#histoire #05 I 8 vues sur le sac à vomi

Quelques individus face au (ou dans le) désormais fameux sac à vomi à rebord rigide : L’ingénieure- inventeuse du sac à vomi à rebors rigides : Eureka La malade : Aaaaaahhh Aaargrgrbl L’infirmière… non, pas l’infirmière, elle est fatiguée, elle pense au médecin de garde qui lui pourrit la vie, et elle a déjà vu trop de sacs à vomi pour, justement, les Continuer la lecture #histoire #05 I 8 vues sur le sac à vomi

Cinq fois la borne à eau #histoire #05

La borne à eau est bordée d’une nervure, comme un bracelet qui luit dès qu’on l’éclabousse un peu. C’est rare de la voir briller ainsi le jour, elle est trop à l’ombre des maisons du bout de la rue Sainte-Hélène… Sainte-Hélène ! Qu’est-ce qu’elle a bien pu faire de sa vie, celle-là ? Moi, j’aime bien venir la nuit, il y a Continuer la lecture Cinq fois la borne à eau #histoire #05

#histoire #05 | l’île

  1. Peu de gens savent que l’île est plus grande que la ville en face, que son territoire est immense. Je peux en faire le tour à vélo, je n’en vois jamais la même chose. Ça me prend une bonne partie de l’après midi. Une fois, je suis reparti de l’île à la nuit tombée. Elle m’a eu l’air encore plus grande, dévorée par l’obscur. Fantomatique.
  2. Ici pour la chasse, les buissons regorgent encore de bestiaux, de lapins, de lièvres. On avance le nez par terre pour identifier les empreintes dans ta glaise molle. L’île c’est ça, à ras du sol ou à hauteur de petit mammifère. Parfois le regard se lève vers les arbres pour identifier un rapace, autre chasseur, concurrent potentiel ou rabatteur. Les sangliers, on les a pistés depuis l’autre bout de l’île. Après c’est le chien qui les a reniflés.
  3. L’île, ce sillon quotidien que je trace, qui me tisse depuis presque six ans, qui me constitue. À perte de vue, la végétation, les cultures, loin de mes racines paysannes charentaises mais ce paysage fluvial, ces plantes d’eau, ces espaces humides, sont évocations vertes d’enfance joyeuses à patauger dans les marécages.
  4. A petite foulée, l’île. Je la parcours comme terrain d’entraînement. Je ne sais pas grand chose de sa faune et de sa flore mais parlez-moi du sol. Une terre souple qui amortit parfaitement la course. Une terre douce sous les pieds et le vent qui accélère ma course.

#histoire #05 | 100 vues du mont Dazaï

• téléchargement des docs d’appui et sommaire sur Patreon (page fixe)• sommaire général de l’atelier hebdo #histoire #05 | 100 vues du mont Dazaï On poursuit une idée assez impalpable, mais simple : comment les éléments déjà réunis peuvent faire avancer le livre sans même l’intervention apparente de l’auteur ? Avec impact profond pour notre côté des manettes : pour que «l’histoire» en Continuer la lecture #histoire #05 | 100 vues du mont Dazaï