écrivains : survivre en temps de récession

on s’amuse chez Dickner


Clin d’oeil chez Nicolas Dickner qui a été repêcher dans le très sérieux Guardian [1] un guide A writer’s guide to surviving the recession, très utile à condition d’en inverser toutes les propositions, sauf le 7 – par exemple dès le 1 : « écrivez en anglais, les autres langues c’est pas la peine » ! Merci à ND de compléter par ce lien vers Conversationnal reading, où l’analyse en termes de marché se ponctue de citations d’un pertinent yogi, on se croirait revenu en 1966 [2] ! Apprécié quand même la phrase : Writers, publishers, and readers have had to swallow these major changes as if we were all at a fast food restaurant, so it’s not surprising that we’re all suffering a bit of indigestion et les recommandations de modestie : And expectations are different—our authors don’t expect to be picked up at the airport in a limo when they tour. They sleep on couches in the homes of friends, not at the Hilton, when they give readings. Ambiance sur fond de licenciements galopants dans l’édition, mais qui confirmerait le pic de lecture pour mon post-scriptum de dimanche soir sur les contrats d’auteur...

[1Ayant regardé mes onglets Netvibes dans l’ordre, j’ai découvert le billet de Nicolas Dickner avant celui de Nicolas Gary dans ActuaLitté, qui cite le même article mais semble le prendre plus au premier degré ? Certes, pas !

[2I believe Yogi Berra once said, "If people don’t want to come to the ballpark, you just can’t stop them." If booksellers don’t order books, we small press publishers can’t stop them. Effectivement de quoi réfléchir, dans la langue du I would prefer not to de Bartleby !


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne et dernière modification le 18 février 2009
merci aux 1023 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page