A propos de Diego Montes

Je suis né en 1973, rue Verneuil, presque en face de la résidence du père Gainsbourg et de la divine Jane Birkin. Enfance heureuse, dans les jupes de ma maman, comédienne au Théâtre du Soleil. Adolescence tourmentée, surtout par la découverte tardive de ma condition d'enfant illégitime. Je fais la rencontre de mon père à l'âge de 16 ans, et sombre dans l'alcoolisme dans l'espoir de lui ressembler. Après quantité de redoublements, j'intègre le Cours Florent, puis le Conservatoire. Quelques performances au théâtre (En attendant Godot de Beckett, L'ombre de Venceslao de Copi) puis à la télévision, je m'envole pour le Chili, où je vis une passion amoureuse avant de me voir interné dans plusieurs hôpitaux psychiatriques après qu'on m'ait diagnostiqué une schizophrénie. Retour en France après 16 ans en Amérique Latine, je cohabite pendant un an avec mon trouble beau-père, et participe à un atelier d'écriture chez Gallimard animé par Jean-Baptiste del Amo. J'ai abandonné le théâtre, mais continue à participer à des cafés-poésie, dessine et écris des poèmes et quelques nouvelles courtes (à la différence de cette bio...). J'ai aussi une jolie guitare et un ami en or.

autobiographies #06 | la plus longue phrase de ma vie

J’ai claqué mes derniers pesos, Victor Hugo est retourné sur son siège, Santiago continue à dégueuler ses banlieues, ses bidonvilles, ses campamentos, par instants on les dirait parqués dans des poulaillers, à d’autres moments fantômes malpropres, mais bon, moi, je me barre, j’ai déjà les chaussettes qui puent, je n’arriverai pas à dormir, il faut que je choisisse une destination ; Continuer la lectureautobiographies #06 | la plus longue phrase de ma vie

autobiographies #03 | les arbres de monsieur Joint

Monsieur joint n’était pas un fumeur d’herbe, de chichon, ni de tabac. Il appréciait le mauvais vin, la viande avariée, le café Top-Budget. Monsieur Joint n’était pas un personnage de roman. Ou alors de très bons romans. Mais aucun Olivier de Vitton fauché n’avait pris le taureau par les cornes, et le monsieur en gris vaquait à sa fanfaronnade révulsante Continuer la lectureautobiographies #03 | les arbres de monsieur Joint