La question de la vigilance, comme sur l’autoroute en ligne droite quand tu roules, tout va bien, soudain tes paupières sont lourdes, lourdes … au cirque ça me fascinait le numéro du magicien, la femme tombait d’un coup – narcolepsie tu connais?–, elle basculait à l’horizontale en lévitation sans avoir touché le sol ; le magicien avançait vers elle avec le cerceau – le cerceau, la robe tout brillait–, c’était beau comme avant, l’enfance… L’autre soir sur ma chaise j’ai eu une seconde d’inattention, autour ça ronronnait – ronron ou état de grâce à toi de voir –, disons qu’il n’y avait aucun accroc, ça roulait; j’ai dû me laisser aller à penser à demain : Oui, demain, tu fais quoi? pour un peu, là, sur ma chaise, c’est moi qui trébuchais, – j’aurais pu rentrer dans le décor -, mon texte est tombé et j’ai comme on dit perdu le fil : où en étais-je Ici on se doit d’être au présent du présent, doigt sur la couture des phrases, avec la lampe frontale bien dirigée et le petit micro – Ah les progrès de la technique ! Hier, demain : tu laisses : tu suis ? c’est à la virgule près, tu redoubles de vigilance ; plus ça semble aller de soi plus ça risque de déraper, et toi avec, elle m’avait expliqué. Au début c’était juste un remplacement, elle partait en chimio : que tu aies des cheveux ou pas, une robe trop courte – mais pas verte non pas–, tout le monde s’en fout – dans sa bouche ce verbe c’était vraiment inattendu, je dirai même que ça sonnait faux, comme si elle parlait avec la bouche d’une autre, déformation professionnelle je suppose -, tu peux venir en chaussons ou en tutu si ça te chante, tu es et tu resteras dans l’ombre, un pied au bord du gouffre : Ne perds jamais le fil ! l’autre, tu es là pour l’empêcher de basculer dans le fleuve de l’oubli : gardienne des mots, tu as compris – elle me gavait avec ses métaphores : En gros suivre un texte et parer au trou de celui ou de celle qui dans la lumière déroule son jeu – c’est ton job, comme dirait Claudel – oui c’est dans l’échange – invisible mais indispensable, de la sensibilité et de l’oreille il en faut bien entendu : On ne comble pas un trou n’importe comment; des fois il ou elle se rattrape tout seul; une seconde comme une éternité et Hop! ils, elles reprennent le cours du jeu : C’est une question de filling – cet anglicisme dans sa bouche c’était tout à fait surprenant. Tu es mon indispensable ( adverbe et substantif) m’a dit l’autre jour le grand hystérique, juste parce que je lui ai renvoyé la balle au bon moment; il faut dire qu’avec ce texte, un monologue pour le moins acrobatique, des répétitions et des répétitions avec détours et, pas de musique à laquelle se raccrocher, –la musique des vers, Racine par exemple, ça aide, le risque avec Racine c’est l’émotion : comment suivre et renvoyer le texte des larmes plein les yeux –, là, il me recevait cinq sur cinq, dans l’oreille, au creux; je lui distillais ses mots, je comblais ses absences : trois trous en vingt minutes, du sauvetage de pleine mer : Mon indispensable, Ma merveille il m’a dit après – ne pas croire que c’est la règle–, souvent après, il ou elle t’insulte : Tu as renvoyé trop tôt ou pour rien, il ou elle respirait simplement la phrase : Tu ne comprends rien au jeu de l’acteur, avait hurlé la blonde, une bonne actrice et une sacré peau de vache : ne la contredis jamais, m’avait dit le metteur en scène : un lâche … Des fois je prends un truc, surtout pour les longs trajets, juste un peu de chimie… imagine avec le Soulier de satin : Veiller – moi qui suis du matin. C’est vrai qu’après il m’arrive de boire, jamais pendant le service, après je rentre à pieds : je marche, je marche … Rester des heures et des heures sur