
2008.11.23 | Montréal, le livre est en sous-sol
Texte de Jean Désy. Et l’accueil dans sa maison, « là où l’asphalte finit » (sur le plan pour s’y rendre), les livres de poésie face aux montagnes, puis la marche sur la rivière gelée, le thé façon Inuit qu’on a pris assis là, dans la neige. Des livres, je parlerai bien sûr. Évidemment qu’on se trouve vite des amitiés ou des lectures en commun, de Moitessier à Nicolas Bouvier. Mais est-ce qu’il n’y a pas une supériorité, pour entrer dans écrire, à ceux qui n’ont pas contourné le risque du monde ? Ce qu’il porte, lui, Jean Désy, de chaque village au long de la baie d’Hudson ou de la baie James ou de l’extrême Côte Nord, nommé par son nom ? Et du travail de médecin dans les dispensaires Cris ou tout là-haut seul médecin à tout faire pendant 5 mois dans les lieux Inuit ? J’y reviendrai via les textes. Ce soir, on repense à la voix, à la présence. Merci.
1ère mise en ligne et dernière modification le 16 janvier 2010
merci aux 849 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page