#rectoverso #02 | on veille on pense à tout à rien

RECTO

à ce stade de la nuit je ne dors pas encore… ou bien je n’ai dormi qu’à peine et un bruit me réveille. Le bruit d’une porte qu’on ferme, la porte de communication entre la chambre de ma mère et la mienne, la porte qui reste toujours ouverte toute la nuit. Si j’appelle, ma mère vient, la porte est ouverte, elle m’entend et elle vient, elle me serre contre elle et me console de mes cauchemars. Mais là, la porte vient d’être fermée. Par mon père. Il est venu dans la chambre de ma mère et il a fermé la porte. A travers la cloison me parvient un bourdon de voix très basses. Et d’autres bruits. Le lit qui craque. Et surtout le tic-tac de la grosse horloge, là-bas au bout du couloir, qui s’amplifie, résonne, emplit mon crâne, empêche mon cœur de battre comme il faut… je me dresse dans mon lit et je crie.

à ce stade de la nuit, j’ai dû éteindre le tourne-disque. Toute la soirée, j’ai écouté Léo Ferré, le 33 tours « Ferré chante Aragon ». Je ne sais pas bien qui est Aragon, mais Léo, je l’ai entendu à la radio. C’est un anar, un anarchiste, et lui, il est digne d’être admiré, bien plus que ces prétendues « idoles » des jeunes. J’écoute le disque, encore et encore. Ce n’est pas le mien, je n’ai pas de disques à moi, on n’a pas d’argent à dépenser pour ça, a dit ma mère. Mais mon père peut en emprunter au centre de documentation. Il me demande ce que je veux, et il me les rapporte. Léo Ferré, il est dans ma chambre pour trois semaines et ses chansons, je les connais déjà par cœur. Alors, même si le Tepaz est éteint, je me repasse en boucle, à ce stade de la nuit, on veille… on pense à tout… à rien… on écrit des vers… de la prose… on doit trafiquer quelque chose en attendant le jour qui vient, avec ce nasillement sur qui vien-hin-hin

à ce stade de la nuit je pousse doucement la porte d’entrée du petit appartement où nous habitons désormais, mes parents et moi. Nous avons dû quitter celui du centre ville, papa partait en retraite, on ne pouvait pas rester, alors nous voici dans ce HLM tout au bout tout au nord de la ville. De la fenêtre de la cuisine, on voit les champs, juste après les baraquements de la cité harki. Depuis la cité universitaire, construite elle aussi en périphérie, mais au sud, il y a quoi ? cinq, six kilomètres ? la réunion s’est prolongée très tard dans la nuit, et la voiture du copain qui me ramenait a fait un tête à queue. Rencontre d’une borne qu’il n’avait pas vu. Il a fallu faire à pied les quatre kilomètres restants. J’aime marcher, ça n’est pas un problème. Non, le problème, c’est l’heure. Il est plus d’une heure du matin et les parents… pourvu qu’ils dorment.  Raté ! la lumière s’allume, ma mère est devant moi, raide, furieuse. C’est à cette heure-ci que tu rentres ? La gifle part. Je claque la porte de ma chambre. Ah c’est comme ça ? Eh bien, la prochaine fois, au lieu de me fatiguer à rentrer à pied, je resterai dormir chez les copains.

à ce stade de la nuit je cherche à m’endormir dans un curieux lit bateau, un lit qui n’est pas le mien, prêté pour cette nuit, dans un appartement de la rue de Bièvre (ou est-ce rue de Seine, ou l’une de ces rues du 5e et du 6e qui dégringolent vers le fleuve ?) je ne sais : je connais mal ce quartier, et on m’y a amenée, en voiture, de nuit ; on, ce sont deux jeunes gens, un couple de camarades qui se sont proposés pour loger un camarade de province. L’appartement, si j’ai bien compris, est celui de leurs parents. Eux, ils se sont installés au sixième, dans la chambre de bonne. Je les y rejoindrai demain pour le petit déjeuner. Le lit est en bois précieux, orné de ferrures dorées, comme ceux où se couchent Joséphine et Bonaparte dans les films en costume. Toute la chambre est meublée en style empire, et je me demande si ces meubles ne sont pas vraiment très anciens. J’ai compris que cette chambre est celle du camarade qui désormais dort là-haut sous les toits. Pour parvenir dans cette chambre, ils m’ont fait traverser une partie de l’appartement. Tapis, rideaux, tableaux, meubles, marbres… tout sent l’antique et le luxe. Je me demande où je suis. Dans un film ? Ou plutôt chez de grands bourgeois capitalistes ? Et ce lit, aussi luxueux soit-il, me semble très inconfortable. Je ne cesse de me cogner quand je me retourne. Heureusement, je n’ai pas encore vingt ans et je m’endors profondément.

