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_ [27] parce qu’elle avait été la maîtresse de Liszt
de qui serait Jeanne Duval aujourd’hui

_ Cergy | indiscrétion ateliers soir
quand on n’ose pas photographier chez les gens

_ [25] « j’avoue que la peinture de ces inutiles m’indiffère assez », disait Bloch
de la question de savoir s’il est profitable à la littérature de parler des duchesses et des oisifs

_ [32] « Hé bien, ce pauvre Dechambre, dit-il mais à mi-voix... »
C’est ainsi qu’on tue, chez Proust. J’adore ce passage du retour Verdurin (avec troisième occurrence dans le Temps retrouvé). Il vaut mieux ne pas faire le compte des années réelles qui donneraient l’âge de la « patronne », entre la période où elle accueille Swann et Odette bien avant leur mariage, et celle où vient à la Raspelière, Swann mort, le narrateur lui-même. L’important, c’est la figure : à côté de l’univers aristocrate des Guermantes, installer la bourgeoisie riche et sa relation ambiguë à l’art, (...)

_ [38] secrète, bruissante et divisée, la phrase aérienne et odorante
« Il leur semblait quand le pianiste jouait la sonate qu’il accrochait au hasard sur le piano des notes que ne relient pas en effet les formes auxquelles ils étaient habitués, et que le peintre jetait au hasard des couleurs sur ses toiles. » Cela, c’est comment les époux Cottard, qui savent bien qu’on ne peint pas quelqu’un en lui faisant des cheveux mauves. Swann – quand on lui dit que cette sonate marque bien l’aliénation mentale dont est paraît-il victime le vieux Vinteuil, est mis en trouble : « (...)