On comprend l’intention. Sinon que l’homme est nu, vêtu d’une sorte de vêtement de nuit, une marche de somnambule, un mouvement dans un rêve ? Il va tomber. One step forward : un pas en avant, oui. Mais que faire que tomber : allégorie du monde. Nuit, sommeil, yeux ouverts dans la marche en avant du rêve, et ce pas en avant on le fait, on tombe et le monde tout entier bascule. On n’est plus là pour le savoir. Sinon que c’est ici, ici au milieu des chantiers, sous des grues bien plus statues (…)
chronique photos et journal, par François Bon
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26 mai, par François BonLe MacVal a 20 ans : 20 ans de bonne vie bien vivante, et chaque fois qu’eu la chance de collaborer avec leurs équipes, bel accueil, confiance, bon travail.
Mais mon histoire avec le MacVal a commencé pour moi avant même le MacVal : lors de mon séjour à la Villa Médicis, la rencontre avec Jacques Ripault, outre le fait qu’on avait exactement le même âge à 2 semaines près, a été un tenseur fort dans le parcours, et simplement la vie.
Jacques, dans sa belle carrière d’architecte, a (…) -
2019.10.27 | lac de Grand Lieu, là où finit la ville
7 mai, par François BonEn octobre 2019, en conclusion d’une résidence proposée par Arnaud de la Cotte dans le cadre de son projet L’esprit du lieu, et la longue suite d’interventions d’écrivains et d’artistes sur ce même territoire, je reviens pour trois jours dans un hôtel sur la zone industrielle de Saint-Philibert de Grand Lieu, et rédige le texte qui paraîtra ensuite aux éditions Joca Seria : Là où finit la ville (on peut toujours se le procurer chez eux). Travailler, dans cette tension entre l’agglomération (…)
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2025.04.29 | Villeperdue, comment va l’hélicoptère ?
7 mai, par François BonD’abord pour le nom de cette ville minuscule mais complète, que j’apprends progressivement à connaître : le pont haut au-dessus des trains, la gare et son quai d’un kilomètre, les silos à céréale, les rues vides puisque l’agglomération à peu de distance la vide en journée, mais les bruits si reconnaissables de la cour d’école, le petit restaurant ouvrier Tourne-Bride qui est un motif de visite à lui seul, et puis le dédale des établissements Dufresne, et les amas de machines et matériels (…)
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#Balzac | Saché au printemps 60 fois, intérieur extérieur
30 avril, par François BonRégulièrement revenir à Saché, comme le sas nécessaire pour penser ou méditer sur Balzac, mais dans l’espace, en marchant, et dans les lumières — un calme, et nécessaire. Et chaque fois, même au bout de ces toutes années, quelque chose d’un peu différent, changé. Aimer le retrouver là sachant qu’aujourd’hui encore il s’y sent bien, et nous pareil. Plus casse-croûte au Tourne Bride de Villeperdue ensuite, on reste dans le Balzac au présent. Eu cet honneur, à deux reprises, de lire en public (…)
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une carte interactive | l’autre approche du journal images
19 avril, par François Bonouvrir directement la carte du Journal Images
en rouge : lien pages Tiers Livre, le journal images ;
- en vert : lien vidéos chaîne Tiers Livre ; travail en cours, quelques dizaines chaque fois qu’on peut (450 à ce jour), mais c’est près de 2000 repères qu’on doit installer, ça va donc prendre... un certain temps ; on me demande souvent, très souvent, reprise de certaines images : c’est bien sûr volontiers mais prévenez, le dialogue est toujours un bonheur ! beaucoup de questions (…) -
2025.04.15 | rue droite sur mer au bout, l’hiver
18 avril, par François BonMer, hiver plus tout à fait mais le printemps à peine. Cette ville pour s’y arrêter à cause de l’espace, la rue qui file droit perpendiculaire à la mer : quelque chose du voyage, quand bien même arrêté. Et reprendre les gammes au 24.
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2025.04.14 | repeindre les blockhaus j’y crois pas trop
14 avril, par François BonFaire abstraction des clichés et stéréotypes dans ces peintures trop semblables — parce que ce n’est pas à tout le monde, ce jeu géométrique des formes sombres en lent envasement, et ce dont historiquement elles témoignent, qui nous traversent aussi ? C’est le travail de la mer à leur encontre, qu’on essaye de détacher dans l’image.
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25 janvier, par François BonCette fois j’ai laissé le 18 sur l’appareil. Le ciel était gris et chargé de pluie. Je connais ce musée depuis 1986 et l’année Bobigny. À l’arrière il y a le cimetière d’avion de Dugny. C’est chargé de symboles de toutes sortes, notamment militaires, mais chaque fois je me souviens des usines d’avion, du temps de la soudure par faisceau d’électrons.