Les rêves flamboyants sont tombés de la nuit, ombres de vie. La chambre était obscure, seul un rayon de lune s’était posé sur le vase de la commode. Il bougeait dans son sommeil, se retournait, passait du ventre au dos dans une chorégraphie incontrôlée de son corps. Il lui sembla entendre un bruit, un bruit de rêve flamboyant qui serait tombé du lit. Il regarda, ne vit pas d’ombre de vie sur la descente de lit. Et pourtant cette phrase lancinante dans sa tête : « Les rêves flamboyants sont tombés de la nuit, ombres de vie ». Il avait beau regarder, il ne voyait rien. Et puis c’est quoi se dit-il des rêves flamboyants, ombres de vie, et pourquoi seraient-ils tombés de la nuit. Il interrogea le rayon de lune posé sur le vase de la commode. Il était muet, peut-être même sourd. Il lui sembla alors voir des fourmis s’avancer vers lui, une armée de fourmis.
Codicille Toujours cet homme habillé en jour, il est dans son rêve la nuit où réapparaît l’armée de fourmis.
je frissonne à cause de cette armée de fourmis, je la vois…
continuer à nourrir nos rêves les plus flamboyants !
amitié, chère Marie