à ce stade de la nuit je marche sur une route étroite, ces sortes de rues qui se coupent à angle droit dans la pinède d’une petite station balnéaire de la côte atlantique. À cette heure de la nuit, impossible de laisser pleurer un bébé de treize mois dans un camping. Alors je l’ai calée contre ma poitrine dans le porte-bébé ventral de toile. Ce contact l’a calmée et rassurée, elle est presqu’endormie. Tout en marchant, je lui parle à voix basse. Je lui récite des bribes de poèmes, des paroles de chansons, je lui raconte des histoires que j’invente… Je compte à voix haute, n’importe quoi qui m’empêche de m’endormir, moi, et qui l’endorme, elle ; je compte mes pas, je compte comme ma mère : septante-huit, septante-neuf, octante… nonante-deux… on tourne à gauche. Un, deux, trois, quatre… cent-huit pas, hop, on tourne à gauche. Aux intersections, les chauves-souris volent en zig-zag dans la lumière jaune des lampadaires. Cette fois, on va tout droit, et encore tout droit, vers le centre et la place où les manèges sont éteints. Et retour. Je compte les numéros des portails des maisons de vacances. Elles sont assez clairsemées dès que l’on repart vers la pinède. Des murets bas et blancs, des portails de métal noir ou de bois peint en blanc, des toits presque plats, des porches devant lesquels on a laissé les transats et les jouets des enfants… à ce stade de la nuit tous sont couchés. Seul bruit, un bruit de fond qui ne cesse jamais, la rumeur de l’océan, le fracas des rouleaux qui s’écrasent sur le sable et le grésillement des insectes, troué de temps à autre par le ululement des oiseaux nocturnes. Je retrouve la route qui ramène au camping et aux terrains des colonies de vacances. L’enfant s’est endormie, enfin. Elle dort profondément, ronfle et bave un peu. Fin de la mission. Regagner la tente. Ouvrir la fermeture éclair de la « chambre » des enfants, la déposer dans son lit, doucement, très doucement (il ne faudrait pas qu’elle se réveille !), la couvrir. Refermer la fermeture éclair. Ouvrir celle de notre chambre. Me recoucher, sans me déshabiller. S’écrouler, s’endormir… Hurlement ! Que l’autre parent s’en occupe. Je ne bougerai plus.

à ce stade de la nuit après deux heures de sommeil, impossible de se rendormir. La machine à penser s’est mise à moudre du noir, impossible de l’arrêter.  Il est trois heures du matin, l’appartement est vide, les enfants sont chez leur tante pour le week-end. Je vais fumer à la fenêtre de la cuisine. C’est la convention avec les enfants : je ne fume pas dans l’appartement. La rue, si bruyante le jour, est silencieuse et déserte. Mon paquet est presque vide. Il faudra en acheter demain. Je commence à compter. Depuis la veille, j’ai fumé : une cigarette en me levant à six heures. Une autre après le café. Une en arrivant sur le parking où nous avons rendez-vous avec les collègues pour covoiturer. Une autre avant de démarrer. Une en arrivant et une deuxième avec le café avant de se mettre au travail. Deux à la pause de milieu de matinée. Au moins cinq à la pause du midi (deux avant le repas et au moins trois après). Deux à la pause de milieu d’après-midi. Deux avant de reprendre la route. Deux à l’arrivée sur le parking. Deux autres après avoir repris ma voiture et ramené V. Au moins une dizaine lors de la soirée chez T. et deux ici, à la fenêtre avant d’aller me coucher. Soient pratiquement deux paquets de vingt cigarettes. Je suis littéralement en train de partir en fumée. On est fin décembre, il fait très froid dehors, et moi je gèle à la fenêtre pour fumer. Je claque des dents. Je me dis que je suis l’esclave de cette drogue et que ça suffit ! que j’ai raté plein de choses, mais que là, pour le coup, je vais en réussir une, au moins une : je vais arrêter le tabac.

