2022.02.02 | Auvergne, par les villages
Ce lundi 27 août, entre 13h et 14h, nous faisons des photos pour un entretien à paraître dans Rock’n Folk. J’ai toujours eu une fascination pour les lieux de travail dans les moments où ils sont désertés, traversée de l’usine la nuit dans mon premier livre, Sortie d’usine, ou il y a 2 ou 3 ans un dimanche matin dans l’immeuble vide d’Arte, où l’ascenseur m’avait fait sortir au mauvais étage.
De chez Albin-Michel, qui édite mon Bob Dylan, on verrait la tombe de Baudelaire dans le ciometière Montparnasse en face. C’est un immeuble construit au tour d’un vide intérieur, comme Au bonheur des dames de Zola, d’où cette lumière intérieure.
Les maisons d’édition ont des permanences, des récurrences (depuis le temps que, partout où je peux, je photographie des photocopieuses). Je ne connais pas les occupants de ces bureaux : ils ont tous pour but le livre. Il y d’autres récurrences : ces ventilateurs pour celles et ceux qui ont travaillé en août, les porte-manteaux, et bien sûr l’ordinateur.
Images discrètes j’espère, hommage à cette chaîne, qui intervient sans qu’on le sache dans cet acheminement qui fait que l’auteur reçoit son livre...
1ère mise en ligne et dernière modification le 28 août 2007
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