cette chaise, dans la coulisse, sur un coté ou l’autre ; avant c’était un trou devant, ça arrive encore, c’est de plus en plus rare : Dans le trou c’est là que tu es au plus près des vivants et des morts, elle m’avait dit- dans un trou parer au trou : joli paradoxe-, je l’aimais bien, elle est morte, un trou dans la gorge, sans cheveux sans cils, sans voix. Sur ma chaise je reste des heures : cette chaise ils me l’ont changée sous prétexte qu’elle est un peu branlante, sans prévenir : j’arrive je vois une autre chaise, un truc de conférence molletonné avec pieds en métal, lourde et d’un moche : Ma chaise : Mon outil. Personne ne comprend la valeur d’un l’outil, on veut à tout prix te refiler du neuf, un outil c’est une histoire dit mon ami, un peintre, il garde ses pinceaux jusqu’à dissolution totale : regarde celui-là, – on devinait à peine les poils, un petit gris hirsute, couvert de taches– , je le préserve autant que je peux : regarde, on dirait qu’il pense … Je l’aime moi ma chaise, j’ai dit aux technos : c’est une bonne chaise comme on dit d’une bonne bête : Ma chaise! Ma petite chaise ! ils ont ri, tout le monde a ri sauf moi : je veux retrouver ma chaise, ma chaise de scène, qui a bu la lumière du plateau avant de se retrouver sous mon cul dans l’ombre : mon accessoire nécessaire, mon héroïne : Ma chaise! Ma … L’autre soir il a dit chaussette au lieu de cassette; le vieux con a du penser bas de laine : on se retrouve à la fin « c’est ma tournée il crie avant d’entrer en scène, faites passer » – après il te fait le coup du portefeuille oublié ou mieux du vol, il a commandé son champagne et –… Ma chaussette! Ma chaussette : le vieux radin… sur ce genre de coup, tu ne dis rien, la chaussette vole, tu restes de marbre sur ta chaise. Il s’est trouvé un mot de rechange, il a trébuché sans tomber…
Disons que c’est un glissement, un rêve qui se défait, se coule dans un autre rêve qui n’est pas tout à fait un rêve, un cauchemar? Être ombre parmi les ombres. Entendre la musique des morts. Leurs voix t’assaillent : est-ce que tout personnage n’est pas d’abord un mort ? J’ai des phrases plein la tête : Je meurs Horatio.., mais Qu’est-ce que tu fous, ce n’est pas le texte : tu la renvoies la balle oui ou merde ? Tu connais l’expression souffler n’est pas jouer moi je souffle, je souffle sur le miroir sans laisser de trace. Ma voix s’éteint dans une autre voix . Je suis une morte… je suis une morte : Non ce n’est pas… Un jour Lear revient couvert d’humus… tumulus… terre, Tertre… je rêve des morts… Souffle, souffle, je souffle : gardienne des mots, gardienne des morts : Au Tombeau! Au tombeau : Non ce n’est pas… Je la revois, sa tête nue, sans sourcils, elle avance vers moi, elle récite des vers de Racine et comme dans les contes, au lieu de fleurs, des vers tombent, noirs, de sa bouche
( La question de la vigilance, comme sur l’autoroute en ligne droite : tu roules, tout va bien et, soudain, tes paupières sont lourdes, lourdes … au cirque ça me fascinait – les derniers jours, les pavillons encore debout sous la grande halle, le trou: chevaux, chiens à pompons… surtout le numéro du magicien : la femme tombait d’un coup – narcolepsie tu connais –, elle basculait, et sans avoir touché le sol, elle se dressait à l’horizontale, en lévitation; le magicien marchait vers elle avec son cerceau – le cerceau, la robe tout brillait–, nos bouches comme des trous à gober la mouche, sept, huit ans : c’était beau comme avant, l’enfance … L’autre soir j’ai eu une seconde d’inattention, autour il faut dire, ça ronronnait – ronron ou état de grâce : tu choisis, question de point de vue–, disons qu’il n’y avait encore eu aucun accroc, ça roulait, ça glissait