Recto
Je suis retournée sur tous les lieux de mon enfance.
J’y ai retrouvé les murs, les toits, les jardins, la brièveté de mes souvenirs.
Verso
Je suis retournée sur tous les lieux de mon enfance.
J’y ai retrouvé les murs, les toits, les jardins, la brièveté de mes souvenirs.
Mais pas une émotion, pas un chagrin nostalgique, pas de colère ni d’effroi.
Rien.
J’avais, en moi, tout lavé.
Clair et percutant, la brièveté à l’os rend les mots encore plus forts. Merci Clarence
Merci Muriel de m’avoir lu.
J’aime beaucoup
« J’avais, en moi, tout lavé ». Question de rythme.
Merci Emilie, moi aussi j’ai aimé écrire ces quelques phrases qui me sont venues comme une évidence. Et le laver me fait toujours penser à Saint John Perse avec son Lavez ô pluies…
nettoyage émotionnel…faire de l’espace…avec cette économie de mots. magnifique
Merci Eve pour votre regard et votre retour, à bientôt.
Suis d’accord. Court direct sans fioriture. Merci
Merci Louise, au plaisir d’une prochaine lecture de nous.
J’aime quand les phrases continuent de s’écrire dans la tête du lecteur…
Cher Jean Luc, merci pour cette pensée.
Très belle idée pour ce verso qui reprend le recto; très beau texte, merci Clarence
Merci Nolween, je suis toujours touchée que tu viennes me lire.
tu tutoies les haïkus d’Ugo toi – radicale en tout cas… :°))
Hé ! Hé ! Pas aussi finement que lui mais là ça m’est venu comme cela.
Superbe ! Et quelle chute : « J’avais en moi tout lavé »
Merci
Merci beaucoup Françoise pour vos mots. A bientôt.
C’est beau comme une comptine ! A se répéter en boucle malgré la tristesse qui sourd. Merci!
J’avais en moi tout lavé, ça fait un titre qui résonne longtemps.