Rolling Stones, une biographie
François Bon, Fayard, 2002 et Livre de poche, 2004

 

 


 

Rolling Stones, une biographie, est paru chez Fayard en septembre 2002, projet en cours depuis 1983, travail entrepris en 1998, 670 pages, 350 000 mots
merci à Olivier Bétourné et Yun Sun Limet
puis reprise au Livre de poche en avril 2004, avec une postface inédite

• à écouter : extraits du feuilleton Les Rolling Stones racontés comme votre vie même, France Culture, sept 2002

Rolling Stones, l'univers virtuel
un dossier de liens complet, inclut listes de discussions, discographies et répertoires, et sites de photographes ou iconographie

Rolling Stones, une biographie, compléments

Olympia, 11 juillet 2003
grâce à Jean-Marie Bénard, la chance d'assister presque au premier rang au concert parisien

• à propos de Cocksucker Blues (Libération, mai 2003)

rencontre avec Bill Wyman (Journal du Dimanche, mars 2003)

Rolling Stones uncensored, Cahiers du cinéma, 1996 sur le film Gimme Shelter des Maysles Brothers et One + One de Jean-Luc Godard - texte paru dans Les Cahiers du Cinéma en 1995

Civray, apologie sixties
juillet 2000 : la révolution sixties dans une petite ville des Charente, texte paru dans le n° spécial été d'Actualité Poitou Charente

Francis Cabrel, une apologie
il m'est arrivé de me dire que ce livre serait impossible, en particulier à cause de la prééminence de la langue anglaise, qu'il fallait affronter de l'intérieur de l'écriture - pour examiner l'autre côté de l'obstacle, j'ai tenté ça - Francis Cabrel a mon âge exactement, et on vivait dans des villes bien semblables - j'ai écrit ce texte en une nuit, et c'est la revue Prétexte qui l'a publié, en 1997

Gibson in mind, dans Libération "les objets du siècle", 2000
leurs visages se sont transformés en icônes , et c'est ces fonctionnements de constitution symbolique qu'il s'agissait d'examiner - il en est de même pour quelques objets, d'où ce texte accueilli par Libération dans sa collection de l'an 2000 : Les objets du siècle

• première rencontre avec Keith Richards, Ruffec, 1967
passage abandonné : le début écrit en 1992/1993 à Stuttgart de "Mécanique des Rolling Stones", première version - mais j'ai quand même publié ce texte dans le n° de la revue Scherzo qu'ils avaient eu l'amitié de me consacrer - c'était sous le titre "Mécanique des Rolling Stones", avant que le mot Mécanique pour moi se dissocie définitivement de l'entreprise Stone

le journal en ligne tenu à la sortie du livre
réflexions, liens, précisions

31 déc: on signale n° de la revue UNCUT spécial Keith avec étonnants itw de Jagger, Watts, Taylor sur leur relation au monstre

20 décembre : une série de vidéo-clips d'archives, entretiens et interviews, sur la télévision québecoise ou la CBC anglophone, dont un très rare document de 1965, avec Brian

4 déc: samedi dernier, une pleine page du Times Literary Supplement uniquement consacrée aux Rolling Stones, 4 livres chroniqués, dont According bien sûr, 2Stoned, l'opus 2 d'Andrew Loog Oldham, que je recommande aussi, le récent Mick and Keith je n'en dis pas autant, et mon livre, le seul livre étranger retenu par la grande institution littéraire britannique, grand honneur! - j'aurais par contre conseillé au TLS d'inclure Rolling Stones off the record, paru le mois dernier, impressionnante compilation d'interviews, je lis en ce moment... Il n'y a plus que Mick himself pour dire que "I find musicology boring"....

1 déc: les discussions accumulées ici depuis 18 mois, avec de si nombreux correspondants, auront un prolongement : en mars 2004, édition du Livre de Poche, révisée et corrigée, avec postface inédite -

8 nov : révision page liens - nouvelles versions Love in vain sur Stonothèque J-M B

21 octobre : la première traduction étrangère de Rolling Stones, une biographie sera japonaise, aux éditions Gendai Schicho Shinsha - merci à eux, et bon courage à Toshihiro Kokubu, le traducteur!

