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allez, c’est arrivé en retard mais je rajoute en tête, plaisir de recevoir de nouveau l’ami namurois Vincent Tholomé !
| cherchant quant à moi Camille le regard de Camille les cheveux baguette et ultra courts de Camille dès que j’entrerais dans la pièce lui donnant le papier à remplir juste pour lui faire savoir sans le lui dire juste par les yeux à quel point j’apprécie sa gentillesse et sa bonté | mais ne cherchant pas pas du tout du tout à capter l’attention de l’autre kiné revêche et géante nous regardant de haut nous les petits vieux et les petites vieilles les ultra malades du cœur | tournant des fois des bras ultra lentement à la moulinette à la machine appelée moulinette à la fin d’une séance de revalidation ultra dure éprouvante même disent les yeux de Madame Verstraeten clignant des yeux en guise de salut fraternel à l’instant où je quitte la salle de sport de l’hosto où je viens trois fois la semaine requinquer mon cœur meurtri détérioré va savoir jusqu’où | VT |
et maintenant, à vous le grand flux !
| yeux marron en amande au-dessus d’une moustache mêlant roux, blond, brun et quelques nuances de blanc, au cœur d’un visage poupin étranglé dans un uniforme trop étroit | des rides en carte IGN desquelles émerge un stéthoscope planté dans des oreilles décollées d’homme à la tête de chou | un adorable nez aquilin désignant des lèvres pulpeuses offrant en sourire un collier de dents de perle | ChG | le matin, sa petite bouille exclue de l’école pour maladie, se frotte les yeux, mouche et fièvre | pas mieux les grands covid et masques, tous les deux | Petites promenades avec le chien | le voisin alzheimer et son chien à qui on fait juste un signe de la main, il ne parle plus | Papa et Maman en visio, trop fatigués pour reprendre le petit | Heureusement il y a la lecture du soir « les Dubronchon et leur Dubronchette », ça a quarante ans, mais ça marche toujours | Justement Maman attend un bébé et on agrandit ma maison | DGL | Masque obligatoire dans l’hôpital, encore, seuls les yeux qu’on voit. Elle les ouvre grands comme pour s’excuser de savoir qu’il souffre, lèvres cachées pincées | Visage rond, barbu? légèrement, une semaine max, cheveux gris, non pas gris, mais cheveux, la coupe? je ne sais pas, chauffeur de taxi, garé devant, en attente | Les regards autour regardent la goutte au bout du nez mais la goutte ne tombe pas, elle reste, comme stalagtite, du grec stalaktos – « qui coule goutte à goutte » | PhL | D’année en année tes yeux ouverts sur rien, le corps envahi de voyages est penché en avant, tout de toi est centré sur la parole, les élèves tu le vois pas – en raffolent | Le coup de balai 18h, ton sourire immense à constater la fatigue, nous sommes très bruyants quand tu surviens en silence, sur la pointe des secrets, nimbée de néons douce | Tu ne regardes personne, jamais la bouche ni le pliant des yeux, le bord de chaque organe est percé d’anneaux, attendant que les maigres oiseaux d’hiver viennent s’y accrocher pour enchanter la peau | FBr | œil aux aguets profil doux tout en arrondis rien de rigide bonnet jusqu’au lobe de l’oreille rien de la rue ne lui échappe | irlandaise ou quaker profil rectiligne robe boutonnée jusqu’au cou plus soucieuse des patates qu’elle pèle que de sa fille blonde elle aussi | l’arrière de sa tête se confond avec la pointe des piquets dans la charrette de la peinture murale devant laquelle elle croise les mains elle ressemble à un dieu grec | BD | que le yeux soulignés d’un mascara de Monoprix s’enflamment jusqu’à illuminer sur des pommettes saillantes quelques rougeurs vagabondes de vie et d’amour de passage | que la chevelure rousse sauvagement disposée enroule dans ses tourbillons un visage sec et anguleux jusqu’à la ligne droite d’un nez si légèrement aquilin | que la bouche pleine de rire éclaire de toutes ses dents du front jusqu’au corps en entier la légèreté d’une silhouette emplie de la joie simple d’être | JLC | Au sommet du port de tête altier figure ronde cheveux relevés en fils d’argent et bouche très rouge toute pincée | Longue chevelure pas tout à fait rousse ni rouge ni coiffée et les yeux aux contours noirs comme suie | Carré gris toute discrète elle grignote rangée dans un coin de salle et me souris | HG | Une tête… | de moine sans dieu avec gros nez contrit d’enrhumé qui porte son rhume comme sa plus grande honte, mais donc aussi sa fierté la plus vraie. | de Madonne défaite, mille fois trahie, adossée pour toujours, tous les petits matins serrés froids, à sa propre écharpe qui lui double le cou et l’éclabousse dans un gros noeud aux bras courts. | d’étudiant chez Tchekhov, perdu en Cerisaie sans mur francilienne, lunettes d’or carré, et capuche qui nidifie sa vieille enfance | MiT | Jeunes tous les quatre | l’intelligence évidente, les longues tempes, la courbe creuse des joues, la bouche fine, le nez ferme et ces yeux lumineux | l’ovale doux et parfait, la grande bouche pour les rires brusques et le reste de peur tapi au fond des yeux | cheveux rasés, bouche bavarde et ce visage imprécis qui n’a pas décidé de sa forme | le menton carré allié un temps encore à la douceur des grosses lèvres enfantines, à la rondeur des joues, aux petites tresses serrée | BC | La bouche tordue du sourire toujours prêt, l’œil qui pétille trop pour que l’on croie que c’est vraiment le journal qui est lu. | Homme ou femme, le visage pas complètement déplié et qui se tourne encore pour effacer l’ouverture restante, tombe la neige des cheveux dessus. | Au front l’apparence est intacte d’une possible réception haute, trahie quand même par la bouche et son rictus guettant la goutte qui pourrait en choir. | PhS | Elle|cheveux gris, coupe au bol, quelques mèches de la couleur d’avant, je ne vois pas son visage mais je l’imagine avec un sourire soumis à son plaisir à Lui, de peur que |Lui| cheveux bouclés, bruns, jeunes, comme une perruque de théâtre, je ne vois pas son visage mais je l’imagine sûr de lui, en pleine possession d’Elle| je la vois tous les jours, on se salue, mais je ne connais pas son prénom, cheveux fatigués mais propres, yeux fatigués mais efficaces, visage allongé par le travail mais pas plaintif | A(H)M | elle a devant l’oreille, plaquée à la naissance de sa joue, une petite mèche dégradée de ses cheveux châtains, comme une coquetterie | la main gourde, rêche, la poignée franche et amicale, les yeux dans les yeux de celui de la terre qui vous dit son respect et son affection dans un sourire | le demi réveil encore lourd de rêves de celle qui s’appuie contre vous pour vous signifier sa présence inconditionnelle avant même les premiers mots du jour | SeB | Le rouge nacarat à peine effacé souligne le repli charnu de ses lèvres ridule son sourire les yeux rêveurs derrière ses lunettes rondes cheveux roux en mèches rebelles sur son front bombé | Quand elle sourit son visage se transforme plus trace de ses lèvres trop fines d’un trait ses longs cheveux châtains filassent sur ses épaules ses yeux d’aveugle bleu translucide | Cheveux gris épars la peau parcheminée brûlée par l’acide de plusieurs greffes de peau réparatrices suite à son accident l’œil droit creusé sous l’arcade tête penchée dans l’écœurante odeur de paraffine | PM | l’homme sa casquette qu’il a mise vivement à l’envers visière dans le cou lorsqu’il a parlé avec force et conviction de la culture de son pays | l’homme une verrue au coin du nez et ses E qu’il prononce comme des i | la femme précise attentive silencieuse et son hoquet derrière son masque | SyB | Une pompiste, c’est rare, pas ravie, visage fermé, cheveux gris -– tu crois qu’elle a fait ça toute sa vie ? Avec le mari sans doute ? Un garage familial ? Doit faire les factures en plus de servir l’essence. Ai essayé de la faire sourire, léger mieux sur visage triste.