#40jours #03 | une femme passe

Rue Bertie Albrecht entre la N20 et et une zone qui n’a pas de nom. Elle donne sur un tuilage de 2 résidences d’immeuble en forme de barre de 6 à 12 étages. 28 numéros sur 140m. Une rue impasse qui débouche sur un parking qui desserre deux rangées d’immeubles. A l’angle, le numéro 28. Un pavillon fait l’angle. Un balcon donne sur cette fin de rue. Un passage avec 3 barrières de ville tube métal, en quinconce pour empêcher les motos de passer et compliquer le passage des vélos. Un grillage vert foncé pour guider les passants à sortir de la rue. Sur Google map un drapeau bleu blanc rouge accroché aux grillages verts.

Sainte Genevieve des bois. Un petit immeuble de 2 étages. Une grille grise devant le panneau bleu marine et blanc : Venelle Bertie Albrecht (1893-1943) Résistante compagnon de la libération. La pancarte est à 1m50 de haut. Un digicode à gauche de la grille. Un bouton carré rouge assistance d’urgence pour ouvrir avec une clé la porte sous le digicode. Au sol un béton gravier. A gauche de l’entrée un mur de parpaing brut à droite une petite plantation avec végétation touffu encadrer par une petite barrière de bois. On ne pourra pas pénétrer davantage dans cette venelle.
Sur Google map au premier étage un drapeau portugais accroché.

Une salle de classe à Noisy-Le-Grand, sur la porte une pancarte violette : Bertie Albrecht (1893-1943) Résistante. La porte est fermée. Le collège en travail. Quelques jeunes dans les couloirs. Sac sur l’épaule. Des rires. Un couloir balcon. Une lumière issue d’une verrière. Grande chaleur. Une structure bateau en bois pour la toiture. Une femme passe. Elle appelle les jeunes errant sur ce couloir les invite à entrer.

A propos de Aurélia Labayle

Je suis avec vous dans une expérience toute nouvelle. L'écriture pour moi c'est les autres. C'est un geste peu pratiqué, mais beaucoup observé. Sinon je suis d'avantage du corps et de la voix, même du son par mon parcours d'abord de circassienne puis comédienne et musicienne.