19 octobre: le futur des Rolling Stones enfin dévoilé - en quatrième de couverture de According to the Rolling Stones (version anglaise), cette remarque de Charlie Watts: I don't particularly want to stop playing. I have this fear of stopping and becoming old. I'm sure we'll always do a weeks residency in Bognor Regis or somewhere... Donc, en attendant de nous retrouver tous à Bognor Regis pour le concert, visitez dès à présent son office du tourisme et son club de musique - revenir ensuite à cette page et relire la phrase de Charlie... Notons que c'est à quelques kilomètres de Redlands, Keith pourra venir à vélo, et ça rend l'hypothèse très crédible.

23 septembre: Metro, le gratuit parisien, me pose quelques questions à l'occasion de la sortie de According to the Rolling Stones - je reproduis l'entretien:

Vous avez publié en 2002 Rolling Stones, une biographie. D'où vous vient cette passion pour les Rolling Stones ?
Adolescent dans la période juste avant 1968, le mouvement pop nous a évidemment tous entraînés. Les Stones n'étaient qu'un élément, avec les Who, les Cream, bien d'autres. Ce qu'ils avaient de plus, c'est le côté provocation, et aussi de n'être pas des musiciens virtuoses: à Jagger et Richards, sortis de Dartford, banlieue de Londres, peut-être qu'on pouvait plus facilement s'identifier. Quand j'ai voulu travailler sur mon adolescence, c'est cela qui a resurgi. L'immense avantage des Rolling Stones, c'est que leur longévité a permis d'accumuler un gigantesque matériau d'archives encore tout neuf, qui nous permet de travailler sur notre propre histoire, comme un miroir grossissant.

En quelques mots, les Stones pour vous c'est quoi ?
Cette provocation, elle surgissait la même année que, dans notre petite ville, au lieu d'avoir un collège fille et un collège garçon il n'y en avait plus qu'un seul, et mixte. Au moment aussi où la télévision permettait d'accéder en direct à tout ce qui se passait sur la planète, ou nous le laissait croire. Au moment aussi de la guerre du Vietnam... Quelque chose s'ébrouait dans les moeurs, par la longueur des cheveux, la couleur des vêtements. Cela se concrétiserait par mai 68, mais à cet ébranlement souterrain il fallait un emblème.

Comment expliquez-vous le succès des Stones à leur début ?
C'est une gigantesque explosion, dans laquelle ils ne sont qu'un élément. La différence, c'est qu'ils sont déjà des musiciens très solides, en particulier Brian Jones. Capables de s'enraciner dans leur rythm and blues électrique d'origine, celui de Bo Diddley ou Jimmy Reed. C'était passionnant à démêler, en écrivant ce livre, ce jeu constant d'allers-retours entre ce qu'on leur assigne de l'extérieur (les Beatles étaient déjà intouchables, on faisait des Stones l'exemple de tout ce qu'il ne fallait pas faire) et comment ils intériorisent cela, mais le transforment en musique : il suffit d'écouter les paroles de "Mother's little helper", ou même "Satisfaction"...

Selon vous, qu'est-ce que les Stones ont apporté de nouveau au rock ?
Il faut s'entendre : le rock de l'époque, c'était la musique blanche, de Buddy Holly ou d'Elvis. Ils ont aidé au retour de leurs propres maîtres, Chuck Berry côté rock, ou Muddy Waters côté blues. Des noirs. Et une rupture avec le monde musical guindé, costumé. Une transe, de la sueur, jouer plus fort que tout le monde.
Les Beatles ont fait leur début au même moment. En quoi ces deux bandes de jeunes étaient-elles différentes ?
En fait ils étaient incroyablement proches. Les Beatles ont donné le coup de pouce pour amorcer la carrière des Stones, et les échanges entre les deux groupes sont incessants. Le deuxième 45 tours des Stones, c'est Lennon et MacCartney qui leur écrivent la chanson, "I wanna be your man". Mais ils fréquentaient les mêmes gens, s'échangeaient les mêmes musiciens d'appoint, se rachetaient même leurs maisons ou leurs voitures d'occasion...

