
cycle été 2020 | outils du roman
– image haut de page : Jean Hélion.
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#16, NdT (notes du traducteur)
Résumé de la consigne :
– mon premier souvenir de ce renversement de l’idée du livre remonte à 1986 avec L’interdit de Gérard Wajcman, réédité depuis aux éditions NOUS, un livre avec des pages quasi toutes blanches, sauf, en bas, les traditionnelles « notes de bas de page »
– et, ce qu’il y avait de fascinant, c’est qu’à les lire se dessinait le livre absent, le livre possible, le livre rêve : l’imaginaire du livre devenait le fait de lire en lui-même
– apparemment, d’autres tentatives ont eu lieu en ce sens, en particulier Enrique Villa-Matas avec son... Bartleby & Cie (merci N.H.)
– mais voir sur hypotheses.org ce dossier qui en examine au moins 4 : du texte absent au texte scriptible, dont le titre pourrait bien devenir celui de notre proposition...
– je cite mon travail personnel lorsque j’avais traduit le Uncreative Writing de Kenneth Goldsmit (L’écriture sans écriture, JBE Books, 2018, utilisant l’espace des marges pour un parcours presque autonome...
– on est à un stade où l’ensemble des contributions réalise comme une fresque en négatif (le passage du Roma de Fellini avec la fresque qui s’efface, le recomposer en défilement inverse) : en inventant ces notes de bas de page d’un texte absent, on désigne les possibles, les directions...
– la différence entre l’auteur et le traducteur, lapalissade, c’est qu’au second le texte de départ est fourni : les notes de bas de page, parce que celles d’un traducteur imaginaire, fictif, contraignent à considérer que le texte dont on parle existe...
1ère mise en ligne et dernière modification le 8 octobre 2020
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