à ce stade de la nuit je suis au volant, voiture arrêtée en haut de la rue qui dévale vers le centre ville. Je reviens d’une fête. L’amie que j’accompagnais a préféré rentrer plus tôt avec son ex, un jaloux violent, pour ne pas gâcher la fête, a-t-elle dit. A mon avis, elle a eu tort, mais c’est sa décision. C’était elle l’invitée, moi je ne connais plus personne – ou si peu – dans cette ville où je reviens après vingt ans. Le maître de maison a bien fait les choses. Ses fêtes annuelles sont renommées (est-ce pour son anniversaire ? si c’est le cas, il tombe bien, en juin, aux plus beaux jours) : un camping et un parking installés dans le pré à la limite des champs et à proximité de sa demeure, une vaste ferme ancienne avec dépendances, étables, écuries et greniers, aménagés pour la fête…  Après le départ de N., mon amie, je bois un verre de jus de schtroumpf pressé, un truc qui vous fait décoller direct surtout si, comme moi, on boit peu. Je navigue dans les lieux ; il y a de quoi boire, de quoi fumer et de quoi baiser : un peu partout, des corbeilles de préservatifs (goûts assortis, chocolat, fraise, menthe et banane). Goût banane… je pouffe. Il n’y a pourtant pas de quoi rire : le sida bat son plein. Autour de moi, de plus en plus d’amis et connaissances en sont atteints. Pas de remèdes à l’amour, mon pauvre Ovide. Donc les préz. Sauf que ceux de mon âge, les préz, ils n’ont en jamais mis : les filles prenaient la pilule, alors… le truc en plastique c’est peut-être fantastique, mais après la quarantaine, c’est la débandade ! Je continue à traîner dans la fête. En bas, on boit, on fume et on danse. A l’étage, on baise. Pourquoi ne pas grimper au baisodrome ? ça ne me dit pas trop. Pas assez sentimental pour moi, j’aime bien faire un brin de causette avant, caresser, explorer, voir monter le désir. Direction la cuisine où s’étalent de merveilleux plateaux de fromages. Je grignote un peu, et même un peu plus qu’un peu. Il faut absorber le breuvage bleu. Il y a là un gars affalé dans un coin, déjà bien défoncé, et un moustachu gratouilleur de guitare très absorbé dans un essai de composition musicale et une bouteille de rouge. Dehors, je me fais alpaguer par deux « verts » rencontrés récemment, qui m’expliquent les vertus du vélo et la nécessité de créer des pistes cyclables (perso, j’ai horreur du vélo !). Je vais danser, mais sans conviction. Je prends congé du maître de maison, qui me propose de rester dormir. J’ai digéré les deux gorgées de jus de schtroumpf (je préfère ne pas savoir ce qu’il y avait dedans) et n’ai nullement sommeil. Alors je prends la route, dans la nuit de juin, avec une sensation de liberté comme je n’en avais jamais connue. Quelques part dans un petit bois, j’ai croisé deux fouines qui charognaient une bestiole écrasée sur le bord de la route, vu leurs silhouettes fines dressées et leurs yeux merveilleux, luminescents, une rencontre que je ne pourrais jamais oublier. Et là, en pleine ville, en arrivant en haut de la rue, à quelques mètres de chez moi, cet oiseau de nuit qui a déployé ses ailes immenses, a plongé juste devant ma voiture, frôlant le capot, et qui est remonté en une courbe parfaite, lentement, comme dans un rêve. Un grand duc, peut-être.