Les Stones ont connu des hauts et des bas. Comment expliquez-vous que 40 ans après leur début ils soient toujours aussi célèbres ?
Ce n'est sans doute pas la même "célébrité". A l'Olympia, ils sont passés devant nous en car sans que personne ne se jette sur la voiture. Je crois qu'on a collectivement, ma génération ou celles qui suivent, la nécessité d'inventorier ce que nous a laissé cette mutation des années 60/70. On en est encore très près. Ceux qui incarnent cette mutation sont des catalyseurs, ou bien, pourquoi pas, des télescopes sur notre propre histoire...
Quelles ont été les principales évolutions du groupe au fil du temps ?
Après les premières années de concerts et tournées sans répit, une séparation du monde, un enfermement dans les studios. Puis le retour à la scène en 69, avec l'apport très brillant de Mick Taylor. Une période ensuite dominée par l'héroïne de Keith Richards, et puis la rédemption avec le bon docteur Ron Wood, qui guérit son copain. Une longue crise dans les années 80, et puis ce mariage de raison : des gens qui se fréquentent peu, mais qui savent sur scène recréer leur vieille alchimie.

Selon vous, quel est le meilleur album des Rolling Stones ?
Ceux de mon âge réécoutent toujours la trilogie des années 68-70, Beggars Banquet, Let it bleed, Sticky Fingers... Beggars Banquet, tout entier de la main de Richards, est sans doute pour moi leur disque le plus artiste.

Et le meilleur titre ?
Avec un petit groupe d'amis, ces derniers-mois, nous avons tenté de compiler sur des DVD Mp3 la totalité de ce qu'ils ont enregistré, officiel ou pirate: c'est presque 4000 morceaux. C'est plein de surprises positives. Le paradoxe des Stones, c'est d'avoir toujours produit une pépite même dans des albums parfois très lourds. Réécouter "Love in vain" donné un soir de 1971 à l'université de Leeds...

Fayard publie aujourd'hui Selon Les Rolling Stones. Quel a été votre regard sur cet ouvrage et avez-vous appris des choses que vous ignoriez sur le groupe ?
C'est comme une photo satellite dont on augmenterait progressivement la résolution. Ce qu'on apprend, progressivement, c'est comment eux vivaient de l'intérieur le cyclone. Ils sont confrontés à une vie bien plus extrême que la moyenne, et la seule réponse c'est la musique. C'est parfois très déboussolant, quand on découvre qu'ils ont traversé cette furie dans tant de bruit et d'excès qu'ils oublient à mesure des événements pourtant importants. Mais là, avec leurs 60 ans, il y a une distance, et c'est comme s'ils nous emmenaient dans l'intérieur des tournées, des studios.

Quel avenir, selon vous, ont les Rolling Stones ?
Question qu'on leur pose déjà depuis tellement longtemps! Je pense à ce récent enregistrement de Keith Richards et de John Lee Hooker, "Crawlin' Kingsnake", quelques mois avant la mort du grand bluesman: Hooker avait bien 20 ans de plus que Keith Richards. Laissons les continuer leur musique. Et même, dans cette récente tournée, je crois que c'est ça qu'ils ont voulu s'offrir à eux-mêmes : une expérience presque de musiciens de base. Beaucoup de concerts, formation réduite, répertoire revisité...

1er septembre : parution imminente, According to the Rolling Stones, 350 pages d'entretiens - pas de quoi appeler ça "autobiographie", ce n'est pas le "ultimate book", mais ça complète le paysage, on en a pour son content - la version française sort chez Fayard le 25 septembre... en ligne, en avant-première, un extrait sur la gestation de Beggars Banquet, avec les 5 photos inédites qui m'ont le plus surpris...

