< Tiers Livre, le journal images : 2023.10.14 | Valenciennes aube, en 40 images

2023.10.14 | Valenciennes aube, en 40 images

une autre date au hasard :
2007.09.18 | Baudelaire après l’été

Bon, j’ai fait ça si et si souvent, de toutes les villes de France et autour, au lendemain des lectures ou stages ou autres, repartir premier train parce que pas le choix et que c’est finalement le plus simple. Rennes, Bruxelles, Belfort, Toulouse, Lausanne ou Bâle ou VIerzon parfois se confondent. Finalement, en 40 ans de métier, c’est dans cette région du Nord maintenant recuite Hauts-de-France que j’ai eu le moins de moins d’occasions de me rendre, et donc que je connais le moins de moins, en pointillé comme. Puis si souvent et partout l’hôtel en face de la gare (je connais quand même ainsi Beauvais, Amiens, Compiègne Roubaix). Reste que j’ai un peu oublié l’exercice, alors on le sent plus durement. Donc là c’était Valenciennes, et si chouette l’équipe Art Zoyd, si exigeantes chaque fois les perfs avec Kasper Toeplitz, par contre le ronron de la fac c’était un peu le piège, je n’aurais pas dû accepter le one shot (même pas sûr qu’ils aient redistribué ensuite leurs textes pourtant forts à la vingtaine d’étudiant·e·s présent·e·s, pour cet exercice à partir Chamoiseau, s’ils l’avaient fait j’imagine qu’on m’aurait mis en copie, des petits détails comme ça ça mâche mais ce n’est pas le propos). L’hôtel était sympa, tout humble et aux planchers biscornus et craquants comme on aime, mais un peu loin de la gare et ce 14 au matin, à 5h30 il pleuvait. J’ai enfoncé mon bonnet mais quand même sorti le Lumix, et voilà 40 images d’engrangées qui sont ce chemin de l’hôtel à la gare. La suite je ne me souviens pas bien, sauf de l’arrêt en gare d’Arras et que c’était à la minute près où cet enseignant de français se faisait lâchement assassiner et j’en ai gardé des jours le haut-le-cœur, ça dure — j’étais à quelques centaines de mètre quand, et parfaitement ignorant quand. Sinon, dans la vieille ville minière de haut caractère, dans ses rigueurs de briques et l’ombre de Carpeaux, comme on en retrouve si souvent mention aussi (de la ville, pas de Carpeaux) dans les incessantes guerres du temps de Saint-Simon, Halloween était dans les vitrines, mais ça n’avait pas de rapport. Les 40 images sont dans l’ordre strict du trajet, et merci renouvelé à Monique H-V. et Kasper.

 

 


François Bon © Tiers Livre Éditeur, mentions légales
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1ère mise en ligne et dernière modification le 14 octobre 2023
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