ou ça roulait les deux sont justes seulement il faut choisir, tu choisiras plus tard ; j’ai dû me laisser aller à penser à demain : Oui, et demain, je fais quoi? pour un peu, là, sur ma chaise, c’est moi qui trébuchais, – j’aurais pu rentrer dans le décor–, là sur ma chaise, : Payer quelqu’un pour réchauffer une chaise dit ton cousin m’a dit ma mère – elle ne peut pas s’empêcher, il faut qu’elle te – le negatif- comme s’il se trouvait autre chose à rapporter–, avant mon cousin, je veux dire dans l’enfance, il m’aimait: lui et moi ensemble sur le sable de la baie, avant : regarde on dirait des jumeaux … : Ton cousin dit que as la bonne planque : sa chaise et autour de soi-disant artistes d’exception avec de la vraie littérature sous les yeux et dans les oreilles : pas des des trucs de café-théâtre ou des inepties de télé dit ton cousin : elle se prend pour qui en vrai … subvention et chômage à volonté : plus il y a de trous plus il y a … : Facile ! Oui croit que je suis payée au trou : « la planque », lui il enchaine les heures pour une misère debout – il va se faire réopérer des jambes– a ajouté ma mère – sa fille bac plus cinq qui a trois heures de trajet aller-retour et pas de week-end : des copies et un gosse, elle gagne peine plus que le SMIC… Appelle le a dit ma mère ça lui fera plaisir a tu sais combien il t’aime, rien ne remplace les liens de l’enfance : Oui combien pour rester le cul sur une chaise à combler des trous sans bouger … Tout vaut tant tout vaut … c’est son job … a cte personne… person… mais qui entre ici : personne… J’ai perdu le fil comme on dit – où en étais-je? Ici on se doit d’être au présent du présent, doigt sur la couture des phrases, avec la lampe frontale bien dirigée et le petit micro ( ah les progrès de la technique) : Hier, demain, tu laisses ; tu me suis ? c’est à la virgule près . Tu comprends? Redoubler de présence, de vigilance ou d’attentio : trouver le mot juste: le mot, la phrase … là c’est écrit il n’y a qu’à lire … et mes lunettes qui ne sont plus assez… les lignes j’ai dit, elles s’embrouillent… les lignes, les mots j‘ai dit : c’est mon travail si je m’emmêle c’est fichu… Plus ça semble aller de soi plus ça risque de déraper, et toi avec, tu me suis? don calme, son professionnalisme, le métier on dit, c’est irremplaçable le métier . Au début c’était juste un remplacement, elle partait en chimio : que tu aies des cheveux ou pas tout le monde s’en fout – dans sa bouche ce verbe c’était vraiment inattendu, je dirai même que ça sonnait faux, comme si elle parlait avec la bouche d’une autre, déformation professionnelle je suppose -, tu peux venir en chaussons si ça te chante, tu es et resteras dans l’ombre, un pied au bord du Léthé : Ne perds jamais le fil ! l’autre, tu es là pour l’empêcher de basculer dans le fleuve de l’oubli : gardienne des mots, tu comprends – elle me gavait avec ses métaphores : En gros suivre un texte et parer au trou de celui ou de celle qui dans la lumière déroule son jeu – c’est ton job, comme dirait Claudel– être invisible, et cependant indispensable, avec de la sensibilité et de l’oreille bien entendu : On ne comble pas un trou n’importe comment; des fois il ou elle se rattrape tout seul; une seconde comme une éternité et Hop! ils, elles reprennent le cours du jeu : C’est une question de filling – cet anglicisme dans sa bouche c’était tout à fait surprenant. Tu es mon indispensable ( adverbe et substantif) m’a dit l’autre jour le grand hystérique, juste parce que je lui ai renvoyé la balle au bon moment; il faut dire qu’avec ce texte, un monologue pour le moins acrobatique, des répétitions et des répétitions avec détours et, pas de musique à laquelle se raccrocher, –la