#rectoverso #03 | Il y a un père
Il y a un père qui vend sa fille par mégarde et qui lui coupe les mains.
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Il y a un père qui vend sa fille par mégarde et qui lui coupe les mains.
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Confusément, je comprenais qu’il ne s’agissait pas d’un désir pour moi, mais d’un désir par moi. Elle ne cherchait rien, mais elle me trouvait à chaque ligne, derrière chaque arbre, à chaque carrefour. Continuer la lecture#rectoverso #02 la seconde lecture
Intérieur ? Extérieur ? J’hésitais. Elle conclut : ce sera les deux. Continuer la lecture#rectoverso #01 | Chez l’écrivain public
Le jour tomberait presque aussi vite que le rapace. Continuer la lectureboost#14 Dans le tableau, on voit.
Elle m’a dit : Cette nuit, j’ai rêvé. Tu étais là, comme la dernière fois, dans les transports en commun. Un car ou un bus. Un tramway. Lumière du jour à chaque fois. Une place au fond. Pas d’autres passagers ou alors floutés, sans importance. Mais cette fois-ci tu étais en face de moi et non plus à ma droite. Sûr Continuer la lecture#Boost #13 Cette nuit entre nous
L’un :Le train s’arrêta net. Personne ne sembla y prêter attention. Un vague soupir derrière un journal, un autre, ronflé peut-être, du nœud d’un corps ensommeillé près de la porte du compartiment. Et puis le sien, profond, soulagé presque, sans qu’elle quittât un instant des yeux le paysage soudain figé. On pouvait la regarder à loisir, comme la neige qui Continuer la lecture#Boost #11ter Ce ne me semblait pas le temps de se parer Contre les coups d’amour
Ces voyages sont sans retour. La vie aux yeux ouverts, une peau déjà sèche qui tient encore ça et là par des points d’habitude, une écorce morte dont les veinures protègent encore, donnant le change du vêtu au grand jour, tandis que nous sommes disparus, un dernier rempart diaphane qui promet de tomber en lambeaux jaunes au premier vent un Continuer la lecture#boost #11bis Ouverte la voie par les yeux vers le cœur
Sans le savoir, des nuits entières, nous marchâmes, l’un vers l’autre. À peine close la paupière du monde, vêtus tantôt de grands manteaux fourrés, tantôt de simples chemises laissant voir tout de notre carnation pâle, de notre désir, de nos secrets, nous nous engouffrâmes dans la forêt à la recherche de l’illusion d’une approche, d’un frisson, de l’autre. Nos os Continuer la lecture#boost #11 de tout point désarmés
La profondeur du jardin se montre une dernière fois quand on ferme la porte. Une partie de la fenêtre, à l’issue de l’enfilade des couloirs et des pièces, demeure visible. Un carré-témoin de ce qu’on laisse derrière soi, de ce que l’on quitte dès l’instant où le vélo est sorti de l’abri couleur d’orage et pourquoi ? Les framboisiers qui Continuer la lecture#écopoétique | Hors
Une femme opte pour un changement radical de carrière à l’approche de la cinquantaine. Elle rentre en apprentissage dans une station touristique où elle n’a pas remis les pieds depuis une trentaine d’années. Les éléments les plus prosaïques de son quotidien se combinent alors avec ceux du passé dans un jeu de compas. Les fantômes pèsent à peine plus qu’un souffle d’air et c’est une autre permanence dont elle fait l’expérience simple, face aux montagnes, le temps d’une saison.
Continuer la lecture#anthologie #40 | Magasins généraux