#Evry #01 | prologue à immersion récurrente et longue
Le dimanche, pour les 3 courses, il faut aller dans ce Super U rocade Sud, et c’est un peu étrange puisque bientôt il déménage, un hyper tout neuf construit juste derrière celui-ci, et dans 3 semaines bulldozer. J’ai toujours eu des épices Rabelais (nouveau site, en plus !) dans mon bureau : pour le plaisir de la boîte, populaire depuis des décennies parce qu’utilisées quand on tue le cochon, et comme ça disparaît, elles disparaissaient aussi. Là, 1,82 la boîte ! (il en restait 4, y retournerai, me ferai un stock). J’ai fait ma première lecture Rabelais lors de son premier cincentenaire (puisqu’il y en eu deux), en 1994, avec Valère Novarina et Jacques Roubaud, puis tout seul. J’ai lu Rabelais à Tokyo, à Conpenhague, à Moncton, dans des classes de 5ème, à Normale Sup Fontenay, et l’an dernier à la Devinière. Par contre, dans ces fabuleuses lectures crépuscule à Ouessant, plus moyen d’en trouver, des boîtes ! C’est quelque chose qui grandit et vieillit avec vous, c’est toujours vivant (on repique à la Devinière le 9 juin, cette fois sur le Quart Livre). Bon, c’est juste amusant, je pose une question aux gens, pas trop difficile quand même à répondre, et le premier qui répond je descends de mon estrade et lui offre une boîte d’épices Rabelais. Donc ça va, j’ai 2 lectures d’avance – le problème, c’est qu’au bout de 5 ans de sarkozysme, les demandes de lecture ça se fait rare, heureusement que l’autre jour il y a eu Balzac. Et ce qui m’impressionne : désormais, lorsqu’à la Devinière les visiteurs s’équipent de l’audio-guide, en plus de la visite il y a une autre série de pistes accessibles : on y entend mes lectures de Tiers Livre. Des fois, on se dit qu’on a fait tout un chemin de vie rien que pour un truc comme ça.
1ère mise en ligne et dernière modification le 29 avril 2012
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