englobait en miroir. - Je repense à cette découverte, une fois, il y a longtemps, à la gare de Luçon en Vendée, d'un jeune couple en train de lire à deux dans le même livre, un roman d'Échenoz. Je le lui avais raconté après. Quoi faire avec ça ? - Des qualificatifs recueillis à propos de ma façon d'écrire. Dont celui-ci, récent et sérieux : {chromatisme syntaxique}, pourquoi pas. - Les compressions d'Edgar Poe _ [fait->297]. - Fait divers ces jours-ci : dans un puits, l'accès à une salle souterraine où on retrouve les ossements d'un type qui s'y est laissé mourir il y a au moins dix ans. Sa mère, qui représentait son seul lien au dehors, vient de mourir il y a cinq ou six mois. Il avait vécu des années dans cette salle souterraine, personne ne savait plus rien de lui. C'est sa demi-sœur, qui hérite de la maison, qui découvre la salle souterraine et les ossements. Il avait des livres, nous spécifie-t-on. - Ecriture : la disposition précise des trois pièces de l'appartement de Villesicard, et comment cette structure je l'ai retraversée dans chaque fiction (la scène du sac dans Daewoo). - L'étrange et minuscule maison des G. en pleine campagne près d'Angers, juste deux pièces, les fêtes qu'on y faisait et comment on s'y arrangeait. Autre lieu : cette ferme isolée, à l'intérieur de luxueux et discrets boxes de cuirs et coussins, le commerce qu'on y faisait (je n'y suis allé qu'une fois, je crois avec Dumuids). - De la question : pourquoi m'est-il arrivé si peu de choses (en général). - Choses idiotes : l'épouse du président de la République poursuivie pour avoir utilisé gracieusement un jet privé d'une compagnie d'aviation véreuse, juste pour se rendre en Corrèze où on confectionnait « la plus grande omelette aux cèpes du monde » (pas sûr que ça mérite d'être raconté). - Une soirée avec Antoine Emaz (raconter de façon détaillée une ...). - Du mot {roman} et s'il s'applique à ce {Tumulte}. - Pourquoi je n'ai aucune photographie de 17 à 29 ans. - Le panorama de Wroclaw (j'avais déjà fait un bout de texte sur ce panorama, mais refaire). - Le syndrome {Montagne magique} : pouvoir passer debout de longues minutes le front posé contre un mur, et puis ensuite se retourner, et rester là à regarder le monde devant soi, vide de pensée. Avoir même besoin de ce vide et cette durée, ce confinement à heures fixes pour que naissent ici des histoires. - Les photos vues sur l'armoire métallique de l'atelier des techniciens du théâtre de Malakoff : les cheveux très longs, mi longs et puis plus longs du tout. La crête remplacée par crâne rasé plus petit bouc. Les {occasions} où on fait ces photos. - L'idée de proche banlieue : maisons comme dans une poche, les pièces biscornues, le chemin pour s'y rendre. Ce couple de militants à Sèvres, chez qui on se retrouvait parfois le dimanche soir, comme on se sentait loin des normes et qu'on essayait de se le prouver. - Souvenirs de l'affaire Botton-Noir, l'argent prélevé sur les pharmaciens pour un luxe si normalisé, et revoir ça de loin. - Vie imaginée (pas tant que ça puisqu'une fois j'étais resté le regarder) de George Lang, quand il tient à lui seul, la nuit, l'antenne de RTL. - Une histoire vraiment idiote : dans le parking souterrain d'une grande ville, sortant de l'ascenseur, ma clé de voiture tombe par l'interstice de la porte. Me voilà avec un pompier qui m'emmène encore plus bas que les étages voitures, dans d'étranges boyaux, jusqu'à ce dessous de l'ascenseur où on les retrouve. - Inventaire le plus exhaustif possible de tous collages d'affiche. Certains sportifs ou musclés. Goût du clandestin. Revoir le lendemain les slogans et comment on les faisait jouer dans le paysage urbain. - Ce moment à Tanger dans ce café en terrasses au-dessus de la mer: pourquoi chaque fois partir d'un seul instant? (et journée dans l'hôtel sans sortir où j'avais écrit d'un seul coup "Qui se déchire"). - Le nom Aulnay-sous-Bois (je n'y étais jamais venu sinon) : là que j'ai vu la dernière fois, à la bibliothèque municipale, le vieil Aragon (et son chauffeur, un Chilien je crois), un peu infantile : tout ce qu'il voyait le faisait rire. Scène. - Vie du pompiste Avia d'en face le pont Napoléon : et quand il dort, celui-là? - Des rendez-vous annulés à Paris, je dois rester tard le soir pour un truc de théâtre et j'ai une chambre d'hôtel: du coup je me retrouve seul dans cette chambre tout un après-midi avec rien d'autre qu'écrire mais quoi. - A France-Culture, Veinstein est en retard, je dois écouter fin de l'émission précédente : ils sont quatre à parler d'un poète qui vient de se suicider, je comprends peu à peu que forcément c'est Christian Guez-Ricord, ça ne peut être que lui, je n'étais pas au courant et alors c'est comme si je le voyais s'y préparer devant moi. - Des feuilletons par épisodes pour couper le rythme trop égal : Duchamp en cinq parties, et reprise d'une suite pour la lecture à voix haute, {Impatience prolongé} avec appui sur le masculin. - Façon détaillée de passer la journée dans le réseau sans rien faire : « pratiques de l'addiction Internet ». - Un contrat d'édition rédigé spécialement pour ce tumulte : l'auteur X cède à l'éditeur Y les droits d'édition