Emprise ?
terreur tragédie horreur
Emprise ? Emprise ? Emprise ? Emprise ?
Sans doute le souvenir du film « Emprise » du canadien Sidnay J.Furie sortie en 1982
une femme victime d’agressions sexuelles violentes par une entité invisible dans sa propre maison. Tout au long du film elle se bat pour comprendre et échapper à cette emprise, au bout d’un long parcours entre rationalité psychanalyse et surnaturel parapsychologie elle réussit à circonscrire le troublant phénomène, à canaliser l’horreur du drame, elle retrouve calme et liberté. Elle rentre chez elle, elle ferme la porte, elle entend « Bienvenue à la maison salope » Rien n’a changé (même si aujourd’hui elle saura sans doute vivre avec)
On n’échappe pas à une emprise, on ne guérit pas, on ne s’en détache pas. L’emprise domine
Peux tu dire quelque chose de l’emprise (des emprises) qui te concerne(nt) ?
ma gorge se serre, suis dans l’obscure, avance précautionneusement, rien n’apparait le mot prend toute la place. Emprise m’étouffe
tu n’as pas des sujets qui te hantent ?
L’enfance, le théâtre, le qigong, Molière, les autres, le passé, le centre, la poésie, le transsibérien, l’adolescence. Tiens ! au verbe hanter ça s’ouvre un peu…
Parfait et ton emprise alors ?
Ah non ! Au mot emprise mon imaginaire se fige se pétrifie se glace s’immobilise se méduse. Je me raidis, me statufie
Plus rien
Cette proposition dévoile chez chacun une telle richesse… La tienne et les évitements, et tout le dit dans les non-dit, en cadeau Molière le beau parleur, que ces paragraphes sont riches, et donnent envie de plus. J’ai évité le mot emprise et son sens premier. Sciemment. Merci de l’avoir — j’ai envie de dire — déballé.
Cat