Il brûle dehors. Dedans, une mèche blanche en suspens sur le plat. Un corps empaqueté de petites fleurs. Le couteau effilé à lame brune. émiettage de peaux en tous genre. Odeur d’ail sur le pilon.
Un boutis rouge très convoité, le reste pauvre : banale armoire brune la corbeille sale du chien odeur de moisi dans la salle d’eau et deux anneaux d’or au repos s’enlacent…
Devant le buffet breton feuilles charnues du pistou pâleur extrême de la courgette saveur sucrée et peau de bébé petits grains en bouche quand la nappe en coquetterie de dentelles. Villefranche là-bas sous le ciel.
Le roulis espacé des voitures tout un peuple de grillons aux pavillons et la vue sur le grand rideau qui respire
verso
Il y a une barrière tout autour la pinède a bien rétréci les terrasses étagent des villas neuves où chacun fait son chez-soi.
la tombe nommée Burle comme brûle, trop de croix sous le ciel, les pinceaux des cyprès le brossent bleu, les fleurs sont fanées…
Bien belles images surtout « des cyprès le brossent bleu, les fleurs sont fanées,,, » Merci
merci beaucoup Louise et de votre fidélité encourageante
ces petits espaces singuliers brièvement décrits qu’on reprend une deuxième fois pour être sûr et puis on les trouve…
magnifiquement singuliers. …
ah ah! tu me lisais au moment même où je te lisais, quelle synchronie ! Mille mercis Françoise!
Beau inquiétant – « Un corps empaqueté de petites fleurs. » « Le roulis espacé des voitures tout un peuple de grillons aux pavillons et la vue sur le grand rideau qui respire » Là j’aimerais me tenir un moment ( respirer les grillons ) et marcher sous les cyprès vers … Merci
J’aime beaucoup. Tous les sens sont convoqués.
Merci Betty
Une écriture incisive dont la voix s’empare pour une lecture oralisée. Merci
Saisissant ! ça brûle, ça a brûlé
merci Muriel du passage