| Ne la connais pas, récupérée à la gare, bonjour, quelques mots, et surtout, ces yeux, à se demander si c’est des vrais. A-t-elle des lentilles qui les éclaircissent ? L’ai regardée de profil pour essayer de voir.| Visage apathique, jamais parlé à lui, pourtant il est là, chaque matin, au même endroit. Envie de lui gueuler : réveille-toi ! MCG | Quand elle remonte la manche dans un flot de paroles pour expliquer pourquoi elle a décidé de changer de boulot, le tatouage d’une phrase sur son avant-bras | Caresse de la main sur sa longue barbe poivre et sel rythme la musique de chacune de ses phrases | Toute en rondeurs, elle s’active pour servir les clients pommettes hautes et sourire complice quand elle parle de ses gâteaux riches et ventrus | MC | suis allée jusqu’à la place par la rue sombre n’ai rencontré personne ah si lui grand sur le talus derrière l’épicerie qui m’a fait un signe de la main visage indéfini avec barbe pas bien su qui c’était | elle manœuvrant sa voiture juste aperçu quelques mèches blondes dans les reflets de la vitre mouillée mais rien du regard | lui chat détestant la pluie furtif d’une écoutille à l’autre à peine une seconde d’arrêt car surpris à me voir et hop son corps blanc tacheté faufilé dans le soupirail de la maison voisine | FR | avec un chignon à la va-vite ses boucles s’entrelacent en fouillis sous la casquette un visage long de par ici hippie un peu | face de lune noire grandes mains autour de ses yeux agitées parle trop vite sourire souvent petits cris | juste un signe avec les yeux avec l’inclinaison de la tête salutations microscopiques éloquentes de voisinage mal assuré | PhB | Quand la jeune caissière releva la tête j’eus juste le temps de voir qu’elle avait des yeux d’un très beau vert clair.| Elle buvait à la terrasse un café, la tête légèrement inclinée vers l’arrière comme pour mieux profiter du soleil d’hiver. Placé où j’étais je ne vis d’elle qu’un joli menton et des pommettes légèrement saillante.| JCB | Qué fè lec… le nom du principal, quand on y pense, c’est phrase, montée sur un visage tout rond, lisse et brillant sous les réflecteurs, le point sur le i de sa cravate noire, et elle, l’adjointe, restée montée sur ses échasses si instables que le nez tirait à gauche (elle aussi un nom d’écrivain, mineur mais fleuve) — la petite nouvelle de la boulangerie des Familles, derrière la vitre plexi, l’œil clair, rond, impassible, échevelée, son nez de lune rousse, et une petite main blanche pour trois pièces jaunes (une rouge). | WL | dans le visage de cette femme deux yeux rieurs sous les racines blanches à la séparation des cheveux ondulés et noirs à mi-hauteur des oreilles et des épaules | je n’avais jamais remarqué le grain de beauté au-dessus de l’arcade sourcilière interne droite | l’éclat bleuté de la lumière sur les verres de lunettes carreaux épais glisse sur les joues rasées de frais | CeM | Quelqu’une ses yeux qui te fusillent de celle qui en passant à sonné à ta porte sa bouche marmonnant tandis qu’elle se détourne | Quelqu’un sa tête enfarinée de boulanger impavide derrière ses yeux se demande s’il pourra aller au bled | Quelqu’un sa petite figure illuminée de sourire et ses yeux brillants racontent sa journée il n’a rien compris mais c’était super | SW | Belle forme blonde et oblongue doublement barrée d’un masque sous le nez et d’une paire de grosses lunettes rondes à large monture brun très foncé | Grosses joues rondes couvertes d’une barbe rousse mais très courte, boucles blond vénitien presque en accroche-coeur regard perçant très clair | Losange brun arrondi d’ébène pommettes hautes regard franc et sourire aimable parfois sous-jacent je te dis intérieurement mon ami | TD | elle n’a pas deux fois le même il est sur cette publication-ci et puis sur celle-là comme des phases dans le désordre de la lune | il est une porte dérobée entre déferlement de la chevelure et un capot miroitant sans que pour si peu s’en reflète le raccourci ou est-ce son anamorphose | elle fuit son eau me court entre les doigts et je ne parle pas d’une rivière non pas du visage d’une inconnue non mais de l’inconnue de ton visage | CT | Trois levers de rideau trois lancers de canne je pêche de quoi faire les gens de ma rue trois prises trinité oblige 3 en 1 ils s’écrivent bringuebalant une glacière dans la main gauche une paire de lunettes dans l’autre qu’il tente de poser sur son nez le corps rangé derrière la trottinette a sa figure de proue d’Héra revisitée du globe dégarni de sa tête dépasse une joue au poil dru où s’accroche un museau jaune et coulant qu’il frotte énergiquement comme pour l’effacer. | CaB | Un masque entre les deux oreilles : on ne voit pas le visage, juste ce regard vert de la jeune femme où s’accrochent deux gros anneaux d’or qui accompagnent l’accent du sud |une barbe qui mange le visage carré de ce jeune homme à l’allure de rugbyman qui vient relever les compteurs d’eau |des cheveux noirs longs et bouclés, un visage fin et fermé de la femme d’une quarantaine d’années qui se cache derrière les vitres de sa voiture | EV | ses yeux posés hors de mon univers, hors de tout, dans un déni de ma présence, fixant je ne sais quel horizon qui, on s’en doute, ne s’atteindra jamais | ouvert le visage ouvert il n’y a pas d’autre mot pour dire un peu de ce qui émane de ses traits, de ses yeux, de la vie qui le pulse, dans ce désir de tout | on voit bien qu’il est en lambeaux et que sa peau vire au lichen, mais ses yeux, vers l’au-delà du visible, sourient, même dans la larme qui s’en échappe | SV | Parfum à la hâte, sonnerie de l’école en tête, une petite main dans la sienne, elle se dépêche. Largue l’enfant. Coup d’œil et geste d’au revoir, rapides. Seule de nouveau, fait volte-face et, téléphone en main, court vers l’arrêt de bus. | À pas lents, il rassemble méthodiquement le troupeau des feuilles mortes avec un aspirateur-souffleur. Casque anti-bruit sur les oreilles, gilet plus orange que les feuilles pourchassées, il avance. | Penché sur une feuille, visage caché par des boucles blondes, le petit garçon marocain dessine les héros Captain America et Thanos. Rédige en deux lignes leur aventure : ils ont battu une armée entière. Fin de l’histoire : c’est écrit. | ChE | cheveux platines coupe carrée la peau du visage claire les yeux