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le prénom du coiffeur

une autre date au hasard :
2019.08.02 | du surclassement

En reprenant ce matin cette vitrine du coiffeur Barré, je relis les commentaires placés en fin de l’article, en mai 2009 (si longtemps que c’était en ligne ? – pour moi ces textes-là n’ont pas de temporalité), ceux de Jacques et Dominique. Le texte est une enquête : j’écris, et laisse dans la 2ème version (parce que je ne m’en souviens pas, même après l’avoir appris) que je ne sais pas le prénom du coiffeur Barré, dont m’informe pourtant mon frère en commentaire. Même en récrivant le texte, je maintiens cette phrase devenue fausse, et laisse l’information concernant le prénom en commentaire. Pourtant, quand Jacques cite les Melodica en vitrine, je les revois aussitôt. Plus permanente la notation apportée par Piférély : je revois bien les rasoirs à barbe et leurs aiguiseurs en cuir, lui fait le rapport avec l’expression barbier-musicien du Sans famille d’Hector Malot : ce qui ne l’a pas empêché, précisément, de devenir musicien – et quel. Je fouille aussi dans ces photos faite sun jour avec Jean-Luc Terradillos lors d’une balade dans Civray. Bien sûr que j’ai photographié ce qu’est devenu le salon du coiffeur Barré : un affreux salon de coiffure sauce moderne. Photo qui m’est donc radicalement inutile. Aujourd’hui je le sais : c’est la fenêtre du dessus, que j’aurais dû photographier, mais n’en est qu’un rebord. C’est derrière cette fenêtre, qu’il fallait entrer, et chercher comment il passait ses soirs, le coiffeur Barré.


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 14 juillet 2011
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