graphique de l'œuvre numérique Z, en accès libre dans sa forme virtuelle... - Le rêve de Bombay : les deux rues parallèles, le pont près de la gare avec le type à l'elephantiasis, l'idée de se perdre. - La pièce de théâtre uniquement pour les chiens. - La réquisition des logements vides, description. - L'assemblée du jeudi soir tournait chaque fois à l'émeute : c'était devenu un jeu. - Dans les noms retrouvés, Beaussier au lycée, et ceux qui plus tard lui ressemblaient. - L'idée de tendresse extrême dans le rêve, et pas quoi elle s'illustre. - Dans la suite des rêves récurrents, celui où on arrive par l'aéroport sans papier ni argent dans un pays inconnu, dont on ne parle pas la langue, et pourtant on va y séjourner pour un travail. - Raconter le {Rétable des merveilles} de Cervantès sans le relire, juste d'après le souvenir que j'en ai. - Une liste, quitte à la prolonger sur plusieurs années, de toutes les personnes, nom et prénom, à qui j'aurais parlé ou que j'aurais connues, le plus loin possible, sur toute ma vie (ordre alphabétique). - Vie de Victor Ménard. - La ville perclue de résine (un abandon volontaire). - La période où je dormais de jour, de préférence dans les trains, et passais les nuits d'hôtel sur mes cahiers où, plus tard, l'ordinateur portable. - L'histoire de ce type qui avait refait en 584 pages, seul, un numéro entier du New York Times : quelles variations en tirer pour soi-même, à refaire l'exercice ? - La nuit à Bordeaux où deux fois de suite j'ai trouvé ma chambre d'hôtel occupée _ [fait->215]. - Seuls avec un mort dans l'église à Venise _ [fait->271]. - Vie de la dormeuse de Chaix _ [fait->254]. - L'histoire du mort qui a explosé _ [fait->167]. - Revenir plus concrètement sur le fou du bord du fleuve, ses heures, ses trajets, sa langue, ses objets et sa carte. - Celle qui avait attendu toute la nuit devant la porte. - Revenir plus concrètement sur le fou du bord du fleuve. - Dans les chambres et lieux, la dernière nuit que j'avais passée au 14ème étage de Karl Marx à Bobigny, meubles déjà mis en gardiennage pour un an, avant de partir à Berlin en camionnette. - L'arrivée à Berlin en camionnette (et peut-être les 3 rencontres avec Heiner Müller). - Comment parle C. quand il imagine ou raconte un film ou scène de film, T. quand il imagine ou raconte une scène de théâtre, L. quand elle parle d'un livre: façons de l'écriture d'appréhender le monde, et les traiter comme des bornes d'un territoire vide où moi j'avancerais à tâtons. - En se remémorant un par un les étudiants Beaux-Arts auxquels j'ai eu affaire, isoler ce qu'il y a de singulier dans leur façon ou leur recherche, et reconstruire très brièvement une posture fictive, un portrait. - Le coup de poing reçu en pleine rue piétonne un samedi soir à Bordeaux et les urgences (1973) _ [fait->145]. - Mirambeau _ [fait->137]. - Vie de Gervais N. (« vie sage de Gervais N. »). - Le grand combat Naudy Devésa. - Aperçu très partiel sur la vie de Michel Ravitsky: construire son bateau et partir. - Mes quinze jours à Prague chez Motorlet (automne 1979), et Rimbaud. - Le projet du livre tout entier dans un autocar de nuit. - La plate-forme où on m'avait envoyé juste après un accident avec des morts. - La discussion il y a deux ans avec ce type, à propos de ce grand amour resté aussi platonique pour lui que pour moi _ [fait->133]. - Mon oeil droit qui voit flou, avec la tache un peu noire qui se promène au milieu et que ça devient plus grave, depuis 15 jours en tout cas _ [fait->128]. - L'idée d'une fatigue extrême, dans une course d'endurance par exemple, une course qui ne finit pas. - Suite exhaustive des chambres: un texte pour chaque chambre, j'en suis loin encore (rue de Trévise, rue Parmentier, Villesicard). - La question du maître: l'apprentissage avec Bl..., notre traversée de la France pour rendre visite au grand écrivain. - Le désir de voyage: et pourquoi si peu accompli ou en sommeil. - Description matérielle de mes archives: la valise en carton noire, les tiroirs de la commode aux outils, le bac plastique sous mon étagère, l'accumulation des carnets. - Reprise des rêves récurrents: les trois que j'ai mis dans {Impatience}, les réécrire et les compléter par ceux qui sont moins fréquents, ou plus angoissants. - Liste des lieux qui pourraient fournir appui à conte fantastique: souterrains de Montreal, passages de Prague, la rue droite de Luçon. - La nuit en train de Moscou à Petersbourg, et bien plus tôt les nuits en forêt en Allemagne, quand je ne comprenais même pas la langue et que ces types m'emmenaient le week-end. - La promesse que je me suis faite de parler de Bombay, et d'en faire une accumulation poussée le plus loin possible. - Reprise de {bruit du monde} et compléments à {vie des gens}: les articles écrits mais non publiés dans la mise en ligne. - Chez les morts: le contact même du corps froid, sa consistance. La doc que j'ai accumulée lors des expos de ce fou avec sa "plastination". - Liste de toutes les listes (faites, à faire).

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François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 5 mai 2005
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