Kobo surprise (billet non sponsorisé)

prise en main du nouveau lecteur numérique de la Fnac, simple et excitant comme un petit jouet, avec quelques comparaisons côté Kindle, et qu’on ne s’attendait pas à ça


note du 13 déc 2011
précisions sur le Kobo : dictionnaire français à l’approche, module de traduction, ajout de polices, personnalisation de la page d’accueil au lieu du logo Fnac, voir commentaires ci-dessous !

note du 12 déc 2011
Et merci de vos retours d’expérience en bas de cette page... n’hésitez pas, on a tous besoin d’y voir clair ! Je rappelle que dans cette gamme de prix on a 3 machines également intéressantes, la Kobo, la Sony, la Bookeen Odyssey, ainsi que le Kindle à moindre prix et usage plus distinct (pas de lecture epub sans conversion, mais nombreuses facilités pour textes perso et articles web), et que la lecture sur iPad (ou Archos) est encore un autre monde d’utilisation, l’investissement iPad vite amorti par autres usages pro ou privés. Important donc de bien se repérer avant achat. Et par contre une seule conclusion : il est temps maintenant, et sans risque, de se doter d’un outil à lire numérique, tout simplement parce que c’est devenu en soi un territoire de création, à part du monde de l’imprimé.

comment je me suis acheté un Kobo

La Fnac est bien présente dans les ventes de publie.net, les polars notamment, alors bien sûr très heureux qu’ils décident de se mettre résolument au livre numérique.

On sait l’histoire : une première tentative avec un « FnacBook » qui nous semblait bien rustre à côté de ses petits camarades (mais la Fnac assume : elle le reprend 100 euros à tous ceux qui viennent le changer pour le nouveau), et, il y a deux mois, l’annonce surprise de l’alliance avec le canadien Kobo, principal concurrent d’Amazon là-bas. Le bal n’est pas fini : Kobo depuis a été racheté par un géant japonais qui pourrait bien avaler la Fnac en même temps, tout ça est aussi obscur que les concurrents Apple ou Amazon.

En prime, donc, un petit appareil minuscule et basique, tout léger, vendu 129 euros, un peu plus que le Kindle, mais avec écran tactile, et l’appui sur le catalogue Fnac numérique : pas loin de 50 000 références, contre 35 000 à Amazon (en français). Pour ma part, premier achat d’une Sony 505 en 2008, remplacée par une 650 fin 2009, puis un Kindle en 2010 – mais surtout la lecture via l’iPad, qui permet d’établir un rapport très différent à ce qu’on lit, facilité d’annotation, connexion permanente, couleur et inclusion son et images. En même temps, j’utilise peu l’iPad (pour lire) hors de la maison, me servant aussi de l’iPhone malgré le petit écran (dans le train par exemple), c’est un appareil qu’on ne déballe pas comme ça n’importe où. Et, pour lire en extérieur ou au soleil, le papier électronique reprend l’avantage.

Ce mardi matin, à la Fnac de la Part-Dieu, il s’agissait pour moi d’acheter un Kobo pour examiner comment s’y affichaient nos textes de publie.net, si les tables des matières et métadonnées passaient bien, etc. En me disant d’ailleurs qu’une fois tout cela vérifié, je trouverais bien à l’offrir à un proche pour Noël.

 

prise en main, mise en service


Et puis surprise. Sinon je ne viendrais pas le dire ici, il y a des sites mieux indiqués que le mien pour des tests complets – lire par exemple Florent Taillandier sur le CyBook Odyssey pour 2 machines résolument différentes, ou Clément Monjou sur le Kindle 4, ou suivre bien sûr le blog d’Hervé Bienvault, Aldus2006 et ses mises à jour permanentes.


 en pile à la Fnac, y a pas à chercher, à commander etc... au choix couleur noir ou blanc, je choisis le blanc et hop à la caisse.
 boîte élégante et sans esbrouffe, du carton, et dedans un tout petit dépliant de mise en service (pas eu besoin de m’en servir), l’appareil avec un plastique de protection sur l’écran, et son câble USB (apparemment le même que pour le Kindle)
 branchement sur la prise USB du Mac, on me propose de me rendre sur le site Kobo, qui m’indique de suite l’application kobo.app pour Mac à télécharger, et procède dans la foulée à la mise à jour du logiciel interne.
 on me demande de choisir entre compte Kobo et compte Fnac, j’entre mon adresse mail qui est aussitôt reconnue par la Fnac, et sur l’écran de l’ordinateur s’affiche la page d’accueil de la librairie numérique associée à l’appareil.
 à cette étape aussi que vous introduisez l’accès wifi de votre domicile, plus autres accès connus à votre guise, mais faut pas rêver, on ira pas acheter ses bouquins Fnac depuis son gîte de vacances.

