Une des différences majeures, trop peu soulignée, dans le passage du Gargantua au Tiers Livre, c’est la transition d’un monde uniquement organisé par ses divisions seigneuriales, issues du Moyen Age, à la prégnance d’une société civile. En reprenant un à un les toponymes du Gargantua pour en reparcourir le territoire, paysage remarquable, chaque journée de tournage propose un de ces moments, détours d’un virage ou d’une côte, allée droite de marronniers, menant à un découpage de toits bien (...)
chronique photos et journal, par François Bon
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2023.06.01 | châteaux sur la route
3 juin, par François Bon -
2023.05.18 | Rabelais, journée de tournage en 31 images
20 mai, par François BonPeut-être quelques-un·e·s d’entre vous s’en souviendront, oh c’était le début de l’usage des blogs, vers 2002-2004, on faisait ça : une pleine journée documentée et photographiée, j’ai oublié comment on appelait ça...
Pour moi, dans ces tournages, toujours sentiment d’immense écart entre vidéo et photo, comme deux univers que le mental n’arrive pas à rejoindre. Tout essayé, deux appareils, temps dédiés etc mais non, c’est à l’intérieur.
Alors aujourd’hui, pour les participant·e·s à mon (...) -
2023.05.15 | échafaudages de Chambord
15 mai, par François BonDans un lieu fort et complexe comme celui-ci, la première journée c’est pour trouver les appuis. Bâtiment vivant, et d’y être invité backstage c’est comme d’avoir à partir de là pour trouver sa propre légitimité à s’installer et travailler — en l’occurrence installer le pied de caméra et le pied micro, puis sortir le livre de Rabelais. Les échafaudages, les gars qui bossent les échafaudages et avec qui on discutera après, le bruit de l’échafaudage qu’ils démontent, et bien sûr les (...)
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2023.05.11 | chez Ronsard avec menace de pluie
12 mai, par François BonHier, ciel noir, pluies intermittentes, pas question de faire la route jusqu’à Chinon, mais Saint-Cosme, le prieuré dit « demeure de Ronsard » c’est juste en traversant la Loire par la rocade. Une île dans l’agglo : oui, certainement, parce que monument avec sas, et dans cette boucle du vrombissement urbain, avec de temps en temps un train au-dessus de vos têtes. Du temps de Ronsard, une île dans la Loire (de l’autre côté de la Loire, en franchissant tunnel puis talus, c’est « l’île Noire (...)
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2023.05.07 | arbres tordus de la pointe du Payré
7 mai, par François BonEncore un lieu de pèlerinage. Sauf qu’ils ont agrandi les parkings : la forêt plus poussiéreuse. Et la falaise qui s’effrite et recule. En nombre d’endroits plus possible d’arpenter le surplomb. Reste la mer. Restent ces arbres tordus dans le vent. J’avais mon 18mm.
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2023.05.04 | Saint-Michel en l’Herm, noblesse de vase
4 mai, par François BonJ’ai toujours cette hésitation, au moment de partir, à placer sur l’appareil le Sigma 24 1.4 ou bien les Lumix 35 ou 18 à 1.8, tout me pousse au Sigma, et chaque détail semble perceptible quand on décoffre les fichiers RAW, mais il pèse pas loin de son kilo, on l’utilise avec lenteur, tandis que les Lumix à peine 300g et moitié de la longueur, on retrouve le plaisir de la photo à main levée. Reste que ce matin, avec le petit 18 en bandoulière, j’ai regretté mon lourd Sigma. Peut-être (...)
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2023.01.05 | L’Aiguillon-sur-Mer, autoportrait en port mort
1er mai, par François BonAutrefois, dans ces pieux fichés en vase profonde, c’était une myriade de coques en bois, toutes couleurs, encore des mâts pour voile d’appoint, et on y était souvent avec le grand-père pour démontage des treuils qu’on faisait réparer chez Fumoleau, La Ville en Bois, La Rochelle, ou soulever le capot des lourds monocylindres diesel. Ce qu’on disait « plaisance » ce n’était pas trop le vocabulaire de ces artisans du pertuis, échouant leurs barques pontons sur les bouchots à moules ou dans (...)
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2023.04.05 | Poitiers, souvenir de la grotte à Pineau
17 avril, par François BonC’était mardi 4 avril. Poitiers, pour moi comme pour Dominique Pifarély, c’est un peu retour maison. Mais la maison, cette fois, celle de David et Cécile Pineau : dans cette haute rue encaissée entre Clain et Falaise, que j’avais pu emprunter parfois, un jardin clos et son cerisier en splendeur, et tout au fond, dans la falaise même, sur trois niveaux inégaux, ce qui aussi avait été maison. La salle troglodyte peut accueillir une grosse vingtaine de personnes mais certainement pas plus, (...)
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2023.04.12 | matérialité de l’Immatériel
16 avril, par François BonToujours aimé photographier les intérieurs de travail. Encore faut-il qu’on vous l’accorde, donc préalable de confiance et d’amitié, c’est le cas avec Xavier Cazin, fondateur en 2008, avec Julien Boulnois, de L’Immateriel.fr. C’est avec eux deux que s’est lancée toute l’aventure publie.net, les premiers epubs, la distribution par abonnements et les partenariats bibliothèques, les arrivées successives d’iTunes et Kindle... Et la mutation qui m’a embarqué depuis 2016, avec les livres papier, (...)
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2023.04.12 | #Rabelais, Cecigny c’est un ami
12 avril, par François BonLui et moi on est devenu ami, et c’est pour un moment je crois. Chaque fois que sur la route je passais auprès, se promettre un jour de s’arrêter. S’asseoir là dans le champ, sur la vieille charrette à ridelles, et lire, avec lui qui vous met la main sur l’épaule. Ça a été pour comment un moyne de l’abbaye de Seuillé saulva le clos du sac des ennemys, parce que ça s’y prêtait tellement mieux qu’au pigeonnier de l’abbaye trop bien peigné. Au demeurant, à peine en est-on à quelques centaines (...)