20 août : y a pas à dire, 1 mois après l'Olympia ça résonne encore dans la tête, et à voir les playlistes des concerts qu'ils ont enchaîné, on a vraiment été gâtés - compte rendu ici : Olympia, juillet 2003, j'y étais!, le moment où Keith avait joué sur sa vieille Gibson noire "A Nearness of you" c'était du déjanté, mais du grand - il y a sur le net cette page que j’avais déjà visitée, mais je n’y étais pas allé depuis longtemps et je n’avais pas souvenir qu’il y avait les extraits audio - c'est à Long View Farm, juste après le procès Toronto, quand le groupe cherche un local de répétition pour la tournée de 81 - 6 morceaux de Keith live au piano, dont la version Nearness en 4 minutes, vocaux extraordinaires, écoutez Blue Monday en version barrel blues, et le Whole Lotta Shakin (écouter à la fin le signet bleu sur “songs like that”) ). Pour ceux qui seraient vraiment accros, ici les paroles et accords standards de 1927. Sinatra a chanté ça, et Barbara Streisand, ou Rod Stewart. Sur le Net, plusieurs versions par Norah Jones, surtout celle-ci, live au Chicago House of Blues, avec magnifique partie de guitare, effectivement l’esprit de Sinatra, et ce qui sortait des gromelos de notre Keith Pavarotti.

21 juillet: site en vacances jusque mi août, profitez en pour admirer les réserves de mon marchand de guitare exclusif: 64 boulevard Beaumarchais à Paris, chez Guitar and Co - le plaisir de jouer des instruments à vrai son, ce n'est pas forcément hors de prix - reste aussi le plaisir de toucher ou respirer les Stradivarius de la guitare, genre Martin D28 de 1935 ou Gibson L3 de 1918...

11 juillet: les Stones à l'Olympia, on y était, en bas et tout devant, alors voilà, je raconte - l'Olympia vu d'en bas

7 juillet : les Stones à Paris, et dans Libé interviews de la bande des Quatre par Loupien - je mets en ligne version intégrale et images de mon texte sur Cocksucker Blues, le film de Robert Frank sur la tournée de 1972, toujours interdit par le groupe

24 juin: sur la Ulf's List de la semaine, un morceau que je n'avais jamais réussi à entendre : Little Queenie à Dartford en 62 par Little Boy Blue and the blue Boys - dans mes docs, la bande magnétique avait émergé à Sotheby il y a une dizaine d'années, mais Uncle Mick s'était débrouillé pour la rapatrier at home... Thanks, Ulf!

18 juin : ils arrivent, ça me vaut nouveau flux de petits messages sur mon bouquin, j'en suis touché - RV maintenant sous les amplis... ah si on pouvait voter la playlist et qu'ils obtempèrent!

15 mai : ci-joint à propos d'une question qui m'a souvent été posée (voire parfois me supposant affecté de quelque obsession ! ):

PS : euh... un détail, quand même, je m'y connais un peu en guitares (je suis guitariste depuis plus de 30 ans, tombé amoureux du rock avec Get Yer Ya-Ya's Out, et j'en ai une bonne vingtaine à la maison), j'ai fait une quinzaine de concerts des Stones au PREMIER rang, toujours côté Keith, et j'ai eu plusieurs fois l'occasion de prendre en main ses guitares : elles sont exactement comme les autres, pas du tout plus petites de 10% ni même de 1% ! désolé, j'ai pas pu résister... :-))))

et ma réponse, tout simplement via Keith lui-même - lui aussi, parfois, a dû porter les guitares de Richards, non ?

" - Music Man vous a fabriqué un bon paquet de cinq cordes, non?
KR : - Des cinq et des six cordes. Je les aime beaucoup. Très compactes, super instruments, surtout pour la scène. Elles ont une bonne taille. Ça donne l'impression que je suis plus grand."
Guitare & Claviers, n° 189, octobre 1997.
Voir aussi itw de Ted Newman-Jones, incluant plan avec dimensions, dans David Dalton, The 1st Twenty Years, p 160-164.
Désolé, je n'ai pas pu résister!
:-) aussi !

j'ai la VO en anglais (Guitar Player: "It makes you look bigger") pour ceux qui souhaiteraient - c'est vrai que le retour de Keith aux Telecaster vintage y compris sur scène a modifié la question !