Donc, en moins de 8 minutes, appareil configuré et prêt à la lecture, avec 2 titres démo à l’intérieur (me rappelle plus de quoi il s’agit, les ai effacés).

Confirmation pas forcément secondaire : si c’est pour offrir à quelqu’un ou quelqu’une qui aime lire, mais pas forcément versé(e) en bidouille informatique, le Kobo c’est sans risque (au pire, d’ailleurs, la personne vous le réoffrira en retour !).

J’en profite pour le regarder. Légèreté étonnante, finition très simple. Un bouton de mise en marche au-dessus (qui sert à le réveiller quand il est en veille, là aussi direct inspiré du Kindle), l’emplacement pour le câble USB dessous (vous rechargerez de temps en temps en le reliant 2h à votre ordinateur), et un interstice pour carte MicroSD de mémoire supplémentaire sur le côté.

J’aime moins l’arrière, losanges imitation matelassage, toujours ce vieux vice de l’industrie numérique de vouloir ressembler à des objets du monde d’avant.
Le plastique patiné à l’arrière du Kindle est plus agréable.

Ce qui est étonnant, outre que ça ne pèse rien, c’est la petite taille, les bords très minces autour de l’écran, on l’a encore plus immédiatement dans les mains que le Kindle. Sur la face avant, le bouton Home qui vous permettra de revenir à l’accueil, et, bien sûr, l’écran lui-même.

Le Kindle n’étant pas tactile, j’en étais resté au tactile de mon ancienne Sony, et habitué de plus à la réactivité de l’iPad. Ce qui est déroutant, c’est la facilité tactile du Kobo. On pose le doigt, ça réagit à l’instant. En mode lecture (et c’est réglable), doigt posé à droite égale page suivante, doigt posé à gauche égale page précédente, doigt posé au milieu égale accès au menu avec table des matières, recherche, et bien sûr les paramètres d’affichage. Pas de traces de doigt constatables. Je crois que c’est en découvrant cette facilité tactile que j’ai compris que je n’avais pas affaire à un truc cheap, même basique, mais que ça pouvait être un outil de plaisir – première condition d’ailleurs pour une lecture concurrentielle à celle du livre papier, fini de se prendre la tête sur des trucs qui ressemblent à des Minitel.

 

paramétrer la lecture


Là, dans le menu réglages, il faut bien avouer que le Kindle est battu à plate couture, d’abord dans l’accès au menu, ensuite dans ses possibilités. Pour le menu réglages, il suffit d’un petit coup de doigt sur le milieu de la page. On a alors, de haut en bas :


 choix de 9 polices, par défaut sur Georgia, mais ai vite apprécié leur police Delima pour la prose, la plus proche de la Perpetua que j’emploie par défaut sur publie.net.
 taille de la police : au lieu du choix en escalier habituel, un curseur plus moins, à vous de régler la taille d’affichage – le repérage du livre est indiqué par un genre de règle graduée, donc pas de référence à un faux nombre de « pages »
 interligne : là, resté baba – dans nos mises en page manuelles nous savons combien ce paramètre est important, mais ni sur Kindle ni sur l’iPad on en dispose – je ne sais pas les autres, mais c’est décisif pour le confort de la lecture.
 marges : encore une finesse, chacun sait comme c’est différent de lire un Actes Sud ou un Folio, là vous pouvez régler la largeur d’affichage de la page par rapport à l’écran – sur nos epubs publie.net, je laisse toujours un petit blanc exprès dans l’affichage, là ce paramètre aussi est remis au lecteur.
 enfin, justification désactivable, intéressant pour lecture de poésie, par exemple.
 à noter : au contraire de l’iPad (qui compare chaque mot avec les possibilités de coupe fournies dans son dictionnaire interne), pas de césure, mais un algorithme de répartition des blancs apparemment aussi efficient que celui développé par Amazon pour le Kindle, d’où l’intérêt de désactiver la justification si on lit en fort grossissement.
 à noter aussi : on tient l’appareil en mode « portrait » comme un livre, pas de bascule en mode « paysage » ni d’accéléromètre, mais en lecture courante ne m’en suis jamais servi, ni sur mes Sony ni sur le Kindle – simplification donc, idem pas de prise casque.
 enfin : pas de dictionaire français intégré, alors que la fonction dictionnaire est en place, là c’est se foutre du monde.

