exercices à partir de Rimbaud
(je ne les jerai pas)

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ou un autreTumulte au hasard  : de ce fameux moratoire

Dédicaces : chaque paragraphe dédicacé à une personne et pourquoi (« à l'adolescent que je fus »). Solde : tout ce qu'on souhaite est à vendre (« anarchie pour les masses ») et offert : disporportion de ce qui est au-dessus de nous présent et inaccessible. Départ : ce qu'on laisse derrière et pourquoi( (« assez vu »). Villes : une liste, seulement la liste (« je suis un éphémère et point trop mécontent citoyen d'une métropole crue moderne... »). Parade (ou « vengeances ») : ceux qui m'ont effrayé, celles que je n'ai pas osé suivre, ceux dont j'ai à me plaindre et c'est une dette encore vive (« la démarche cruelle des oripeaux »). Frères : ils sont déjà ici. Mes morts. « Pitoyable frère, que d'atroces veillées je lui dus » et pourquoi chaque fois j'en ai les larmes aux yeux. A une raison : non. Enfances : je l'ai déjà souvent pratiqué en ateliers d'écriture, sentiment de leur offrir le précieux, porte qui s'ouvre. Technique juste instant séparé, perception subjective, on ne raconte rien, on dit tout (« la petite morte »). Et pour moi le secret, plus doux. Scènes : liste si bien cultivée de mes articles à faire (« des boulevards de tréteaux »). Vies : les dresser immenses, fresque sur un mur haut comme trois immeubles (« ô les énormes avenues du pays saint »). Avoir toujours rêvé d'un mur à fresque en amont de la ville. Paysages : « du désert de bitume fuient droit.. », en avoir accumulé quelques-uns, tout en découle. Qu'ici ce livre s'achemine vers sa fin : dans le silence de la relecture, apercevoir déjà plus loin. Qu'on n'en verrait pas aujourd'hui tant, dans {Illuminations} même, sans ce parcours qui y a reconduit.

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François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
1ère mise en ligne et dernière modification le 24 janvier 2006
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