à ce stade de la nuit je regarde l’ombre des feuilles sur le mur. La douleur me vrille la tête, comme si on m’enfonçait une lame dans le front et qu’on la tournait, bien lentement. Les ombres se dédoublent et se recomposent. Je ne sais plus depuis combien de temps je suis sur ce lit. Je ne me souviens plus bien de ce qui est arrivé la veille après mon retour dans ce one bed room avec fenêtre sur cour. Je me dis que je ne vais pas pouvoir aller travailler, mais que pourtant il le faudra. Je me dis que c’est le jour de mon anniversaire. Que je vais peut-être mourir. Que je n’atteindrai pas les soixante ans. Qu’il doit être quatre heures du matin, que l’aube va venir et que, c’est bien connu, c’est à l’aube qu’on meurt. Les feuilles dansent sur le mur. Non, leur ombre. Elles sont deux ou trois, qui tremblotent et qui dansent. Leur ombre danse. Les rideaux ne sont pas fermés, alors l’ombre des feuilles danse sur le mur. Elles me tiennent compagnie, me disent qu’elles sont là, pour moi, jusqu’à l’aube. Nouvel accès de douleur, ça pulse. Du froid, de la glace, mettre de la glace. Tituber jusqu’au frigo, attraper des glaçons, les fourrer dans une serviette, s’écrouler sur le lit et se plaquer la serviette glacée sur le front et le crâne. Attendre. Rêver d’un chemin dans un champ de graminées et de fleurs, arriver à un carrefour sous un orme, entendre une voix dire « pas maintenant… ». Émerger… L’Advil ne fait aucun effet. Se souvenir qu’il reste du Tylenol. En avaler deux cacher. Remettre de la glace. Attendre le jour qui vient en regardant les ombres des feuilles danser sur le mur.

à ce stade de la nuit, les yeux ouverts dans le noir, j’écoute les bruits de la nuit. Un train qui roule, non loin. Une voiture, au loin. Et puis, trouant la nuit, un chant d’oiseau. Il ne fait pas encore jour, il n’y a aucune lueur à l’est, et pourtant, il chante. Et d’autres se mettent à chanter. Ils sont moins nombreux dans ces cours et jardins de la ville qu’il y a une dizaine d’années. Il y avait alors un merveilleux petit chanteur. Ses trilles dominaient le chœur des oiseaux, comme s’il en était le chef. Il modulait, et les autres suivaient. Puis l’aube arrivait, et chacun chantait pour soi. Toutes les nuits d’été, je l’entendais à ce stade de la nuit.  Depuis la canicule, il y a cinq ans, je ne l’entends plus. Le chœur n’est plus aussi soudé, mais ils chantent encore. Ils font venir le jour et lever le soleil. Quand ils ne chanteront plus, ce sera la nuit pour toujours…

VERSO

Je ne sais plus exactement où et quand j’ai vu THX 1138 pour la première fois. En salle, il me semble bien. Peut-être dans la petite salle en sous-sol du Gaumont, quand ce cinéma était encore en centre ville. Ou plus probablement dans la salle Art et Essai de la Maison de la Culture. Là où j’ai vu, et ceci est certain, Punishment Park et Johnny Got His Gun. Internet me dit que le film est sorti en France fin 1971. J’ai donc dû le voir durant l’hiver 1972. Je travaillais et habitais en campagne, et revenais chaque semaine en ville, officiellement pour suivre des cours à la fac, mais j’en profitais pour aller au ciné. Ce mardi de février 2025, la salle Art et Essai de la ville projette le director’s cut dans le cadre d’un festival de SF. J’ai convaincu C., une amie, de m’accompagner. Je sonne chez elle, il fait froid, dans ce qui est la nuit depuis déjà plus d’une heure. Il ne pleut pas, mais il vente. Nous traversons la ville tête baissée. Après la place de la cathédrale, nous nous enfonçons dans les rues étroites où s’engouffre le vent. Nous montons et descendons de petites volées de marches, passons le pont qui enjambe un des bras de la Somme, oh là ! le courant est bien fort ! quelques marches encore et une rue à traverser, et nous voici au chaud et à l’abri, au cinéma. Quelques spectateurs attendent l’ouverture du guichet, nous prenons place dans la file d’attente ; il n’y a pas encore trop de monde, nous pourrons nous asseoir au deuxième rang, les meilleures places, puisqu’il n’y a pas de fauteuils devant. On peut allonger ses jambes, c’est super !

