C’était, à la toute fin juillet, petite traversée du vieux Chinon avant pause. Trois semaines de coupure mais avec livres et relectures, les forces sont vives pour reprendre ce voyage Rabelais, balise-vie pour moi, et de nouveaux cercles à ouvrir.

Où Rabelais est-il né ? On ne sait même pas l’année, et eux-mêmes ne s’en préoccupaient pas, il y a belle page de Lucien Febvre sur cette problématique précise (pour nous, la problématique). À la Devinière, on dit (et probablement avec grande raison) que les familles de notables qui le pouvaient — et c’étaient le cas des Rabelais — préféraient l’air et l’hygiène de leurs maisons de campagne lorsqu’il s’agissait d’accouchements, alors on se contentera, pour la rue de la Lamproie, de parler de maison des Rabelais, et non de maison natale de Rabelais. Mais, comme départ neuf de cette nouvelle phase du projet, quoi de mieux que ce Rabelais à la moto ?