Je l’ai dit dans mon journal de bord n° 12 (accès via Le monde de Rabelais, ça y est, vous avez embarqué avec nous ? on vous attend !), j’ai vraiment difficulté, dans une journée de tournage, à faire se rejoindre photo et vidéo. Dans le projet Rabelais, sûr qu’il me faut consacrer certaines journées pour uniquement la photo. Je connais les lieux, ils le méritent. Mais l’approche vidéo me demande telle concentration que non, je n’y arrive pas. Les prochaines fois, j’emporterai aussi un petit appareil de poche, qui ne servira qu’à ça, mais ça ne remplacera pas le S5 accaparé les films.

Mais j’y tiens, quand même, à cet accompagnement : à la Roche-Clermault, où se réfugie Picrochole, derrière le portail immuablement clos une belle ferme fortifiée sur son éminence, mais c’est la première fois qu’on y arrêtait la voiture pour filmer des textes du Gargantua aux lieux mêmes qui y sont évoqués.

Puis cet endroit surprenant où on se rendra pour le casse-croûte, le menu ouvrier du café de la gare à Beuxes, mais sûr que celles-ci je les referai, les photos.

De la Devinière, non, c’était film et film, mais à chaque malheur sa compensation : on a dû attendre pas mal de minutes que les outils des jardiniers, tondeuse et débroussailleuse à bordures cessent pour enregistrer, et surprise, la porte de leur réserve à outils est ouverte. Photographies sans demande d’autorisation préalable, j’espère qu’on ne m’en voudra pas plus que si j’avais photographié les Matisse ou les Derain sous droits ! Moi ça m’émeut toujours, ces arrangements sur établi ! Et grandement ! Et même, savez-vous quoi : quand je le lis, Rabelais, avec cette permanente prouesse du concret, eh bien c’est à des lieux pareils que je pense...

Allez, embarquez dans le projet, rejoignez-nous !