Recto
Fixe
Indifférence.
L’indifférence à l’autre.
Le mépris avant l’indifférence?
Le narcissicisme (qu’on suppose) derrière le mépris s’affichant comme indifférence à l’autre.
La chosification du narcissicisme, générateur derrière le mépris, s’affichant comme indifférence à l’autre.
La vulnérabilité que cause l’attention concentrée de Narcisse, derrière, loin, l’indifférence à l’autre – est-ce du mépris?
La bétise de la fragilité entretenue par une certaine concentration de l’attention sur soi chosifiant l’autre – mépris ou indifférence.
L’abattement qu’invite le discernement de la fierté et de la bétise au l’aune de ce qui pourrait être si — une falaise, plongeons — si nous pouvions nous rencontrer et nous accueillir nous-même. Faire fi de l’autre, de la chute un vol et de la seconde de rocher avant le réveil un tas de feuille. De la patience contre du commun. Changer les pardons en partage. Echanger les excuses pour de la gratitude. Intervertir la médiocrité en la complicité d’un instant. Permuter la course aux capitaux culturels et symboliques en un affaissement dans un rien richissisme.
Verso
L’humour sec, moqueur et misanthrope.
Les gens qui attendent qu’on les saluent.
Les gens que je salue d’un geste de la tête.
Les gens que je salue d’une poignée de main.
Les combats d’insectes imaginés.
Le moment où l’amitié ne naîtra plus.
Les retournements de la haine à la pitié.
Les retournements de la pitié à la tristesse.
Le brouilard de la tristesse.
Le chant du merle au petit matin.
Le chant du coq avant celui du merle.
Les enfants des villes qui se réveillent au chant du coq.
subtile interrogation entre indifférence et mépris…
Le moment où l’amitié ne naîtra plus.
indifférence ou mépris? ou les deux? ce qui est mort est mort…
Merci pour ces mots interpellant sur le monde et ses tempêtes…