brillants légèrement typé un jeune homme entre deux genres | cheveux blancs visage ridé peau blanche presque livide regard imperméable sans expression masque de protection puis ses yeux pétillent part et donne une pièce et une accolade au bluesman |lèvres projetées en avant rentre les consonnes au fond de la gorge bouche entrouverte regard lumineux et profond dès que la phrase est vocalisée un sourire | NE | froncé celui du touriste qui le déplie comme une carte à mesure que son regarde balaie | placide celui du tox qui mendie mais un voile entre nous comme une brume le trahit | hilare celui de la folle dont les mots fusent comme des pets | ASD | de loin visage collé au smartphone, coupé en deux haut fixe sans regard presque, bas mobile la bouche est une porte battante par grand vent | face lunaire teint brouillé brumeux renfrogné le regard par en-dessous et cette chevelure grise décoiffée brouillonne sale | bienveillance de l’enfance souriante et serviable (premier stage ?) l’œil vif rieur toute l’énergie réside ici je ne sais rien du reste | PV | le facteur aux yeux caméléonesques captant en extérieur les couleurs ciel et mer selon leur état d’âme du bleu azur au bleu marine et saisissant aussitôt en intérieur une profondeur gris argent | le vieux médecin au visage lunaire percé de larges oreilles berceaux hospitaliers de plaintes sûr qu’elles ont grandi au fil du temps | le livreur d’Amazon et sa chorégraphie une remise en main propre du colis sourire mots échangés suivie d’une leste giration sur lui-même sans mots comme s’il renfilait son habit de robot sans humanité | HA | le béret gris laisse passer quelques mèches châtains bouclées sur le front ponctué d’acné sous les yeux plissés deux valises de rêves pas encore faits l’air agacé la voix sort timidement des lèvres fines sur lesquelles il passe la langue avant de moudre mon café | entre le nón lá et le masque à fleurs bleues seuls les yeux sont visibles l’un d’entre eux rouge conjonctivite croisera mon regard qui remarque une tâche de naissance pourpre juste à côté de la paupière ridée | reflet dont je ne reconnais ni la bouche ni les lèvres sèches probablement gercées de n’avoir pas dit un mot les joues boursoufflées de non-dits ce petit grain de beauté sous la lèvre inférieure ne me dit rien à moins que ce ne soit un grain de sable noir un point de suspension coupant la parole d’une phrase abandonnée Dieu sait où | AnM | silhouette autoritaire plantée sous la pluie fine le roux des cheveux le clair du regard le clair de la peau les lèvres décolorées douces peut-être le solide de la mâchoire solide le torse au point qu’on voudrait s’appuyer dessus | sous la peau fine reste de sommeil renflement de pommettes tacheté d’éphélides soyeux brun des cils douceur enfantine du menton joues enflammées tendresse des lèvres et des bras les cheveux lourds | les veines en réseau dans le cou remontent jusque sur la joue j’ai pensé au cordon ombilical à la naissance ça faisait une palpitation d’oiseau j’ai pensé à Monika sa peau mate marbrée de bleu son regard en dehors sa disparition | CD | lui fenêtre ouverte dans son camion et bras plié ses mains tapotent le volant dans sa cabine ça danse sourire me laisse traverser la rue sourire | elle coquelicot rouge à la bouche sur son vélo ébouriffée chantonne une chanson d’été avant de s’enfermer toute la journée en apnée | lui volets fermés dans ses yeux il pleut | CdeC | |tout réduit dans le fond obscur et bas du flot rouge profond cinéma le visage carré pâle brouillé de grumeaux le visage s’en va vient derrière le micro recule avance cherche plonge tire encore mais laquelle son ancre le visage flotte sous sa grise copie en tampon au coin de l’écran le visage en passant comme derrière le hublot du médaillon tombal| au seuil de la porte le riant d’œil aguicheur en éclat pétard l’ovale figure à fils grisés de bouc et barbe précaire ses dents carnassières politisent l’inaudible son crâne casquette le tissu constrictor jaune annule son cou||lipstick vieilles lèvres de sang tremblent hachent le noir lipstick rieuse elle a mille ans lipstick des yeux d’éternelle diablesse lipstick visage s’en fout lipstick fripée m’embrasse maintenant | JdeT | L’épicier indien sourire banane yeux ronds ventre rond bracelet sikh tête ronde sans cheveux tout ça m’évoque la tête à Toto | en attente de traverser la rue une chinoise sans âge plantée les jambes écartées en V à l’envers le buste en arrière telle un cow-boy juste avant de sortir son colt | un acteur presque connu un grand maigre dégingandé bras et jambes qui voudraient s’échapper avec plein de rides en étoile autour des yeux et la lune dans le regard | PS | cette main posée sur la page avec son Bic 4 couleurs les mots bleus avancent comme des petites voitures sur le périph le soir cette barbe d’un mois qui pousse en duvet blond le long de la mâchoire et frisotte dans le cou en plaques d’inégale densité ce masque qui avale bouche et nez et au-dessus ces yeux noirs bordés de khôl le puits de la mine dans ce regard-là | XG | Sur la pierre, sous les arbres, un visage vert, mousses hirsutes pour les cheveux et tombantes pour la barbe | Visage pali par la neige de la nuit, cheveux en sapins, œil en bosquet, menton en sommet et pommette en arête | Une île pour l’œil droit, une autre île pour l’œil gauche, un chenal pour le nez et la mer pour la bouche | Une planche verticale avec un cercle à tonneau de chaque côté, des cheveux en feuillage de vigne installée sur une treille, le nouveau voisin | JD | disons 1962 les cheveux blonds pourraient ne pas être teints le chignon sage pourrait l’être moins les yeux myopes ou fatigués fixent juste à côté | disons 1977 la peau la plus noire sous la capuche le regard vers le sol une moue en replis accentue l’air renfrogné | disons 1982 un pull en laine tricoté main une crinière de mouton châtain clair de lunettes carrées mises enlevées remises enlevées mal adaptées | JMG | jeune visage urgent parsemé de poils blonds fougueux tout droit échappés d’une chevelure aventureuse où des yeux inquiets scrutent une camionnette mal garée I bonnet fatigué sur sourcils déprimés sur nez enrhumé sur barbe désenchantée envahie par vapoteuse en fumée I fébrilité anguleuse à chaque parole ou recoin de la peau comme un carrefour émacié à l’heure de pointe I clone arrondi de Simon Liberati aux joues bedonnantes avec cernes alanguies vers le néant de l’arrêt de bus I ClE | | Ce matin au cours de yoga une nouvelle venue assise sur son coussin comme en équilibre on la dirait prête à rouler à travers la salle elle est toute ronde une grosse boule une pomme dodue ramassée sur elle-même petite vêtue de sombre mais ses chaussettes éclatent de couleurs sur fond noir des coccinelles écarlates | Plus tard au bistrot un homme appuyé au comptoir svelte allure nonchalante queue de cheval sur blouson de cuir main droite serrant un verre l’autre caressant son chien blotti contre lui une main tendre amoureuse qui dit leur complicité | Il traverse la rue il se presse lentement il fait des moulinets avec sa canne il