musique des vers, Racine par exemple, ça aide, le risque avec Racine c’est l’émotion : comment suivre et renvoyer le texte des larmes plein les yeux –, là, il me recevait cinq sur cinq, dans l’oreille, au creux; je lui distillais ses mots, je comblais ses absences : trois trous en vingt minutes, du sauvetage de pleine mer : Mon indispensable, Ma merveille il m’a dit après – ne pas croire que c’est la règle–, souvent après, il ou elle t’insulte : Tu as renvoyé trop tôt ou pour rien, il ou elle respirait simplement la phrase : Tu ne comprends rien au jeu de l’acteur, avait hurlé la blonde, une bonne actrice et une sacré peau de vache : ne la contredis jamais, m’avait dit le metteur en scène : un lâche … Des fois je prends un truc, surtout pour les longs trajets, juste un peu de chimie… imagine avec le Soulier de satin : Veiller – moi qui suis du matin. C’est vrai qu’après il m’arrive de boire, jamais pendant le service, après je rentre à pieds : je marche, je marche … Rester des heures et des heures sur cette chaise, dans la coulisse, sur un coté ou l’autre ; avant c’était un trou devant, ça arrive encore, c’est de plus en plus rare : Dans le trou c’est là que tu es au plus près des vivants et des morts, elle m’avait dit- dans un trou parer au trou : joli paradoxe-, je l’aimais bien, elle est morte, un trou dans la gorge, sans cheveux sans cils, sans voix. Sur ma chaise je reste des heures : cette chaise ils me l’ont changée sous prétexte qu’elle est un peu branlante, sans prévenir : j’arrive je vois une autre chaise, un truc de conférence molletonné avec pieds en métal, lourde et d’un moche : Ma chaise : Mon outil. Personne ne comprend la valeur d’un l’outil, on veut à tout prix te refiler du neuf, un outil c’est une histoire dit mon ami, un peintre, il garde ses pinceaux jusqu’à dissolution totale : regarde celui-là, – on devinait à peine les poils, un petit gris hirsute, couvert de taches– , je le préserve autant que je peux : regarde, on dirait qu’il pense … Je l’aime moi ma chaise, j’ai dit aux technos : c’est une bonne chaise comme on dit d’une bonne bête : Ma chaise! Ma petite chaise ! ils ont ri, tout le monde a ri sauf moi : je veux retrouver ma chaise, ma chaise de scène, qui a bu la lumière du plateau avant de se retrouver sous mon cul dans l’ombre : mon accessoire nécessaire, mon héroïne : Ma chaise! Ma … L’autre soir il a dit chaussette au lieu de cassette; le vieux con a du penser bas de laine : on se retrouve à la fin « c’est ma tournée il crie avant d’entrer en scène, faites passer » – après il te fait le coup du portefeuille oublié ou mieux du vol, il a commandé son champagne et –… Ma chaussette! Ma chaussette : le vieux radin… sur ce genre de coup, tu ne dis rien, la chaussette vole, tu restes de marbre sur ta chaise. Il s’est trouvé un mot de rechange, il a trébuché sans tomber… )
« dans le trou parer au trou joli paradoxe, elle avait dit »
Merci Nathalie. Faire entendre les invisibles. Indispensable, oui !
Bonjour Nathalie, Il a vraiment dit c’est mon job, Claudel ?
Oui, voir l’Echange de Claudel : c’est son job à c’te personne ( citation à peu près ) … bonne journée
Magistral. merci nathalie.
Merci pour ce monologue qui joue le jeu du monologue. « il faut dire qu’avec ce texte, un monologue pour le moins acrobatique, des répétitions et des répétitions avec détours et pas de vrai musique à laquelle se raccrocher « ,et puis ses passages marquants cette adresse au « tu ».
l ‘autre… le lecteur…?; : »Dans le trou c’est là que tu es au plus près des vivants et des morts, dans le trou parer au trou joli paradoxe, elle avait dit, je l’aimais bien, elle est morte un trou dans la gorge et plus de cheveux. » très fort!
