– sommaire général du cycle;
_ sur Patreon, téléchargement extrait de Manuela Draeger, Arrêt sur enfance, plus inscription et publier vos contributions, plus Zooms etc.);
_ contributions à envoyer par mail de ce dimanche 27 avril au samedi 3 mai;
Important dans cette vidéo :
• il ne s’agit pas de fabriquer à votre contribution pour la proposition #11, déjà depuis Arrêt sur enfance de Manuela Draeger, un prologue et une suite — non, il s’agit d’un texte autonome, bâti en triptyque, où on se saisit d’un instant particulier de votre contribution à la #11, un fragment de 5 à 8 lignes, qui nous étonne, nous semble riche de bascule, et c’est ce fragment, installé au centre du triptyque par copier-coller, auquel on construit un «avant» et un »après» qui le constituent comme fragment de fiction, une fiction qui naît donc du texte même (d’un fragment de votre texte précédent), et devient par cela même variation, autre initiative textuelle par rapport à votre contribution précédente (et, la semaine prochaine, nous bâtirons une troisième variation fictionnelle depuis le même point de départ);
• le livre Arrêt sur enfance de Manuela Draeger, comme on l’a vu la semaine dernière, est constitué de brèves séquences, alternant trois narratrices et narrateur, chacune basée sur l’intensité d’un moment très précis, et la suite discontinue de ces instants narratifs, qui se superposent sans possible interprétation linéaire, et c’est ce qui rend fascinant ce récit: les contributions reçues pour la proposition #11 partent toutes de ce principe d’un instant sans bord, sans amont ni aval, et ce sont cet amont et cet aval que nous allons fictionnellement reconstruire, mais pour un passage précis, une fraction, du texte de départ;
• les séquences de Arrêt sur enfance ne sont pas des compte rendus de rêve, mais des expériences faites en rêve, autre instance de réussite fascinante de ce livre, pour la syntaxe que cela engendre: lorsqu’on transcrit un rêve, on doit écrire du même mouvement son amont et son aval, cet avant et cet après que la reconstruction du rêve nous propose simultanément depuis l’instantané de l’image source : c’est ce que je vous propose pour ce #11bis;
• sans oublier le post-scriptum en fin de vidéo: cet avant et cet après, libre aussi à vous de le reconstruire depuis un passage, donc 5, 8 ou 10 lignes max, emprunté à une autre des contributions, plutôt que la vôtre — parce qu’ainsi est née cette proposition : à lire chacune des contributions qui me parvenaient, l’intuition chaque fois des possibles récits ou fictions (ou pas fictions, d’ailleurs, pour certaines) qui en étaient cette contextualisation, cet instantanéité narrative que nous permettait le passé simple générant mentalement ce possible récit préalable, et ce possible prolongement ultérieur…
passionnant
oui pour cette évidence que les textes ainsi réunis vibrent différemment, s’ouvrent, s’ajoutent
il n’y a pas d’achèvement…
oui, passionnant, cette ouverture de la narration