grommelle dans sa barbe non il n’a pas de barbe je ne sais rien de son visage caché par un feutre noir ses mains sont noueuses tordues fracassées | ChD | Visage clair où naît des mots liés au cœur | Visage perplexe et les yeux clos en un point | Visage ouvert de l’enfant qui observe et prend | MTu | tête de caissière du supermarché, aux lunettes cerclées d’écaille noire dont le sourire damnera le premier saint qui se présentera, d’hydre des passagers du tramway compressés dans la rame, penchée d’instagramer compulsif dont seul le menton se voit sous une tignasse brune, balafrée d’assassin des nuits de pleine lune, énamourée de celle qui n’a d’yeux que pour Lui | AB | Elle plonge ses mains gantées de blanc dans le grouillement des petites crevettes grises pêchées de la veille charlotte sur la tête grand tablier plastique noué sur le ventre lunettes à montures noires encadrant un visage rond grand-ouvert | tête baissée dense chevelure brune la vingtaine tee-shirt blanc avec lettres noires pas de chariot juste des achats serrés contre son corps je lui tiens la porte il relève la tête merci | grosse écharpe enroulée autour du cou stature de bouddha pas d’âge pâles cheveux tirés scanne l’étiquette orange des 30 % sur les yaourts de l’armoire des dates limites elle dit à l’ouverture du magasin de plus en plus sont là pour ça | CG | Crâne à la mâchoire saillante, déjà dégarni de chair. |Yeux plissés remplaçant le sourire, par paresse ou cynisme, les lèvres bougent à peine. |Le visage est de fatigue, les yeux de l’habitude, elle répond comme un tir de mitraillette aux questions posées, ne regarde que rarement ceux qui lui adressent la parole, même si sa fonction est de contrôler les allées et venues, sa tête est constamment courbée sur son téléphone | HB | L’été avait bruni ta peau habituellement pâle gratifiant tes taches de rousseur d’une sorte de triomphe particulier, cet été là tu portais une longue robe à fleurs aux couleurs sourdes | Je voyais d’ici son visage, rouge d’adoration ou bien était-ce de l’eczéma | Croisé ce matin un vieil homme en marcel blanc et bermuda avec un chapeau à larges bords, juste un léger signe de la main | La serveuse du café d’en face affichait une féminité brusque, sans ambages, sous ses paupières charbonneuses elle avait des yeux noirs et luisants ses cheveux étaient de jais et coupés à la garçonne | Chambre 204, Blouse Bleue a ouvert en grand la fenêtre à guillotine, a retiré de ses mains plissées les gants en caoutchouc et a fermé la porte | Je m’aperçus, fixant son visage, que ses yeux s’égaraient, se perdaient dans le vide, c’était une petite fille de sept ans au corps longiligne, avec de grands yeux, des dents qui tombaient et d’autres qui poussaient, il lui manquait une incisive supérieure du côté gauche, ce qui lui conférait un sourire de sorcière | Ce soir tu ne portais qu’une robe d’intérieur verte d’où jaillissaient tes jambes nues, brunes et fines comme des bâtons | MRe | Narines ouvertes pommettes hautes front ridé mais visage jeune peut-être des piercings sur le cartilage d’une oreille l’air méchant mais attitude gentille | asiatique en tenue de chef cigarette à la main | regard viril d’un plus grand et plus barbu que moi | FT | silhouette gracile et puissante son visage m’évoque une olive lisse et charnue la carnation est mate un peu jaune les yeux et les cheveux sont foncés bruns | incongru ce vieil homme à casquette qui appuie ses deux mains sur le pommeau d’une canne adossé debout au mur d’une maison dans cette rue très passante | échange d’un bonjour avec ce guerrier qui distribue les prospectus extraits d’un petit chariot qu’il tire de boite à lettre en boite à lettre son visage de chef indien ses longs cheveux noirs qui dépassent du bonnet ses pommettes hautes et ses joues creuses | IsC | Du garagiste traversé de courbes de lignes croisées sur la peau parcheminée d’une inquiétude qui grandissait comme si je lui disais ma propre mort tandis que je racontais la panne | de la jeune fille que je faillis renverser la surprise et la morgue même aucune peur aucune et dans le geste de remettre ses cheveux l’arrogance de l’éternité à qui on ne la fait pas | de l’étudiante au visage rasé teint pâle maigreur de vieillard coup d’oeil jeté sur moi quand je passe et qui s’interrompt dans sa phrase lancée à une de dos semble me reconnaître mais non | ArM | Une narine qui renifle, le menton enfoui dans le col du blouson, les mains dans les poches, il ne relève pas la tête. | Cheveux serrés sur le haut du crâne, sourcils froncés, elle parle du bout des lèvres, la cigarette s’agite au coin de sa bouche. | Ample déhanché pour propulser la jambe vers l’avant, balancement d’un côté, de l’autre, tout le corps absorbé dans la progression lente. | AC | Poissonnier à lunettes blond peau rose traits fins attristé à l’idée de retirer le corail des coquilles son couteau affûté si rapide et précis à dégager le mollusque de la coquille | blonde yeux clairs grande et puissante concentrée ses pesées au gramme près et petit cadeau pour fidéliser | cheveux à peine grisonnants trop tirés en arrière dents un peu poussées en avant mais bouche bien fendue pour sourire large bien que fatigué | CP | Quelqu’un sourire châtain | Quelqu’un regard arc-en-ciel | Quelqu’un épaule zénith | JT | Un jeune homme bonnet gris sur boucles rasta blond cendré sourire franc tendant un euro de monnaie entre le pouce et l’index derrière une caisse de supérette | Jeune jardinier volubile habillé en noir bonnet enfoncé sur yeux noirs collier noir au menton corps arqué bras maniant une tronçonneuse rouge lourde bruyante | Visage rond corps rond gestes agiles cheveux blonds coupés courts yeux clairs derrière verres sans monture accueil souriant sous éclairage néon froid agressif | MEs | Vanilles brunes en chevelure, regard par en-dessous, iris noir sur blanc de l’œil, cou massif tout d’un bloc sur les épaules, clavicules musclées, minuscule collier de corde colorée rouge vert jaune sur la peau marron | Pommettes hautes, yeux bridés, un nez qui serait pincé, retenu en inspire, la peau noire luit de sueur, des taches d’acné séché, minuscules cicatrices vérolent le visage | Un rond de danse et de douceur, visage plagié, ovale ouvert, peau mate café clair, à boire d’un coup, sourcils d’un trait de pinceau noir lumineux tendresse du métissage | VP | Au fur et à mesure que l’ascenseur monte les étages de la tour de bureaux les joues de l’homme se gonflent les lèvres se pincent, arrivé à destination il est prêt pour le soupir de démotivation | Expression grave regard dur les yeux esquissent à peine un sourire alors que les autres convives de la tablée éclatent de rire | Charlotte sur les cheveux double paire de lunettes masque sur le visage, sous cet attirail perce le sourire réconfortant du dentiste prêt à m’arracher une dent | Iva | Blonde queue de cheval haute un derrière mince musclé dans un legging de sport mais aux teintes des treillis militaires | joufflu lunettes sévères noires une crête de cheveux gris bouclés quand déjà de chaque côté du front ça se