23 avril : sur le statut de l'anglais dans mon livre: comment les Stones eux-mêmes avaient perçu et raconté leur histoire, ce qui se passait à mesure dans leur tête, dans ces années de gestation, c'est ce que je voulais comme point de départ, qu'on les entende eux, donc en VO - au début, je ne pensais mettre dans le livre que les citations en anglais – l'accumulation, le caractère idiomatique de leurs phrases, le besoin d'en scruter les nuances, m'a fait choisir de ne pas fournir QUE l'anglais – est-ce qu'on mettait le français dans le texte et l'anglais dans la marge, l'anglais dans le texte et le français en note? nous avons, l'éditeur et moi-même, choisi de ne pas rompre le fil du récit, en laissant les phrases anglaises (d'accord, quelques coquilles, coked pou cocked et tin pour thin, finalement peu...) en les faisant suivre de la version française  – nous découvrions alors un nouvel obstacle, le doublon, et le fait qu'on "sautait" l'anglais – d'où le choix d'une distorsion volontaire, une version française qui se présente délibérément comme un double un peu flou, une aide à lire, qui force à revenir à l'anglais et le déchiffre... PAS de traduction littérale, c'était délibéré – ça n'empêche pas que je me sois fait avoir plusieurs fois par des faux amis, ah, high market flower child, qui me jettera la pierre ? merci donc à ceux qui ont voulu m'aider dans ces corrections : il y a des gromelots du Keith que personne jamais n'a osé comprendre!

4 avril : "conversation avec Bill Wyman" - j'ai écrit ça ce samedi matin, suite à repas d'hier au Zebra – "I've got a good feeling of you, you're looking to Benny Hill", il m'a dit, je sais pas si c'était flatteur mais c'était gentil – ça doit paraître dans le Journal du Dimanche aujourd'hui...

25 mars: 3 lettres de lecteurs en 2 mois sur la question suivante: Keith dit dans un itw, en 73, que la dernière grande contribution de Brian à la guitare a été "le solo de slide dans Love in vain" - or, dans Let it bleed, c'est Keith qui joue la slide, et Brian n'est pas crédité – Love in vain a été enregistré en mars 68, au temps de Beggars Banquet, puisque Ry Cooder y joue de la mandoline, et qu'en octobre 69, lors des overdubs de Let it bleed, il a rompu avec eux, pour cause, dit-il, de plagiat – ce dont parle Keith, ce serait le solo original élaboré par Brian, et qu'il réenregistre pour Let it bleed? ce ne serait pas la première fois, et il fait aussi cela pour la basse – alors, la trace de cette dernière contribution de Brian à la guitare pour les Stones, ce serait sa partie de slide dans Love in vain lors du Rolling Stones Circus en décembre 68 ? effectivement, c'est note à note la version que rejouera Keith en octobre à Los Angeles –  alors que Jumpin' et Parachute Woman sonnent complètement différents, parce que Keith seul à la guitare... question ouverte

12 février : je continue de recevoir régulièrement du courrier de lecteurs, parfois de l'autre côté du monde – j'en suis touché – souvent, c'est l'expérience que chacun a fait de la traversée des années folles – il y a tout un continent encore à raconter... d'autres fois, c'est des compléments d'histoire, des détails sur tel personnage juste esquissé dans mon livre et puis, on est quelques-uns à suivre encore nos camarades en tournées, collecter les itw, les news, via les listes comme la célèbre Sticky Fingers...

