Archives de la catégorie : #les_40_compiles

chaque soir, l’ensemble des textes à télécharger rappel_ ci-dessous l’ensemble des contributions;_ on peut retrouver chaque autrice & auteur via l’index, ou via leurs carnets individuels; #40 | instructions pour que continue le carnet immense merci à toutes&tous pour ce texte de clôture ! #39 | du secret 1ère màj lundi 19 décembre à 14h35 #38 | matériaux rêves 1ère mise en Continuer la lecturecycle « le carnet » | tous les textes→

Un tableau gris s’étire au-dessus des immeubles, il n’y a pas de bruit mais un sentiment de danger m’habite. À chaque fenêtre, un monde unique se développe. La ville fatiguée caresse nos rêves impossibles. YSO. Bien sûr Baudelaire, ciel bas et lourd mais son copain Poe a dû se promener sous un ciel comme celui-ci, bleu si bleu, haut léger, Continuer la lecture#compiles #05/40 | ciels du lundi→

« Mais je n’y arriverai pas ». J’arpente les couloirs, les salles toute la journée, l’intense fatigue à ne plus pouvoir, placer un mot, la langue traverse, éparpillée sur les heures, n’en peut plus de dire, porter la voix, et ce matin, ce jeune devant la caisse du supermarché, vraiment mal à l’aise, sueur au visage, cherchant à cacher l’objet du délit Continuer la lecture#compiles #04/40 | phrase du réveil→

Odeur sauvage et instantanée. Au détour d’un chemin dans un sous-bois peuplé de chênes pubescents, cette odeur qui m’a pris par le nez, violente, et qui m’a relâché aussitôt. Surpris, j’ai repris la marche. Je n’aurais pas dû. Le sanglier était là, à m’observer, le renard m’appelait, l’ailleurs me criait de le rejoindre. Ou l’imprévu. Je n’aurais pas dû faire Continuer la lecture#compiles #03/40 | il aurait fallu→

Ni avant-hier, ni il y a quinze, non trente ans, lorsqu’on venait de la rue derrière, puis de l’allée bordée de platanes, au numéro 15, où se trouvait la maison, notre première maison, derrière la porte à carreaux vitrés, en haut de trois marches, derrière une porte en bois, au fond d’un couloir, derrière une autre porte se trouvent les Continuer la lecture#compiles #02/40 | si loin, si loin→

cycle «le grand carnet », proposition #01 sur 40 L’imprévu. Le coin de la rue passée, une sorte d’araignée géante à trois pattes métalliques. Une nacelle quelques centimètres au-dessus au sol, le visage contrit de l’ouvrier, les deux mains en appui, une jambe par-dessus bord, tentant de se hisser. Malhabile. Pris sur le fait, le cul un peu trop lourd Continuer la lecture#compiles #01/40 | de l’imprévu→