dégarnit |anguleux émacié du gris dans la barbe courte le corps penché en avant dans la démarche les bras longs pendants qui encombrent |AD | Dans l’écran les traits épais et gracieux du visage sans fard d’une comédienne au bord de la maturité peut-être une fausse blonde | Il manque une dent sur le côté le cheveu est fatigué les yeux quoique très clairs renvoient peu de gaieté mais beaucoup de douceur et son sourire est franc | À hauteur de caddie deux yeux levés lunettes rondes pardon merci je souris pas lui intimidé ou surpris il a l’air poli pull en laine comme j’avais les miens grattaient mais blouson différent | LH | Une paire de yeux noirs et immenses encadrée par un masque chirurgical turquoise et un bonnet rose | Une tête minuscule sur une spirale de lin écru | le pull jusqu’au bas des genoux – un tronc juché sur deux tibias | XW | Jeune femme aux cheveux plats visage lisse sourire éteint elle dit bonjour mollement et parle de ses enthousiasmes avec retenue j’adore j’adore j’adore les spectacles pour enfants égrène-t-elle à chaque ouverture de porte elle adore monocorde | Une petite bouille ronde aux yeux noirs main tendue toucher te toucher tout toucher suis touchée | il y a cette silhouette d’homme avec un gilet jaune au portillon du jardin il vend le calendrier des éboueurs de loin de lui un sourire immense qui irradie jusqu’à moi | FG | La cicatrice sur le nez, en demi-lune sur le bout du nez, son arrondi si parfait, les mauvaises langues prétendaient que c’était là le résultat d’un méchant coup de rasoir, qu’elle avait été assez bête pour vouloir se raser le visage (la moustache ? Des poils drus de sorcière sur le nez ? Les sourcils pour ne plus laisser qu’un trait dessiné par ses soins ? Quand on ne sait pas se servir d’un rasoir, qu’en est-il d’un crayon ?…) | Les cheveux courts, bouclés et gris. Jamais autrement, mais elle avait bien dû être aprêtée, permanentée , peroxydée, de son époque, quoi ! Si peu de souvenirs quand pas de photo pour faire croire le contraire, pour flatter notre mémoire, la caresser dans le sens du poil jusqu’à ce qu’elle donne, coup de tête ou longue griffure, la suite du peu qui se voit | Les yeux noirs, les rides ingrates, burinées, des sillons noirs de la cendre de toutes ces cigarettes allumées bout à bout | EC | Sans mot, sans nom, sans écriture, un visage lisse comme la vie qui va de soi | Sortie d’un album, sans sourire, on ne l’appellera plus jamais | Un regard clair, loin si loin déjà en voyage. | MM. | décontractées la tenue la coiffure la manière d’être assise en tailleur sur la chaise naturellement à 17 ans mais au bout de ses doigts dix longs ongles faux durs bleus mais au bout de ses yeux des cils longs faux dégoulinant de noir | penche la tête en avant se redresse brusquement passe négligemment la main dans ses cheveux longs et souples caresse sa barbe frisée ses favoris fait penser à Lincoln promis demain va chez le coiffeur | elle est tirée à quatre épingles courte sur pattes dodue pull blanc impeccable jupe noire étroite ne voit pas le brin de fil noir qui traine sur son dos ne veut pas savoir le ventre boudiné qui déborde du pull | BG | crâne nu arrondi sans démarcation avec le front dont la peau ruisselle jusqu’au cou frotté au col du keikogi | yeux vifs de l’enfant attentif sous une épaisse frange de cheveux châtains | arête droite du long nez à la narine percée d’un brillant | MuB | MuB | Un visage sans relief, une barbe et une moustache blonde, tout est pâle chez lui, sa peau, sa voix, où est son caractère, un gentil hamster barbu | Elle a un gros visage, rond. Elle est sympathique. Elle est brune, ses grands sourcils dessinent deux grandes diagonales, ses cheveux sont tirés en arrière, son regard noir, le tout est un peu exotique. | Elle a un jeune visage clair, parsemé de taches de rousseur, les sourcils et les cheveux presque gris. On pourrait croire qu’elle sort d’un sac de farine. Elle a le sourire doux d’une boulangère. | LS | Deux yeux bruns mi-tristes mi-caresses deux mains fines élégantes et racées des lèvres un peu fines qui racontent les chagrins | Des yeux vifs et rieurs et les rayons de soleils qui les entourent jusqu’aux tempes des cheveux un peu trop noirs qui parlent d’une course contre le temps qui passe | Un crâne rond et doux sous la main une tonsure naturelle qui raconte que le temps est passé et une main qui tremble quelquefois sans que l’on sache vraiment pourquoi | CeC | Ce matin dans le métro, un nez, mais un nez ! Et ce devait être la journée des trognes : en descendant déjeuner après le bureau, je croise Sourire Permanent. Collé sur les lèvres fines, en un trait plutôt qu’une banane, un vieil homme, nulle joie dans les yeux, ébrèche l’arrondi de ses joues pour dessiner, quoi ? une ligne étrange, plate, plane. Entre le chat du Cheshire quand il apparaît dans les arbres, et le chant de Maldoror quand le poète se laboure un sourire au couteau. En notant ceci très vite avant de me coucher, je ne résiste pas à la tentation de dessiner un anihom, tempes roulées vers l’arrière du visage, yeux étrécis allongés, dentition à mordre dans les chairs, menton en fuite, homme-renard sans bras comme celui rencontré l’autre jour, qui courait vers moi ses yeux enfoncés dans les miens. | SyS | Costard bleu, attaché-case, chaussures aussi brillantes que si vernies – pas vu ça depuis des années – et au dessus, catogan et barbe hipster taillée au carré, nickel | Claudicante, pas de canne mais queue de cheval au rythme des soubresauts, regard perdu vers un but incertain | Lunettes si épaisses que la couleur des yeux en est diluée , rides dites d’expression si profondes que le sourire semble constant – que voit-elle ? | B.F | demi-lune sombre creusée sous l’oeil bleu s’étire en arc inversé comme caresse autour de la joue encore gonflée d’un dernier sourire | ligne drue soutient le front un oiseau immense d’horizon a ici déposé son ombre | vague pourpre épaisse ourle la peau noire en jaillissent des mots, flots lointains inaudibles on les rêve | RA | Jamais l’hiver sans sa chapka son vieil imperméable à cape kaki et surtout un sac plastique à la main | Son barbier est riche son complet survêtement aussi que de la marque d’une enseigne de malles master class le cigare à la bouche portable à la main sur ses chaussures aircrafts prêt à décoller | un couple aâgé au coin de la rue trottine le masque sous le nez un peu perdu c’est elle qui dirige la mise en pli un peu déplumé les racines blanches déjà poussant la teinture | HB | de grands yeux qui sont à leur poste, observateurs et vifs, je les devine rieurs à d’autres moments, quand ils ne sont pas soumis à un casque de chantier sur lequel se porte l’attention| des cheveux fins effilochés, des lèvres qui se perdent dans un mouvement ininterrompu de la mâchoire, un front crispé, des balbutiements| un petit gars de quatre ans à peine, des lunettes qui lui mettent de l’important dans le regard, un menton qui tremble, des joues bien rougies par un chagrin et par le froid du soir qui tombe | ESM | du cordiste perché un geste à