Bien sûr, une fois que vous aurez pris la machine en main, vous garderez probablement le même affichage personnel, c’est ce qui contribue aussi à l’invisibilité. Le grand défaut de l’epub, c’est le côté frustre des paramètres d’affichage (tout notre effort à publie.net, c’est de compenser ça par du code qui assure une typographie respectueuse de l’ergonomie lecture). Là, en quelques secondes, vous aurez adapté la lecture au titre que vous êtes en train de lire, en jouant au doigt sur la taille des lettres et leur apparence, l’interligne et la marge. Même iBooks d’Apple est à la traîne, avec ses effets de fausse page et ses marges fixes obligatoires.

Bluffé par : rapidité de la petite bécane, la page tourne à peine on a effleuré du doigt, l’affichage est parfait, pas de flash noir ou à peine perceptible à la tourne, accès aux menus via simple appui du doigt au milieu. Facilité à poser un signet, surligner un passage, je n’ai pas été voir plus loin, ça me suffit pour mon usage perso (notamment quand je relis textes publie.net pour repérer dernières coquilles).

 

installer des livres, accéder à vos fichiers


Tout de suite, pour moi, le manque : pas de tri de vos livres selon catégories ou collections, juste tri par auteurs, par titres, par lectures récentes. Là, c’est gros défaut, assez incroyable.

Sur iPad, ou sur Kindle, et encore mieux sur Odyssey, on installe des « collections » où on peut répartir ses livres et ses fichiers selon ce qu’on paramètre soi-même. La première Sony ne le permettait pas, ils ont rectifié assez vite, donc là on revient 3 ans en arrière. Vite, amélioration du soft à prévoir...

Sur la page d’accueil, trois rubriques : bibliothèque, librairie, reading life (en bon français). Pas entré encore dans reading life avec des statistiques de lecture et une histoire de « récompense » qui est peut-être très marketing mais merci, mes lectures je les garde pour moi – assez de ces infantilisations du client, tous copains dans le bonheur des mêmes best-sellers : non, la lecture part du singulier.

« Librairie » vous enverra sur le site de la Fnac, et là petit commentaire général (j’imagine aussi, pas vérifié, qu’on peut acheter eBook sur site Fnac depuis son ordinateur, comme pour Amazon, et le transférer ensuite sur le Kobo et/ou sur l’appli Fnac de l’iPad, pas vérifié non plus si système de synchronisation, si époustouflante chez Amazon, quand vous lisez le même texte sur plusieurs supports, iPad, Kindle, smartphone, ce qui devient quand même plus que courant pour la plupart d’entre nous...). Donc, petite mise en garde :


 quand on arrive sur une librairie marchande, que ce soit Amazon, Apple ou Fnac, on doit évidemment accepter qu’ils essayent de vous vendre ce qu’ils jugent selon leurs propres critères, supériorité écrasante d’Amazon qui algorithme vos précédents achats ou même consultations. Donc toujours détresse d’ouvrir une page d’accueil remplie de daubes sous prétexte qu’elles se vendent massivement, ou bien qu’on veut vous le faire croire.
 donc on bascule sur le moteur de recherche interne, pour vite entrer un nom d’auteur ou d’éditeur. En général, on trouve aussi un mode « recherche avancée », qui permet de spécifier plusieurs critères, là pas possible. Grande réactivité, mais à cause de ce côté sommaire, pas moyen d’échapper au tri selon titre, auteur, prix. Mériterait amélioration. Et mon Kindle gardera l’avantage (y compris vis-à-vis d’iTunes) pour me permettre d’acheter un polar américain ou n’importe quel bouquin in english, pour moi désolé je me considère libre de lire en plusieurs langues.
 bien sûr j’ai introduit publie.net dans le moteur de recherche, là désastre : presque 1/4 de nos couvertures sont remplacées par une petite icône noire, j’ai regardé pour les autres maisons d’édition c’est pareil, ça veut dire que chez Fnac c’est encore en rodage, allez on vous laisse quelques jours, mais faudra quand même s’activer, hein ? - j’espère aussi qu’on puisse disposer, comme chez les concurrents, de requête du genre publie.net les plus récents, ou bien publie.net meilleures ventes... quand même, la Fnac, si vous voulez tirer la bourre à iTunes et KindleStore qui caracolent loin devant, faudrait avoir envie de respecter et promouvoir ceux dont vous accueillez les contenus ?

