il y a des entrepôts où des hommes, de la journée ne voient pas le jour
il y des robots dans les entrepôts, des palettes
il y a le nom d’un fleuve dans la forêt la plus profonde
il y a des géants qui écrasent le monde
il y a le cours d’un fleuve
il y a le flux des commandes, les portes d’entrepôts, la logistique et les camions.
il y a la précision
il y a des litres, des mètres cubes par seconde
il y a des logiques
oui est un mot rond, le fermoir du cercle du fini, le vortex de l’infini, oui
oui, si je le dis, garde longtemps sa forme, oui
oui est un puits, oui, et puis oui
oui enfin, le monde, fragile et blessé, mais bien là, oui
oui habite le monde, oui
Bonsoir Laure, merci beaucoup pour votre lecture et vos encouragements. Je viens de lire votre « À propos » et pars découvrir votre site internet dont le titre me fait immédiatement penser à l’épigraphie. C’est une joie de pouvoir, à partir de Tiers-livre et de cet atelier intensif, partir explorer les univers de chacun. J’ai hâte de lire ce que la période du Hallstatt vous aura inspiré. Belle fin de journée. Pascale
belle présence du fleuve dans les il y a
et ce oui, « vortex de l’infini »
(rattraper un peu de mon retard en fouinant chez toi…)
Bonjour Françoise, pas eu beaucoup de temps non plus ces derniers jours, je m’impose juste de tenir le rythme de l’atelier, je vais retourner fouiner comme tu dis dans la mine de tous ces textes. À bientôt !