mon égard moi le regard à la fenêtre du Partner et nous nous saluons comme les enfants de loin saluent les voyageurs qui s’en vont par la mer | mamie blanche embaumée aperçue depuis le bus monte nous rejoindre comment je ne sais pas mais parvient à gravir les marches s’installe vitesse précipitée beaucoup de mouvement sous ses airs de cadavre | agente sncf démissionnaire talons qui claquent voix forte du sud saluant les collègues au guichet parle avec les cheveux énergique et bruyante la voilà sur le quai au revoir président | LC | | sa tête de con à lui avec ses propos racistes plein la gueule | cette tête de momie à travers la vitrine de la boutique de chaussures | elle une tête de trop au-dessus des autres très au-dessus | JC | visages parking | barbe nourrie d’ombre support des reflets bleus du travail et le regard lourd abandonné sur ma 207 | phares comme néons d’Audi blanche sur coupe carrée tête d’argent tenue dans une capuche en daim | désordre de cuir sali sur le dos sacs et chien capuche et bonnet chercher les yeux | VB | l’adolescent ce matin, marchant le long de la piste cyclable, cheveux bouclés mi-longs, l’affirmation d’un choix, visage aux traits enfantins, une douceur, ce qui là se prépare, et l’écho qu’il t’offre | sortant du lycée, cette enfant vêtue de rose, doudoune sans manches, sweat et pantalon, trois nuances de rose, à quoi elle assignée, et le petit chien gris auprès | le cycliste croisé au retour, haut perché sur son vélo orange, électrique, de location, casque noir, dérangé du regard adressé, un homme de son temps | mb | yeux qui clignent sans interruption bouche qui se tord à répétition main qui va et vient d’une joue à l’autre Gestes incessants | Chevelure longue noire sur les épaules grandes lunettes de vue cerclées de noir airpod blanc dans les oreilles regard rivé sur l’iPhone pouce agile balaie l’écran | Lèvres épaisses entourées de poils masque bleu sous le menton yeux écarquillés regard fixe respiration rapide balancement d’une jambe sur l’autre | CB | Rides carrées froncements profonds peau origami croisement de rues artères creusées dans le front New York sur son visage | tatouage dans le cou tendu sous un bonnet gris la bière cachée dans la poche de la veste | les dents en avant les yeux par la fenêtre dans son passé au moment où les parents ne sont plus et où elle entre en orphelinat | IsB | Les sourcils froncés, la moustache qui lui barre le visage | les cheveux en arrière, patinés de gel | des bagues à tous les doigts, des bracelets qui tintent à chaque geste, le portable à la main | IG | le geste pensif de la main gauche qui replace la mèche derrière l’oreille; est-ce la blouse qui détonne ou le visage qui étonne | à travers la portière la fulgurance floue de sa robe et le bruit du vent | l’air d’un physicien à truelle ou d’un poète à marteau, très énervé; s’étonner des mots qui lui viennent comme pas nés au milieu de sa figure | NH | Pas besoin de le voir pour savoir qu’il arrive en crachant son aigreur comme la cheminée d’un vieux train qui on ne sait par quel miracle avance encore et toujours | Il n’existe seulement parce qu’il tient par la main un gamin dont je connais le prénom et qui a sur le front le même air étonné de voir que la vie nous échappe autant | Elle se dérobe en nous montrant son dos, au mieux une mèche de cheveux, ses mains quand on a la chance de les remarquer entre la machine à carte bleu et le café bouillant | JH | Profil découpe précise frange tranchée nette nez légèrement relevé oreille délicate bouche enfouie sous 3 tours d’une écharpe à carreaux | marin d’eau douce cheveux blancs maniérés yeux bleus encadrés derrière de larges lunettes carrées noires nez rose bouche noyée dans une barbe blanche en éventail soignée | Cheveux qu’un serre-tête tire en arrière front lisse nu mouvement pendulaire de la tête œil œil et demi demi-bouche bouche s’ouvre se ferme se déhanche |ES| Lunettes carrées sur bouche charnue qui demande si je prends du sucre ou un couvercle et frôle oreilles bouchées de noir sur épaule qui frémit agrippée par baskets blanches qui se tournent le dos et trépignent d’impatience face à touffe de cheveux noirs qui frotte ses mains à l’accent espagnol bientôt rejoint par bras en écharpe qui patiente dépité I CelB | rond du visage traits tirés yeux écarquillés de stupeur affolés d’étonnement d’interrogation happant l’air main tendue dans le grand vent et le soleil de midi | yeux rieurs elle a surgi toute vêtue de noir corps menu projeté et j’ai souri éclat de vie adolescente heureuse d’être là visage offert à la surprise du jour | baguette dans une main sandwich dans l’autre il marche et il a faim alors il mange oscillant mastiquant encombré de son corps et de son pain dans le petit matin | EM | | Deux lignes impeccablement parallèles, le bord d’un chapeau enfoncé jusqu’aux sourcils, le trait mince, étiré, d’une bouche lèvres fermées | l’esquisse du sourire que je vois fleurir sur le visage aux joues rebondies d’une femme | et, quand j’allais les oublier, les rondes épaules d’un homme vu de dos | AMr | | la couleur la terre de Sienne en ovale les dents trop blanches et la cravate desserrée et elle demande plus de travail au chef qui passe et elle sourit quand même et dans le froid l’homme des tournages a tout vu traits sans tristesse et sans sourire il est debout sur l’esplanade vidée pour le film et lui carré et arrondi habitué à ne rien faire et obéir sans impatience sa peau lisse pourrait attendre toute la vie sans joie | TM | Figure fantomatique entraperçue derrière la vitre visage blafard surmonté d’une neige évanescente | Silhouette de pantin à l’allure acrobatique traversant le couloir d’un pas désarticulé | Laideur saisissante du visage enfantin déjà déformé par la frivolité de vivre | OS | Tête menue sous des cheveux qui lui mangent les joues, longue et fine, visage flottant léger au-dessus d’elle à trancher l’air d’un pas rapide, derrière la barrière du jardin il se penche sur les roses mourantes, un trop grand sérieux dans le regard, qui accroche et se perd, qu’a-t-il vu que je ne vois, un casque bouche ses oreilles, son nez en trompette hume l’air comme sorti d’un dessin animé, ses yeux fureteurs percent la rue, elle file, sort de mon champ de vision. | CS | le corps fléchit d’attente vive elle patiente sa promenade guette les mêmes corps fatigués pour accompagner les pas lourd les mots vivants trouer la solitude le visage lumière devant une porte a disparu depuis que le déplacement a eu lieu les enfants ne savent pas le corps sourire de la rencontre qui tient debout vie est-ce qu’elle s’illumine encore la nouvelle propriétaire a décapité l’arbre| le voisin ne dit pas bonjour le regard bas rentré malaisant est ce lui moi qui ne sens pas une alarme résonne le visage captif la bouche retournée un mélange qui m’inconfiance je ne resterais pas seul avec lui ni mes enfants tout près est-ce mal de craindre ce qui n’existe_peut-être_pas| rapide son pas avant depuis la mort au foyer les traits fatigués le sourire fragile les yeux toujours ténus elle enjambe