#été 2023 #01bis | Annie Dillard, post scriptum

Dimanche 12/03/2023 Arrivée entre chien et loup au pied de la grande maison de famille. Posée quelque part au milieu des montagnes. Immuable. Vide depuis des siècles. Pourtant on croirait apercevoir la silhouette de C. derrière le carreau de la fenêtre de la cuisine ou bien absorbée dans quelques pensées, assise sur la terrasse, entre les rayures vertes et les Continuer la lecture#été 2023 #01bis | Annie Dillard, post scriptum

#été2023 #01bis | une scène originelle de l’écriture

Ça doit être son premier ou son deuxième « burn out » puisqu’il fait jour et qu’elle est encore chez elle. C’est d’ailleurs par-là, entre les deux premiers, qu’elle a commencé à percevoir les mouvements de mode diagnosticaux. C’était au tout début de la vague tsunamique du « pervers narcissique », elle s’en souvient parce que, finalement, elle en avait enfin souri. « S’ils veulent… » Continuer la lecture#été2023 #01bis | une scène originelle de l’écriture

#été 2023 #01bis | Journal de la pluie

L’un tourne autour de la montage avoir de choisir l’angle. L’autre trace au sol un cercle à l’intérieur duquel le rite sera. Il prend des feuilles de papier, coupe, plie. Il n’y a probablement pas d’agrafe ou un fil cousu par un adulte. Le secret est de mise, le secret est le dieu. Les pages sont érigés, petites. Elles tournent. Continuer la lecture#été 2023 #01bis | Journal de la pluie

#été2023 #01bis | péché originel

Débordé, bordel. Ce n’est pas l’écriture, mais son impression qui me déborde, me submerge, m’installe assuré et confiant enfin. Les merdiques poèmes tapés à la machine avec copies carbone par Jeanne, l’intime amie de ma grand-mère, furent les premiers. Jeanne, coiffée comme Simone de Beauvoir, avait transformé mon écriture en objet, un deuxième texte. un vrai qui existe. Je n’oublierai Continuer la lecture#été2023 #01bis | péché originel