Et donc bibliothèque avec un seul bouton de tri : auteurs, titres, lectures récentes et des catégories non remodelables « livres, journaux et magazines, extraits, favoris », c’est inexcusable, dans la mesure où un appareil de ce type c’est notre bibliothèque nomade, on ne classe pas les textes. Il faudrait quand même avoir en tête qu’on ne met pas 129 euros dans une machine uniquement pour qu’elle nous vende sa librairie propriétaire – même Apple et Amazon l’ont compris –, mais un service à l’usager pour ses besoins et ses modes personnels de lecture, qui peuvent inclure un accès privilégié à un catalogue de vente, mais pas au détriment de ces usages personnels. Bien se dire que, pour n’importe quelle bécane, on l’utilisera aux 9/10ème pour des textes personnels, échangés ou librement accessibles, et seulement pour 1/10ème via achat librairie propriétaire...

 

mais il y a Calibre !


Ni une, ni deux, je mets à jour mon cher Calibre. Et bien sûr je vous recommande à tous de le faire, en tout cas ceux qui ne connaîtraient pas.

Une interface qui enfin est presque jolie à regarder, une barre d’outils très simple à manipuler : ajouter un livre, convertir, envoyer vers le lecteur, éditer les métadonnées – et c’est libre et gratuit...

Donc, quand vous êtes sur Calibre, pensez que c’est comme un iTunes pour vos textes. Vous constituez votre bibliothèque sur l’ordinateur, et de là vous envoyez ou effacez les livres sur l’appareil, cela permet de ne pas le surcharger, et surtout d’envoyer sur l’appareil les fichiers récupérés ici ou là (eh oui, vos Agatha Christie, vos Simenon, vos Stephen King, tout ce qui circule en pirate pour la lecture loisir), les livrels chargés sur les banques d’ebooks gratuits (souvent fautifs et assez rustres, mais au moins vous pourrez les traverser, et cela représente quasi 3000 ou 4000 titres en français – y compris au Québec les Vian, Camus etc qui là-bas sont déjà domaine public), et bien sûr vos textes personnels, textes de travail, word à relire, articles du web.

Attention : sur Kindle nous avons 2 outils appréciables, Instapaper (marche avec l’iPad aussi) qui vous permet de retrouver sur votre Kindle des articles sélectionnés sur le web, à mesure de la navigation rapide via Firefox ou Chrome... Et, dès l’achat du Kindle, l’attribution d’un compte mail spécifique qui vous permet d’envoyer par mail à la machine ses fichiers textes... Pas ce genre de service sur Kobo pour l’instant.


 charger Calibre (qui vous demandera souvent des mises à jour, le logiciel évolue tout le temps !)
 dans la rubrique « ajouter un livre » charger ce dont vous disposez sur votre ordinateur ou bien ce que vous avez téléchargé sur publie.net ou autres plateformes ;
 s’il ne s’agit pas de textes au format epub, choisir « convertir » et créer ces versions epub
 sur l’onglet « envoyer au lecteur », vérifier que le Kobo (ou la Sony, ou n’importe quel autre) est bien repéré – à la première ouverture de Calibre, il vous demandera de choisir « type d’application », choisir bien sûr la kobo.app (sur Mac) téléchargée à mise en service, et transmettre à la liseuse les titres que vous souhaitez y trouver
 dans la rubrique « éditer les métadonnées » de Calibre, vous pouvez préciser ou vérifier auteur, titre, éditeur (ou texte perso), et – recommandé – utiliser la rubrique « étiquette » pour les catégories ou collections.
 à noter : Calibre vous permettra de convertir grossièrement aussi les PDF, je n’ai pas fait de tests de lecture PDF sur le Kobo, zoom ou pas zoom – le format standard de lecture c’est l’epub, ce ne sont pas des appareils faits pour lire des PDF, un point c’est tout, même si on peut effectivement y embarquer le mode d’emploi de son appareil photo, le fac-simile de son RIB ou autre utilité...
 penser aussi que Calibre est parfait pour visionner des epubs sur son écran d’ordinateur – ou bien... pour récupérer format word ou rtf le texte contenu dans un PDF !
 avec pour finir un conseil qui fera hurler les geeks : installez sur votre ordi, Mac ou PC, la plus géante bibliothèque numérique que vous souhaitiez, mais gérez-la via Calibre, et n’ayez donc sur votre liseuse que 100 ou 200 titres, pensez qu’on ne transporte pas un éléphant dans une boîte d’allumettes, à vous de les renouveler, effacer en 3 clics via Calibre à mesure des envies, déplacements, relectures ou découvertes... (Bien sûr, les eBooks achetés via la Fnac resteront sur le Kobo, même si vous pouvez les retrouver via l’appli Fnac sur votre iPad ou téléphone...).

