utopie voix
enregistrement voix off

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ou un autreTumulte au hasard  : indéchirable

Avec Jérôme Schlomoff, pour la bande son et voix off de son film [New York Zero Zero->134]. On n'a pas tous les jours la chance d'une telle [utopie->http://www.barreraprod.com/studio]: tout est construit pour accueillir la voix et l'exhausser. On l'entend mieux qu'en vrai. C'est un micro Neumann 47 du temps où l'ORTF les revendait pour de soi-disant plus modernes, et puis restauré, sur un préampli [Millenia STT->http://www.mil-media.com/docs/products/origin.shtml] où même pas besoin d'enclencher le compresseur ou l'égaliseur. On est seul, avec la voix devenue corps, via le casque, l'acoustique de la pièce, l'ambiance où on vous met. Sur ma table, c'est cela aussi, en tout petit et mélangé. Un micro Rode, un petit préampli StudioProjects entrant par la Tascam USB dans l'ordinateur, et pourtant, dans ce bricolage, le même rêve à poursuivre: en quoi la voix, livrée à elle-même, peut ouvrir le texte, l'appeler à naître? Juste un petit pincement: ce très rare lieu à Paris où les moyens sont un cran au-dessus même de Radio France, vit de l'enregistrement son des publicités de marques commerciales. Et voilà qu'on l'utilise, ou bien au contraire le bon sourire, avec la complicité de Bruno Lambert, le maître des lieux, pour un film expérimental, tourné à New York sous la neige en sténopé, avec une caméra sans objectif bricolée par [Schlomoff->http://www.tierslivre.net/art/schlomoff.html] lui-même...

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François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 9 novembre 2005
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