le goudron les chiens servent de prétexte la mort donne coup et le corps se courbe | JenH | Ses cheveux qui encadrent sa main qui salue | et juste la main l’oreille un peu du profil de l’autre | au volant du bus | mon reflet dans la vitre | encore des cheveux et des sourires | ils ne me regardent pas se saluent d’un bus à l’autre | parfois arrêtés pour trois mots à la volée | la chance de se dire qu’on vit un western moderne | les dents du mien un bout de nez trompette | les expressions de l’autre | on reprend la route | AF | la forme particulière de ses pupilles qu’on aurait dites animales lui donnait l’air d’un christ ressuscité | la protubérance qui déformait son imper attirait les regards et contraignait sa démarche ne m’empêchait pas d’imaginer un Quasimodo heureux | la peau couturée le long de sa nuque depuis la racine des cheveux et disparaissant derrière le col à la manière d’un automate qu’on aurait habillé du derme du conjoint disparu | PhP | Confondu juste en levant avec l’amie redoutée partie oubliée cheveux court et lunettes noires c est tout pour le commun car l’âge n’est pas le même visage barré d un trait la boucle d’oreille argent à gauche | scintille en tournant les bretelles fluo sur le pull marron petit creux sous le nez celui qu’on remarque si bien chez les bébés mais là c’est une femme âgée la mèche de cheveux noir et le cil qui se rejoignent au coin de l’oeil maquillé aussi ligne ininterrompue de noir | l’enfant du soir comme celui du matin grandes lunettes sur une tête trop petite bouche d appréhension incomprise empressement réjouit toujours malgré tout | LDP| Surgissant de l’immeuble squatté, visage vieilli dans la capuche, l’homme râblé encore costaud jette un regard à droite puis à gauche, tire une poussette à marché vide | Jeune homme au parapluie rouge, pans flottants de l’imper burberry, traverse le carrefour à grands pas, lève le coude haut, porte la cigarette à ses lèvres, guitare dans sa housse au dos | Femme débarque devant la cabane avec d’autres, massive, visage gonflé, cheveux noirs tirés, sourire doucereux: l’église. | JK | | Un nez qui s’élance vers les autres, à la rencontre, et dessus deux yeux marron chatoyants, un sourire à fossettes, des boucles brunes, impression de vivacité | Cheveux emmêlés, propres, blond virant au sel avec le temps, les joues barbues, et des yeux qu’on dirait bleus et espiègles, la bouche aimable appelant au moins la conversation | Le nez porcin, les yeux myopes façon taupe, la peau rose et grasse, la bouche pulpeuse ou dédaigneuse selon le regard qu’on porte | JCo | regard franc, mâchoires en carré, une silhouette toujours un peu penchée vers l’avant, toujours attentive à chacun de ses gestes, un œil de marin qui sait tout de la mer | une pâleur lumineuse, la finesse pointue du visage, des yeux affamés de lecture, la prudence de ces gestes quand elle nourrit les oiseaux | comme en arrêt, tel un chien de plumes, vif sans cesse, une peau de bronze sous ses nombreux tatouages | |UP | Visage lisse, matifié, colorisé juste un soupçon, où sont les ouvertures? Vide le regard, creuses les joues, friselis de vie dans le léger froncement de sourcil | Éclipse de bouche, cette coque de téléphone lui mange le menton, à trop sourire les pommettes se relèguent en rideaux d’une comédie de roule-hausse-plisse yeux trop grands ouverts | Nid de rides en tour d’œil, sillons silhouettes qui relient le nez à la bouche, boucles blanches qui ornent le front, yeux souriants | SG | | JPR imprimé au dos du sweat, visage de profil avec capuche puis visage de trois quarts avec capuche puis entier visage avec capuche pour un tonique bonjour | visage heureux avec nez mais un Nez | à toute blinde sur la D 518 seuls les yeux dans la visière du casque sombre | MACM | Double visage imprimé dans celui du jumeau cheveux plus ras imberbes yeux plissés pictural d’acné chez l’un peau de lait chez l’autre | Anguleux prognathie mandibulaire arcade soucieuse à la cro-magnon | Pli amer sourire fermé pommettes hautes sous un regard dur souligné d’eye liner rides matures qui filent un rouge éteint | MM | Deux joues rondes en apesanteur sous des yeux sans paupière | un cœur d’un beau rouge franc au premier tiers d’un oval généreux | un cercle dans lequel deux lignes douces montrent la direction vers une bouche à baiser. | RBV | | visage conventionnel sévère blafard puis couvert | visage non pas mutilé érodé plat énigmatique mais méticuleusement pourvu d’un nez d’une bouche et de deux yeux rêveurs semblables à ceux d’un mannequin dans une vitrine de mode | visage rose de bébé ÉL | L’un, peau noire et œil narquois, œil vif et connecté à l’aire du rire finest british humor les dossiers s’empilent, la photocopieuse bloque, on prend une minute, on s’marre ! I l’autre, regard plongé dans son assiette de frites facturée deux euros, un nœud serré dans sa mâchoire, molaires rassemblées par un bridge, et joufflue comme sa jupe noire plissée I l’un, déposé là et récemment par une cigogne, ou bien d’un toboggan tombé, chevelure blonde, pommettes vanille et rondes, d’où viens-tu, petit pois ? | SMR | la paume de la main sur la bouche les yeux perdus dans les profondeurs de l’écran, je ne vois que le circonflexe de ses sourcils épais, le visage absorbé dans l’attente d’une réponse | Candeur juvénile le corps voudrait encore ce que le visage montre d’une jeunesse adolescente pas encore mature des traits lisses des yeux rieurs; difficile de deviner son âge | un visage de piété légèrement buriné sous une chevelure radieuse, ses yeux doux très bleus ébauchent la caresse d’un sourire, toujours | MS | Regard juvénile cerné de rires, lèvres sourire, visage solaire perché vers le songe, les nuages en chevelure | le menton fuit vers la lèvre inférieure, rosée, charnue, le teint est pâle, pigmenté de rousseur, les pommettes fraîches rehaussent les yeux sombres | triste le regard, le teint fade, les joues flétries, triste le menton pointu, les lèvres avalées par la bouche, bleus les yeux perdus sous les paupières tombantes, les sourcils cachés par la frange parenthèse | FbS | … comme raboté jusqu’à l’aplat ton visage… réduit à une surface désaturée que ta seule main semblable à un bout de vieux linge ventile sans fin… | … elle a ignoré l’obstacle avec sa canne blanche trop occupée à se délester de ses perruques comme autant de poupées russes jusqu’à la disparition de son visage… | … petit bonhomme aux yeux de sel aux oreilles bordées de noir au nez de vieille betterave ton visage s’encanaillait dès le premier verre… | XGu | Je le dé-visage comme si je lui enlevais un visage qui n’avait pourtant rien demandé | tatouages bleutés sur les joues et le menton soulignés par des yeux très clairs dont les sourcils sont parsemées d’étoiles piercées | Profonds sillons sur une peau diaphane comme autant de souvenirs d’une vie passée à rire et à penser. | SL | Son écharpe imprimée et sur sa langue un goût de grenadine | il mâchonne assis au soleil près du palmier le col remonté | une petite bouille derrière la grille madame comment tu t’appelles les mains accrochées aux barreaux comme pour se faufiler et sautiller à ses côtés | le sourire scotché de la coiffeuse qu’on voudrait décoller | LL | Lèvre d’en haut, dressée devant ; prête à empoigner, comme main à l’affût. Le visage envahi d’elle, dents recouvertes, langue engloutie. La lèvre supérieure prend place : supérieure, au pied de la lettre | Bouche entrouverte sur des rêves qui durent, babil muet. Les yeux et front tombent dans un même geste d’abandon, expose sa jeunesse | Présence confiée au smartphone. Du visage penché, on ne voit que le crâne, comme immense joue lisse, lustrée. Résister à l’irrépressible envie de caresse. Je veux même douceur pour mes dernières années. | GB |

