Recto
Période : 1980-2058
Figures majeures de la période : femmes aux prénoms variés, souvent commençant par A.
Courants esthétiques et idéologiques : post-romantisme désespéré, rougisme automobile
Évènements marquants : un genou qui se rapproche un peu trop mais pas assez ; deux mains qui caressent un visage qui n’est pas celui qu’on espérait.
Œuvres principales : 1717, autobiographies fictionnelles et photographiques ; Granges et Grottes ; Impressions parisiennes, livre en permanente augmentation.
Épicentre(s) géographique(s) : Fribourg ; Paris
Bibliographie scientifique : Protocoles obsessionnels et rêveries soporifiques dans la littérature broyarde du premier vingt-et-unième siècle (ouvrage anonyme, introuvable, peut-être inexistant).
Verso
Anne, Annie, Anne-Laure, Andrée, Armelle, Astrid, Alexandra, Aglaé, Adeline, Alice, Alison, Alix, Albertine (déjà deux fois la recherche), Aïcha, Antoinette, Annabelle, Azalée, Aurélie, Amélie (les inventées et les retrouvées).
Globule rouge, chaussures rouges, parapluie rouge, fil rouge d’une journée rouge

Chiharu Shiota – In the light
Scène du soir : au soleil couchant, c’est salsa et c’est fanfare, et c’est course à pied. Un cercle de musiciens, debout, assis, couchés, encourage les coureurs qui s’en fichent. Un promeneur s’arrête pour écouter. Dans le cercle, un type ne bouge pas, ne joue pas, reste planté là, immobile. Je me demande si c’est le chef.
Heure de la photo : 17h17
Taille : 10.36 x 13.83
Format : portrait
Police : Arial 12
Nombre de lignes : 20
Pronom : je
Nombre de textes : 367 (un de trop)
Livre pour M. : 113 / 310 / 2 / 83 / 205 / 313 / 145 / 263 / 127 / 27 / 139 / 304 / 207 / 89
« Avec ses deux frères et sa sœur, Mlle Florida Jolliet a passé une partie de son enfance dans des grottes. Pas durant les vacances, comme les scouts. Mais toute l’année. Les Jolliet, orphelins de leur mère, avaient un toit de molasse, des murs de molasse, un sol de molasse. Ils dormaient sur une litière de feuille, se chauffaient comme ils pouvaient. Où cela ? Dans les grottes qui surplombent l’Arbogne, au sud du village broyard de Montagny-les-Monts, dans la forêt de la Chanéa, celle qui fait limite avec Grandsivaz. Ces lieux furent autrefois habités, dit-on, par les Sarrasins. La famille Jolliet y vécut deux ans, peut-être plus, peut-être moins. » (La Gruyère, 15 mars 1984)
Dans son journal intime,
Elle assemble ses rimes,
Elle enferme ses peurs,
Elle enrobe son cœur,
Elle trouve ses trêves,
Elle invente ses rêves.