A propos de Piero Cohen-Hadria

(c'est plus facile avec les liens) la bio ça peut-être là : https://www.tierslivre.net/revue/spip.php?article625#nb10" et le site plutôt là : <a href="https://www.pendantleweekend.net/ les (*) réfèrent à des entrées (ou étiquettes) du blog pendant le week-end

# recto/verso # 05 | vers le onzième

Un jour je regarderai les images du 125 faubourg – un feuilleton je les regrouperai j’en ferai quelque chose – un billet – un ouvrage – un ouvroir – c’est en face de la rue – mais je ne vais pas recommencer, je vais sans doute simplement commencer, ce n’est pas le lieu, ce n’est pas le jour, ce n’est Continuer la lecture # recto/verso # 05 | vers le onzième

# recto/verso #04 | narration

Je ne suis pas ukrainien, non plus que russe, gazaoui ou israélien, pas plus que syrien ou afghan, argentin ou hongrois, brésilien ou turc, vietnamien chinois ou philippin, yéménite ou soudanais. Je ne me sens rien de spécial vis à vis du pays où je vis, de la langue que je pratique, je ne tiens pas à aller perdre la Continuer la lecture # recto/verso #04 | narration

# recto/(verso) # 03 | cinéma

il était une fois il y a cinquante-cinq ans mon frère qui faisait des études de mises en scène de télévision, il y a Erroll Flyn et Trevor Howard ou Alan Ladd, il y a Rome ville ouverte (j’aimerais tant n’en pas oublier…)et Anna Magnani qui ressemble à ma mère, il y a la chambre 15 de ma tante pour Continuer la lecture # recto/(verso) # 03 | cinéma

#recto/verso #02 | mi-avril

à ce stade de la nuit il n’est plus question de rêver évacuer les faux semblants, les illusions les espérances, gommer les errances, ne pas parler de poésie – à ce stade de la nuit rester là prostré à n’attendre rien les yeux ouverts fixés au plafond et uniquement respirer et se concentrer sur ce flux uniquement le mouvement de Continuer la lecture #recto/verso #02 | mi-avril

# (rect/vers)o #01 | Rome, probablement

le vieux de la ville se trouve dans une boucle du fleuve – une des rues qui mènent à la place de la République (est-ce bien la place de la République ou celle du Peuple ?) (ça revient à peu près au même ) (à peu près) où au 22 bis vivait ma tante – l’une de mes – il Continuer la lecture # (rect/vers)o #01 | Rome, probablement

nouvelles #lire et écrire #|Piero C-H (avant (et après – 6) coureur)

l’image sur la page d’entrée : Pinar Selek, avec tout notre (mon) soutien M|29 (vulnérables, laisse-moi rire) (ça n’est pas si grave semble-t-il – « ce n’est pas une cyberattaque » a lancé le portugais de service -« l’État fera de son mieux » déclare le spanish prime-minister (éclairé par un groupe électrogène) – « tout est sous contrôle » annonce un robot) (pensée vers Helena Continuer la lecture nouvelles #lire et écrire #|Piero C-H (avant (et après – 6) coureur)

# Boost # 15 | vivre, oui

Vivre, oui Réluctance opposition, rien. Empêchement OTAGE. Souviens-toi, souviens-toi. Rien. je n’ai rien à dire. Condamné et forcément coupable. Rien à donner et rien à prendre. Le style, la phrase les mots et les points. Rien. Un plaid, un lit, un mur, une porte. Une lampe avec un rhéostat. Rien, je n’ai que ma vie. De jour jamais. L’air respiré Continuer la lecture # Boost # 15 | vivre, oui

# Boost # 14 | forcément

Je m’appelle Giuseppe mais tout le monde dit Peppino parfois Pepe mais c’est rare. Giuseppe dans votre langue c’est Joseph. Je suis bien obligé de traduire sinon comment vous comprendriez ? Peppino est un diminutif qui a quelque chose d’enfantin. Ça m’est resté. Je suis resté un enfant. Une espèce d’enfant encore. Le petit Pepe c’est ça que ça veut dire. Continuer la lecture # Boost # 14 | forcément

# Boost # 13 | dans le noir

Tout dépend du jour. Au début, tout au début le lit, Tu ne le connais pas. Allongé là ce jour-là ce premier jour-là. Les tirs les claquements les cris les portes les voitures les morts le sang les cris les voitures les cris et toi vivant. Ce premier jour-là, Tu vis toi oui où est-ce ? Pas si loin. À une Continuer la lecture # Boost # 13 | dans le noir

#Boost #12 | vers la fin

vers la fin Il ne se passe jamais rienon est là on attendle froid le ciel le soleil c’est au huit de la rue un endroit pareil semblable égal à tous les autresla même chose la même rue la même ville le même ciella chaleur les palmiers et les odeurs des fleurs et des fruits de saisonici ça ne sent Continuer la lecture #Boost #12 | vers la fin