vécu
l'usage du mot : Marguerite Duras


Je me suis dit qu'on écrivait toujours sur le corps mort du monde et, de même, sur le corps mort de l'amour. Que c'était dans les états d'absence que l'écrit s'engouffrait pour ne remplacer rien de ce qui avait été vécu ou supposé l'avoir été, mais pour en consigner le désert par lui laissé.

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François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 14 décembre 2005
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