 

et conclusion


On trouvera d’ici peu des tests plus complets, je suppose, dans les sites spécialisés. Par exemple, dans les réglages avancés, aussi discret que sur le Kindle (chez eux, c’est dans l’onglet experimental !), on trouve un mini navigateur web. Evidemment, ça ne remplacera pas votre ordinateur. Mais, si vous êtes abonnés à publie.net (et idem sur le Kindle), vous pourrez lire en streaming, avec un confort assez surprenant, les textes de notre catalogue.
Je voulais dire que :


 je ne défends aucune marque ni appareil – mais l’iPad, le Kindle, et désormais le Kobo sont appuyés sur nos trois principaux revendeurs, donc on prend très au sérieux leur prestation...
 je ne défends aucune marque ni appareil – les fonctions de l’un à l’autre sont désormais très proches, beaucoup d’amis très satisfaits du Sony PRS-T1, et je n’ai pas encore eu en main la nouvelle Odyssey de Bookeen...
 je le dis simplement et gravement : il est temps de passer à la lecture numérique – ce sont des appareils faciles, agréables, désormais à prix accessible, avec un confort, une simplicité d’ergonomie et une rapidité qui n’existaient pas il y a encore un an...
 je ne privilégie pas les grandes enseignes : nous sommes extrêmement vigilants à maintenir un rapport serré à l’outil des libraires, ePagine.fr et leur équipe – les titres que nous vendons directement sur publie.net sont sans DRM, multi-formats, toute latitude pour les lire sur n’importe quel appareil (nos epubs de création Hors Collection étant néanmoins réservés à l’iPad pour pleine valorisation)...
 mais la petite liseuse de la Fnac est bigrement sympathique et excitante – c’est un appareil à lire simple, romans, récits, essais, vous l’aurez dans la poche ou dans le sac, dans votre baignoire si vous la placez dans un ZIP à surgelé, c’est sans risque, sans crainte : ça n’abîmera pas la littérature...

Donc, en conclusion : vous vous interrogez sur la lecture numérique, vous savez que c’est de toute façon irréversible, que vous garderez cependant chez vous place et temps pour le livre imprimé, mais vous savez que vous aurez vite amorti l’appareil en repartant vous balader dans les classiques, en y revisitant vos poches, en lisant directement numérique nouveaux polars ou essais, ou bien pour accéder à des plateformes d’excellence, d’invention, de recherche, de plaisir et perversion comme publie.net, eh bien il n’y a pas à hésiter. Si le Kobo vous déçoit, vous aurez bien vite fait de le revendre. Mais c’est un drôle de tout petit machin rempli de plaisir, et que mon Boucher de Meudon, par exemple, ça se lit de façon littéralement incroyablement confortable et agréable, avec le plaisir en plus d’oublier le poids du livre, d’avoir la transportabilité, de pouvoir revenir à votre lecture pour une recherche cinq ou six mois plus tard même si vous êtes loin de chez vous, etc etc...

A vous de choisir, Bookeen (entreprise française d’excellence) et son Odyssey, Kindle, Sony, ou Kobo ou n’importe quel autre... mais maintenant ça y est, on peut y aller. Massivement, simplement.

Et si vous faites le pas, que cet article y a contribué, récompensez-nous : passez voir les auteurs publie.net ?


responsable publication François Bon © Tiers Livre Éditeur, cf mentions légales
diffusion sous licence Creative Commons CC-BY-SA
1ère mise en ligne 7 décembre 2011 et dernière modification le 18 décembre 2011
merci aux 35228 visiteurs qui ont consacré 1 minute au moins à cette page