Nath, quel texte…je dirai dépouillé, si si, des empêchements, et une fabuleuse lecture oralisée ce matin que tu me/nous offres.
Très beau texte, merci.
souffler n’est pas jouer mais souffler est vivre.. quelle vie vibrante que celle de la dame à la chaise usée… merci pour ce texte qui laisse sans mot…
C’est un texte monument qui remplit tout l’espace, il traverse des canaux de mémoire envahis d’eau rousse, ce pittoresque couturé de surprenants souvenirs, et les douleurs si fortes, violences restées des heures, assises à remâcher en soi l’immense diadème du matin accordé à l’amie, cette renaissance à bout portant du texte, et qui roule jusqu’à la bouche..; ce morceau qui passe à la radio, c’est un impromptu de Schubert, je me dis c’est exactement ce que tu écris là, et je me dis, c’est étrange je n’avais encore jamais pensé cela de Schubert et soudain cela vient : c’est de la danse contemporaine ! et ces histoires de chaise gorgée de lumière qui se rend à l’ombre du derrière (!), la souffleuse d’histoires inédites, alors que l’acteur se trompe, et l’actrice hurle, le cheminement se mue en petits trous, ton oeil qui rampe à la Beckett, à marcher marcher après le boire et le raconter, c’est un soulèvement : je me dis faudrait le leur demander, à mes jeunes, de lire en eux le texte, et démultiplier sens et voix, et puis improviser une danse contemporaine… je suis sûre qu’ils sauront.
Françoise je suis vraiment touchée de tes mots. Schubert Les impromptus… Je vais écouter à nouveau. J’aime tellement Schubert ( j’ai vu un Anna de Keersmaeker « avec » Schubert) en ce moment j’accompagne ma mère dans la reprise d’un monologue, longtemps que je n’avais pas retrouvé le théâtre le réel a du infiltrer la fiction ( tellement merci )
Merci Nathalie, j’ai tout ressenti, le vertige des trous.
Waouh ! Magnifique, Nathalie.
quand la souffleuse prend la parole, ça dépote! de l’humour dans ce texte, nouveau ton et comme tu sais le ton, c’est… J’aime beaucoup cet attachement à la chaise qui a pris lumière de la scène et chaussette pour cassette, la fin moins rigolote c’est sur, et d’autant plus tragique, enfin Françoise dit tout cela mieux que moi…
Catherine. Émilie, Clarence, Françoise, Catherine, Bernard, Cécile, Ugo, Nicolas, Carole , merci de vos lectures .
avec la chaise, j’ai pensé à Glenn Gould (il avait sa petite à lui) qui voulait que la musique entre dans le masque) (« là dans le masque là » disait le musicien (j’ai laissé son nom quelque part un peu en arrière -mais comme il est au générique…) et on riait je me souviens)(ça me fait plaisir de penser à lui, on se marrait bien, tiens alors merci !!) (j’aime bien le retour) (merci encore)
la petite chaise, les souffles , la voix de G.G. accompagnant les notes https://www.youtube.com/watch?v=hjjjndGmoxA Merci En ce moment la petite chaise de jeu ( La place du diamant ) sur la placette à Ars en août, ce matin j’ai acheté un drap de chanvre pour délimiter l’espace de jeu sous les arbres de la placette à Ars … Merci Pour la petite chaise
Beaucoup aimé ce texte dans une fébrilité de ce qui se passe derrière le rideau (au présent du présent, doigt sur la couture des phrases), et tout l’ironie salvatrice à gérer les égo… et les vieux radins. Merci Nathalie !
Merci Michael
Magnifique. L’intensité au travail, les petites morts dans les grands et petits trous, les à-coups et ça repart. Génial
Merci Louise j’irai bien cheminer plus loin avec ce texte. Il semble que cet atelier recto verso nous pousse à ouvrir des portes .