Opalka tout le monde
visage, répétition, effacement

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ou un autreTumulte au hasard  : offshore, 02

Une fois de plus, mais à l'inattendu, au hasard, je me retrouve devant le magnifique visage de Roman Opalka. C'est à Belfort, lundi 21 novembre, théâtre du Granit, il est 13h40. Opalka travaille la répétition, l'effacement vers le blanc, associe à ses toiles-nombres des enregistrements de sa voix, ou des séries d'autoportraits fixes: "chaque jour, depuis 1965, après la séance de travail, Roman Opalka enregistre l'image de son visage". J'ai découvert l'oeuvre de Roman Opalka il y a très longtemps, d'abord via Jean-Louis Froment au CapC de Bordeaux, puis via le texte que Bernard Noël avait écrit dans l'atelier même d'Opalka, repris dans les {Onze romans d'oeil}. Est-ce que par mes six mois de {Tumulte} je le regarde aujourd'hui autrement ? Je pratique désormais moi-même la répétition, la récurrence au quotidien. Le regard ici apposé au mur, en série, à des dates très différentes, du même visage, absorbe les reflets du monde, la ville en arrière, la silhouette qui vient me rappeler qu'on doit partir, et mon propre visage en superposition. sites : [expo Arles->http://www.creativtv.net/v2/06/opalka.html] _ [opalka->http://perso.wanadoo.fr/roman.opalka/] _

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François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 23 novembre 2005
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