La salle se remplit vite. Beaucoup d’étudiants, des trentenaires et des quarantenaires. Filles et garçons à peu près en nombre égal. L‘équipe du cinéma qui présente le film demande qui, dans la salle, n’a jamais vu le film. Presque toutes les mains se lèvent. La projection commence. Pour une fois, nous avons droit à une vraie première partie, le court-métrage, THX 1138 4EB/Electronic Labyrinth. Les décors et les machines me rappellent l’Alphaville de Godard, quand on tournait de la SF dans les bâtiments nouvellement construits. Je comprends le pourquoi du 1138 : c’est le numéro d’identité du personnage, tatoué sur son front. Quand la lumière se rallume un quart d’heure après, C. me demande : C’est tout ? Mais non voyons ! c’est une sorte de brouillon du film, sa version d’essai, un film de fin d’étude ! Ensuite, George Lucas a fondé avec Coppola sa maison de production et il a fait le film. Noir. C’est parti. Je ne me souvenais pas de ce début… ah ! si ! les ouvriers qui manipulent des outils derrière des vitres.  Et ce monde entièrement blanc. Les crânes chauves, ça oui, ça m’était resté imprimé dans ma mémoire. Et les écrans, la propagande, la délation, l’interdiction d’aimer, de faire l’amour, les pilules obligatoires de sédatifs qui éteignent tout désir, et bien sûr la prison – ou plutôt l’hôpital psychiatrique – noyé dans la brume, comme cet état cotonneux où l’on se perd après avoir pris certains somnifères… Par contre j’avais oublié la fin, l’évasion, la course poursuite avec les robots-policiers (eh oui, c’est un film américain ! aucun film made in USA ne peut se passer d’une poursuite, ici voitures et motos, très spectaculaire, il est vrai.), et enfin le Dehors et son soleil rouge. Une fin optimiste ? c’est ce que disent les critiques que j’ai lues ensuite. Mais ont-ils raison ? A la sortie, je retrouve F., infirmier psy venu avec un ami. On discute SF, films et séries des années 70, comme  l’Âge de Cristal. F trouve ce film totalement kitsch. Je pense que la série n’est pas inintéressante. J’évoque la plaque THX 1138 de l’une des voitures d’American Graffiti. Personne ne connaît. Ah ces trentenaires ! c’est pourtant un film à voir, ne serait-ce que pour la bande-son. Mais il pleut. Plus exactement, il brouillasse, une espèce de bruine glacée. C et moi retraversons la ville. Trottoirs et pavés brillants, glacés de pluie sous l’éclairage nocturne. Les décorations de Noël ont été retirées, personne dans les rues, même les voitures ont déserté la ville. Tout bien pensé, un soleil rouge ne ferait pas de mal.

A propos de George Baron

J'aime la lecture, la SF et l'Oulipo. J'ai commencé à écrire, et plus j'écris, plus j'ai envie d'écrire. C'est la première fois que je m'inscris à l'atelier de François Bon, et j'espère bien aller jusqu'au bout de cette aventure.

2 commentaires à propos de “#rectoverso #02 | on veille on pense à tout à rien”

  1. Que je vous dise, Georges ! J’ai commencé à vous lire parce que vous m’aviez mis un commentaire sur mon histoire d’étable. Alors je suis allé voir qui vous étiez et surtout ce que vous écriviez. J’aime vos textes. Je les comprends.J’y suis en connaissance. Ils sont écrits dans un style qui coule, qui m’emporte. Je continuerai à vous suivre. Et moi aussi, j’ai parlé dans cette proposition du ciné-club de notre bourg. Merci !

    • Merci à vous. Je commence à comprendre comment circuler dans le site, avoir un peu de temps pour le faire et pouvoir lire les textes publiés. Je vous laisserai des commentaires, promis!