hors-consigne
(à titre exceptionnel, parce que charge de travail vraiment lourde et très important pour le collectif qu’on puisse vraiment proposer lecture commune)
Quelque part quelqu’un est maniaque des rituels de lavage Quelqu’un a chopé le syndrome Gilles de la Tourette Quelqu’un a nosphobie du Covid et du microbe Quelqu’un chant Quelqu’un insulte Quelqu’un traîne une valise et marche au bord du désert Chez quelqu’un il n’y a aucune nourriture dans le frigo Quelqu’un pleut Quelqu’un ajouté le Dazzle Club Quelqu’un dort comme un loir Quelqu’un danse Quelqu’un est brusque Quelqu’un habité dans un bâtiment austère Quelqu’un est taciturne Dans le verre de quelqu’un ses glaçons ont perdus Quelqu’un présent un double bipolaire Quelqu’un tombe dans la profonde tristesse Quelqu’un en bonne humeur Quelqu’un parle sans arrêt Quelqu’un couper la parole aux autres Quelqu’un rappellera à d’aucun le souvenir du film après lendemain Quelqu’un se répète sa dernière syllabe labe labe labe labe labe labe Quelqu’un au plaisir | Quelque part Quelqu’un remettre ses bibliothèques en ordre Quelqu’un a guéri du SARS-CoV-2 Quelqu’un assis devant la télévision de regarder un match de tennis depuis trois heures Quelqu’un faire sa valise Chez quelqu’un il y a deux espadons, les tomates, le poivron, l’oignon et l’ail au four en griller Quelqu’un rit Quelqu’un a installé la caméra de surveillance dans le salon Quelqu’un est taciturne Quelqu’un rit à en pleurer Quelqu’un au sentiment de culpabilité de sa difficulté à se concentrer Quelqu’un assiste aux obsèques Quelqu’un à la flemme d’aller au supermarché Quelqu’un est laid et prosaïque Quelqu’un c’est un ravagé banal Quelqu’un dit JE Quelqu’un ferme Google Quelqu’un tricot Quelqu’un a la rage de dents Quelqu’un veut du thé Quelqu’un veut du café Quelqu’un veut n’importe qui aime les deux Quelqu’un boit un Whisky au comptoir | Quelque part quelqu’un est dans une petite clairière tendant l’oreille vers le vivant le chant d’oiseaux et la stridulation d’insectes Quelqu’un est pâlichonne Quelqu’un écrit sa sensation dans son journal Quelqu’un dessine dans un autre carnet de champignons bons et de champignons mortels Quelqu’un à un beau sourire Quelqu’un est près de rencontrer un extraterrestre après avoir l’amnésie Quelqu’un au creux de sa main un oiseau blessé qui remue encore Quelqu’un son corps est un livre exorcisme Pour quelqu’un l’amour est Hapax qu’une seule fois Quelqu’un rame à travers mers et désert Quelqu’un est hors du commun Quelqu’un promenade dans la pinède exhume le passé n’est peut-être qu’articuler “Et pourquoi étions-nous venus là” ? Lou Wang.
Visage masqué.
Une chevelure ondulée, volumineuse entoure ce visage et lui donne sa chaleur.
Visage / rouge aux lèvres
Visage / lèvre mordue
Visage / bouche serrée
Visage / une dent de côté
Visage trouble, comme un croquis pas fini, les cheveux échappés, quelques traits en pagaille qui se dressent sur sa tête.
Un profil: regard vers le bas, cils et sourcils noirs, un maquillage jouant des reliefs grâce à des coloris brun/violet, qui accentuent ses pupilles billes. Grande vivacité dans le regard quand elle se lève.
Aurélia Labayle
Sur son épaule tatouée deux volutes entrelacées, aperçues dans l’étirement premier qui fait glisser l’encolure large sur le haut du bras. L’exercice s’intensifie, il fait chaud soudain, elle ôte son sweat : depuis la paume de sa main jusqu’au creux de sa nuque frémit un immense serpent. Au rythme des mouvements il sinue, couleurs et traits fins comme une invite à voyage onirique, envoûtant tel Kâa en pleine jungle. Dans un dernier effort elle se retourne, ramasse son sweat et se redresse, recouvrant le reptile d’un geste caressant. Telle Mona Lisa revenant du paradis, la fille me sourit, ajuste ses lunettes et puis d’un pas tranquille sort de la salle de gym. | C’est mercredi c’est le matin. Lèvres fermées regard silencieux, l’enfant attend déjà le soir, son petit sac serré bien fort plein des trésors de la maison, doudou gourde rechange et dans les plis de l’écharpe nouée serrée le parfum de maman. Soudain les mains s’ouvrent le corps frémit le sourire point, les mots jaillissent : « ah te voilà, viens on va jouer ! ». La fossette et les yeux rieurs, posant manteau, écharpe et sac, s’en vont gaiement vers l’espace dinette du centre aéré. | La fille derrière le comptoir, qui enchaine « bonjour c’est à qui ? je vous le tranche ? et avec ça ? » Cheveux lissés piercing discret un teint truqué à la crème Éclat prodigieux yeux mascara qui vont de la caisse à l’étagère à la machine et retour au client. Un quart de seconde pour chaque regard, un demi-sourire et un au revoir. Combien de visages aura-t-elle vus aujourd’hui ? Les comptera-t-elle ce soir pour s’endormir ? Quelqu’un quelque part lui demandera-t-il de s’en souvenir et de les raconter ? | G.A-S
Une incroyable foule
Impressionnante accumulation, traits visagés de tous angles, concision et épure des voix, en revanche rude pour l’oeil à la lecture. Je vais compléter avec les carnets individuels.
oui, c’est la rançon – j’essaye pour celui-ci, je fais un PDF…
Même étourdissement que dans la fosse d’un concert.
PDF ajouté en haut de page pour lecture plus ergonomique… mais suis sûr qu’on doit continuer d’avancer dans cette voie…
Merci ! Je prends la version PDF pour cette proposition-ci.
je viens d’en faire une V2 avec 1 ajout et quelques corrections, ô boulot infini…
bluffant
Je m’arrête à BC page 3 pour ce soir. Lecture à double fenêtre : le PDF – avec une police soignée qui enrichit ma lecture et surtout, le fond de page moins lumineux repose – de l’autre onglet auteur avec les carnets individuels. Plus long qu’une lecture linéaire mais on entre davantage dans les univers de chacun.
Vraiment une grande joie de retrouver Vincent en tête de peloton !!! On se régale ici, c’est ouf… Allez, mon Covid et moi, on vous dit bonne nuit 🙂
Merci François pour le pdf, je l’ai imprimé sur 13 A4 et je peux le lire dans le métro en me demandant si les visages croisés ne pourraient pas passer de l’un à l’autre. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait des expériences de lecture comme ça, merci !
Merci pour le PDF qui facilite la lecture.
Quelle foule, quelle diversité!
Je trouve cela trop classe…Même si je suis vexée à mort, car je n’y trouve pas mon texte ! Des bises quand même à toutes et tous.