Demain, avec les copains du théâtre, on est invité à la Devinière, chez Rabelais. On répondra à la commande, une lecture plein pot du Gargantua, 1 heure non stop (montage terminé) en fin de journée, dans le dispositif même de sa narration puisqu’on lira dans le jardin avec en vue la totalité des clochers et lieux évoqués de la guerre Picrocholine. Dans l’après-midi, nous qui inventions le dispositif : on a la chance des dix jeunes acteurs embauchés par Gilles Bouillon pour son Cyrano. Donc on investit 5 lieux différents de la Devinière (serai dans les caves avec Gilles pour faire la Tempête), et dans ces 5 lieux on joue 3 fois de suite, à une demi-heure d’intervalle, un bloc thématique de 12/18 minutes. Chacun pourra donc assister à trois lectures différentes, mais a priori personne ne verra en totalité la proposition. Donc on était à nouveau dans la haute salle de répétition, sur plancher clair, et j’aurais voulu mon appareil photo (c’est relativement nouveau, cette envie en tant que telle), mais je ne l’avais pas. Ce soir, je cherche ce qui m’attirait : mais c’est ce sentiment de grande pièce vide, déambulatoire. Cette photo de mes archives n’a rien à voir, pourtant c’était la même sensation. Collection personnel de rares lieux vides avec appel possible de parole. Et demain, rendez-vous chez Rabelais.