 

bis : quelques coquilles de la première édition du livre continuent de m'être signalées alors qu'en fait nous les avons corrigées dans les réimpressions – dans un livre de cette taille, on se fait toujours avoir, malgré l'attention, et la double correction – j'attribue Yer Blues à MacCartney alors que c'est de Helter Skelter, version blues lent qu'évidemment je voulais parler – et une autre fois, parlant de Buddy Holly, ayant eu le malheur d'évoquer Bill Haley ensuite, je dis Comets au lieu de Crickets pour le nom de son groupe : en plus ça tombe sur une tourne de page, eh bien on n'a rien vu... résultat: 4 lettres ou mails de lecteurs ! ce qui prouve bien combien nous tous avons joué là de notre propre histoire - il reste quelques points de divergence : oui, j'accorde que c'est "Paint it black" et non "Play it wild" qu'on entend dans Get Yer Ya Ya's Out et que l'annonce "The greatest rock'n roll band in the world" est vaguement reconnaissable sous la boucle "The Rolling Stones..." de Sam Cutler – Mais je maintiens que lorsque Charlie Watts dit que le danger de la cravate c'est que ça peut tremper dans la soupe et se prendre dans les ventilateurs, le mot "fan" c'est bien les ronronnantes hélices d'Hawaï et non les adolescentes de Blackpool en délire... une autre fois, j'avais écrit acide là où l'anglais disait "stuff" (corrigé depuis), ça m'a valu verte remarque du maître à penser de rock'n folk, sans doute propriétaire officiel des Stones en langue française! All things must pass...

28 janv : mise à jour du site de Keith, avec extraits et news, plus 3 vidéos, dont "Something else" live en 93, vraiment top - des fois que vous voudriez savoir ce qu'on lui trouve, à Mr Keep Rigid

12 janvier : croyez-vous qu'il ait le culot de se montrer ainsi, peau nue, toutes rides dehors, et juste ce qu'il faut d'un peu de noir aux yeux? l'homme de tous les excès... on ne résiste pas à reproduire – la photo vient du meilleur site non-officiel: Blue Lena (le nom, vous savez, de cette Bentley...)

 

à propos, quelques déclarations de Keith concernant la lecture, ça vous dit? c'est pas du vieux: "The one thing that really disturbs me about America," he said, after taking a pull on the Rebel Yell and ginger ale concoction he was drinking, "is that people don't like to read." He suffused that statement with a combination of pity and befuddlement, as if the very notion was incomprehensible to him. Reading was like a song, he explained, the highest praise he could possibly offer. They both give "your imagination room to move." And what does he like to read? His library, tucked into a dark corner of his rural Connecticut home, is a testimony to eclecticism. At the moment, he said, he was reading James A. Michener's Alaska. "I didn't know anything about the place, but at least now I know a little bit," he said. "The last author I read was Dostoevsky. I like Dashiell Hammett, who I think is a brilliant writer. And Raymond Chandler. I read, like, four books at once," he concluded, laughing. "Where's my book? Oh, I can't find that one, so I pick another one up. I read everything. It's about the same as what do I listen to. I listen to Mozart, and I listen to AC/DC." On n'y aurait pas cru, si on ne l'avait pas lu...

1 janvier 2003: entretien avec Patrick Baillargeon pour ICI Montreal, l'hebdo culturel québecois, plus quelques illustrations...

24 novembre - les papies sont de retour, mais quelle baffe... aujourd'hui c'était brocante annuelle de Radio Béton à Tours, rendez-vous des Doktor Stones et autres fournisseurs en marchandises rares - on a donc les pirates des premiers concerts de Boston, 2 CD au Fleet Center le 3 septembre, pour l'ouverture de la tournée américaine, plus 2 CD de l'Orpheum Theatre, la petite salle (dont un morceau avec Buddy Guy), le 8 septembre 2002, et quand on aime on ne mégote pas : le 16 août, ils font une apparition surprise au "Palais Royale Ballroom", un son incroyable et ils mettent d'autant la gomme qu'ils sont encore en pleines répèts (Torn and Frayed d'Exile pour la 1ère fois en concert, avec 1 ou 2 plantages en route)... ça fera 5 CD en tout pour compléter la collection (ajoutons la version remixée du concert de Bruxelles en 73, et Mick Taylor au New Morning le 25 avril 96...) - de quoi meubler pas mal d'heures d'autoroute (c'est mieux que leur anthologie officielle, non?)